‘2 - VENDREDI 8:AOUT 1986 Actualité -FFC: les critiques du trésorier Suite de la lére:page UVobservation et de_ l'action politique directe.” Le Centré culturel francais de l’Okanagan, a Kelowna passe en ce’ moment par un moment critique, puisque le local qui appartient au Centre se trouve en danger et avec lui l’argent de la Fédération des Franco- colombiens. La Banque Na- tionale, qui finance, procéde actuellement a la repossession du centre. “Le centre de Kelowna est la réalisation de la communauté francophone de cette ville, c'est une réalisatton concréte qui devrait et va, je l’espére, rester en place et s'améliorer pendant de nombreusesannées” Robert Stern et son bureau de direction ont bien l’intention de ne pas se laisser faire.““La Banque ne peut agir avec le centre comme un stmplecommerce.” Mais il serait question que le Secrétariat d’Etat avance des garanties a la Banque Nationale et prenne sous tutelle le Centre culturel qui serait sous contréle du gouvernement fédé- ral; ce dernier entrerait donc dans la Fédération par la porte d’une association. “Nous ne devons pas nous latsser faire , étre sous-tutelle veut dire, un contréle permanent, signer les chéques...” Autre dossier: celui d’Avant- Garde, il serait question de la fermer. Cette compagnie avait été montée pour permettre a la FFC de s’auto-financer dans le futur. Son président-directeur général, Normand St-Denis, s’en va. Mazs il n’est pas trrémpla- cable. Un personnage contro- versé de temps en temps, méme souvent trop entter dans ses prises de position, mazs par contre un personnage de premier plandont le dévowement a la cause n'est pas a mettre en doute un seul instant. Et tout a coup, sa déciston tnattendue bien dans son style. Il sen va et tout le monde prend peur. Le conseil d’administration d’Avant-Garde démissionne en bloc. Pourquoz? Est-ce a cause de notre manque de confiance en nous-méme, de notre manque de confiance dans notre capacité de lui trouver un _ remplacant? N’exite-t-tl pas quelqu’un dans le réservoir francophone de_ la Colombie-Britannique capable de remplacer M. _ St-Denis?” Robert Stern a donc |’intention lors du prochain rendez-vous a Powell River de recommander de ne pas fermer la compagnie mais de la continuer au ralenti. ‘Quelle personne responsable espére faire un million de dollars avec un investissement de 40,000$ en Vespace d'une année; il ne faut surtout pas baisser les bras!” La laisser ouverte mais couper le robinet des frais. “S¢ on abandonne tout a chaque fois que quelqu’un s’en va on ne fera jamais rien de bon.” Autre €pine dans le pied de la Fédération des Franco- colombiens, le cas Nadine McDonnell, cette ancienne em- ployée de la FFC qui poursuit cette derniére pour rupture de contrat. M. Stern pense que la FFC doit arréter de dépenser “des sommes disproportionnées par rapport aux objectifs. La FFC a essayé d’en faire un cas politique, (procés en frangcais)nous y avons partiellement réusst. Mats main- tenant il faut terminer définite- vement cette affatre ; nous devons reprendre le dossier d’entre les mains des avocats qui dépensent ce quit nous coite trés cher.” ~ Le trésorier élu de la Fédération des Franco-colombiens va donc les 22 et 23 aotit demander aux membres du bureau de direction formé du président, du trésorier et des 5 directeurs représentant Vile de Vancouver, la Jeunesse, Vancouver, l’Okanagan et le nord de la province) de se prononcer formellement sur leur intention d’en_terminer définitivement avec le cas McDonnell “et de désigner l’un d’entre nous pour se charger des négociations finales dans cer- taines limites bien entendu, limites qu'il appartiendra aussi au Bureau de direction de déterminer.” Une fin de semaine chargée donc a Powell River a la fin du mois, avec des décisions import- tantes comme certainement le bureau de direction n’aura jamais prises, des décisions et des responsabilités. »-Le.cas. Mercure en. Cour supréme oy Asiociatioti caleniette fratico: “ceaihisine de la Saskatchewan est heureuse que la Cour supréme du Canada ait accepté de donner suite’a sa'requéte de poursuivre la cause du Pére André Mercure en dépit de son décés le 29 avril 1986. Les 5 juges qui ont entendu cette requéte, le 27 juin dernier, (le juge’en chef Bryan Dickson, les juges Betz, Mcintyre, Chouinard et. Lamer) ont accepté de substituer le nom du Pére André Mercure par le nom des organismes qui, le 18 mars - 1986,;avaient .obtenu ‘le. statut -dintervenant, soit lAssociation »-eulturelle ‘franco-canadienne: de la Saskatchewan (A.C.F:C.), la Fédération des» Francophones Hors-Québec (F.F.H.Q.) et l Association canadienne- francaise de l Alberta (A.C.F.A.). La cause qui, a ses débuts, était reliée 4 un litige concernant une demande procés en francais par le Pére André Mercure suite a une contravention pour excés de de> vitesse qu ‘il avait recu en 1981 se transforme maintenant en une cause dont la nature est purement constitutionnelle. Les juges répondront a 6 questions dont l’étendue est trés vaste. Toutes les questions sont basées sur l'interprétation de larticle 110 de Il’Acte des Territoires du Nord-Ouest et sur le fait que cet acte continue de s'appliquer en Saskatchewan en vertu’ de ~ Varticle 16 du “Saskatchewan Act” de 1905. Les questions portent, entre autres, sur’ l’enchassement constitu- tionnel de-cet acte, l’obligation ‘d'imprimer les lois en anglais et en francais, le droit d’utiliser l’anglais et le francais devant les tribunaux, etc.. La cause sera eaicndie 1 26 novembre 1986. Suivant l’ordon- nance du juge en chef, les codemandeurs devront sou- mettre un mémoire commun et ne pourront étre représentés pendant le plaidoyer que par un seul avocat. Maitre Michel Bastarache, constitutionaliste renommé, est l'avocat qui représente les trois organismes codemandeurs, et cela depuis la signature de l’entente conjointe entre les trois associations. Les associations demanderesses (A.C.F.C.— - BR H.O. 2 = ~A.C-F.A.)- se consulteront dans un _ avenir rapproché afin de déterminer lorientation générale de |’argu- mentation. A partir de maintenant, le nom du Pére André Mercure n’appa- raitra plus sur les documents officiels. L’A.C.F.C. continuera toujours en tant que légataire officiel de cette cause, d’agir en son nom, 4a titre moral. L’oeuvre du Pére Mercure, depuis le début ’ de cette affaire, trouve ainsi son véritable sens puisqu’elle n’est » plus la cause d’un seul homme, mais la cause de tous les francophones qui, au-dela des frontiéres de la Saskatchewan et de l’Alberta, recherchent a établir leur droit le _ plus fondamental, celui de vivre dans la langue officielle de leur choix. Les bourses Un. total de 83 demandes de bourses ont été soumises cette année a la Fondation Donatien Frémont, pour un montant global de 235,905$. Les provinces ayant soumis le p!us grand nombre de demandes sont l'Ontario et le Nouveau- Brunswick, avec respectivement 40 et 24 candidatures. Des demandes sont toutefois venues de toutes les provinces. Le comité de sélection rendra son verdict au courant du mois daott. Cette année, il est composé de MM. Martin Légére, ancien président de la société de la Fondation Frémont éditrice de |’Evangéline au Nouveau-Brunswick, Daniel St- Louis, président de la Fédération des étudiants de _ |’université d’Ottawa, Jean-Maurice Filion, rédacteur en chef du journal Le Carillon en Ontario, Roland Pinsonneault, directeur du jour- nal L’Eau Vive en Saskatchewan, et Wilfred Roussel, directeur général de l’Association de la presse francophone hors Québec. Le programme de bourses de la Fondation vise 4 :aider les Canadiens-francais vivant en milieux minoritaires 4 poursuivre des études post-secondaires dans leur langue. It accorde une priorité spéciale aux étudiants dans un domaine relié aux ‘communications. Depuis 1981, un total de 59 étudiants ont recu des bourses d’études de la Fondation. La valeur moyenne des bourses est de 1,400$. Les montants accordés 4 chaque boursier sont établis en fonction de leurs _ besoins personnels. L’oeuvre de la Fondation est financée principalement par les journaux affiliés a l’Association de la presse francophone hors Québec et par le Fonds des Communicateurs. Suite de la lére page ; d’apprendre le francais, “pour Qu a pouvotr converser avec mon ami elques dates Bh Bourassa dans la langue ais fe sede. le ee ae 29 MAI 1934: naissance a q Les Francephones. de-Colom: Noordwijkerhout (Hollande) . bie-Britannique sont donc dans 1947: immigre au Canada et 2 l'expectative, comme Marc Roy, | trayaille dans les champs de directeur de la Fédération des tulipes de la vallée de T franco-colombiens, qui était Heaser présent a Whistler comme | 7959: obtient la citoyenneté observateur. Marc Roy reconnait Panadienies étre “un peu décu” du résultat: 27 JUIN 1956: épouse Lilian Grace eee ou eas Beatrice Mihalic, avec qui il Smith sont plus ouverts, UIs: “US | aura quatre enfants: Jeffrey, de la francophonie notamment”, 29 ans; Juanita, 28 ans; Wim m’a-t-il déclar€é en regrettant que | 94 ang et Tica 21 ans Vander Zalm ait dans le passé 1965-1969: conseiller munici- “utilisé les Francophones pour se pal de Surrey faire un capital politique”. 1969-1975: maire de Surrey. La FFC apprécie cependant le | j 974. quitte les Libéraux et geste de bonne volonté du rejoint le Crédit social. nouveau ‘premier ministre. Elle 1975: élu a la Législature lui ad’ailleurs fait savoir dans une provinciale. lettre ot elle propose 4 M. | 7975.797g- ministre des Res- : | Vander Zalm de se mettre a sa SOURCES hina 4 disposition s'il a besoin de — 1978-1980: ministre de l’Edu- contacts avec le Québec ou la enon francophonie. 1980-1983: ministre des Af- Marc Roy est quand méme | faires municipales. -“satisfait de ce séjour a Whistler, | 7993: nese représente pas aux be lui aura ipaetn es de | élections provinciales et quitte comprendre ce parti, sa | ja vie politique en disant: “Je mentalité’, quil trouve trés reuiendrat’. “régionale”: une remarque de | 1984: i est candidat - sans Grace MacCarthy lI’a d’ailleurs succes == ae la mairie de i frappé. La candidate malheu- Wan couver reuse a la succession de Bill 30 JUILLET 1986: est élu chef Bennett reconnaissait l’intérét de | gy Credit social 21s Vimmersion... mais dans une convention de whiter, optique plus tournée vers le | ¢ 4QUT 1986: préte serment |" - Pacifique. Une immersion in- | ¢ devient premier ministre de - cluant le chinois et le j japonais, | j, Colombie-Britannique. par exemple... LE SOLEIL DE COLOMBIE Le langage fleuri de M. Vander Zalm Une victoire en quatre manches ler tour 2e tour 3e tour 4e tour Vander Zalm 367 457 625 801 Brian Smith 196 255 "$42 454 McCarthy 244 280 305 Bud Smith 202 219 Reynolds 54 39 Nielsen 54 | 30 Rogers 43 : Wenman 40 Michael 32 Ritchie 28 Couvelier 20 Campbell 1+ Le seul journal en francais ‘Spl Ei de la Colombie-Britannique OLOMBIE Fondateur: André Piolat g Rédactrice en chef: Annie Granger Journaliste-coopérant: Charles-Henri Buffet ' Composition: Sylvie Arsenault Secrétaire: Héléne Adl Publié par Le Soleil de Colombie Ltée 3283 rue Main, Vancouver, CB, V5V 3M6 — Tél: 879-6924, 879-6656 Courrier de 2éme classe _ Numéro d’enregistrement: 0046 ee APF re - Association de la presse francophone Abonnement 1 an hors Québec Canada: 15$ Etranger:20$ Les lettres adressées au Soleil de Colombie par ses lecteurs doivent étre lisiblement signées par leur(s) auteur(s). La rédaction se réserve le droit de corriger ou de raccourcir le texte s'il est trop long. 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