TELE SOLEIL Sur le cdble KELOWNA 12 -KAMLOOPS 13. TERRACE 13 PRINCE GEORGE 6 DAWSON CREEK 8 CHILLIWACK 11 KITIMAT 13 Programme de la télévision francaise de Radio- Canada VENDREDI 4 NOVEMBRE 1983 Guy Hoffmann, Patricia Nolin, Edgar Fruitier, Jean-Louis Roux et Jean-Marie Lemieux On se souviendra du remarquable succes qu’obtint la série les Grands Esprits, diffusée par Radio-Canada l'année derniére. Le nombreux courrier venu de tous les horizons sociaux vint confirmer l'intérét ex- ceptionnel que prit le public a ces joutes intellectuelles entre grands esprits du temps passé. Nous at- tendions tous avec impatience la re- prise de ces tables rondes autour desquelles s’affrontent les menta- lités les plus opposées, de milieux fort différents: littéraire, politique, religieux, philosophique, artistique, scientifique, etc. Notre attente se terminera bientét puisque nous avons rendez-vous, le dimanche 6 novembre a 20h50, : avec rien moins que Platon, Luther, Voltaire, Mary Adelaide Nutting. Edgar Fruitier, notre héte habituel, nous présente tout d’abord «l'homme quia le plus fait pour que I'humanité acquiére la tolerance dont elle fait preuve aujourd’hui»: Voltaire. Condorceta écrit a son pro- pos: «L‘histoire de ce qui s’est fait en Europe en faveur de la raison et de I'humanité est celle de ses tra- vaux et de ses bienfaits...» Mais on a dit aussi bien des choses de Vol- taire: qu’aprés I’avoir enfanté, la nature s’est reposée; que la pointe de sa langue était aussi acérée que celle de sa plume, etc. Accolée a son nom, cette phrase célébre: «ll faut écraser |'infame». Et l'infame, pour Voltaire, c'est l'intolérance qu’en- trainent la superstition et le fana- tisme; l'intolérance qui a causé la mort de millions d’hommes a travers les siécles et encore aujourd'hui. Selon l'auteur de Candide, la super- stition est toujours dangereuse et toutes les croyances irrationnelles le sont... Comme Edgar Fruitier parle d'introduire Luther, le second invité, Voltaire, qui-ne l'aime pas, l’appelle: «la grosse masse de chair fraiche menée par sa foi». Mais it convient qu'ils sont tous deux des réforma- teurs. forme, c’est sans doute l'un des hommes les plus déterminés et les plus émotifs de toute I’histoire. |! vouait a |'Eglise catholique une haine violente, que celle-ci, d’ailleurs, lui rendait bien. Luther reprochait a cette derniére son laxisme, ses cri- mes sanglants, et méme des atro- = 2a ans de carriére pour Michel Louvain C'est tin grand spectacle que les téléspectateurs des Beaux Diman- ches auront l'occasion de voir en re- gardant cette Célébration des vingt-cing ans de carriére de Michel Louvain, qui sera présentée le 6 no- vembre a 19h30. Aprés avoir parlé a son public, Mi- chel Louvain interprétera 25 ans d‘amour. || rendra ensuite hommage a des artistes disparus, avant de nous présenter un numéro Al Jol- son. Il nous offrira alors des chan- sons comme Swanee, Mamy, et Toot-sie. En deuxiéme partie, nous verrons quelques numéros de danse, dont: les Enfants de la balle, les Plaisirs démodés et Tu te /aisses aller. Puis, Michel Louvain nous présentera un pot-pourri composé d’extraits de Buenas noches mi amor, Aie mourir pour toi, Je t’ai donné tout mon amour, Lison, Louise, Sylvie, Linda, La ville pleure, Pourquoi donc as-tu brisé mon coeur, C’est auprés de ton coeur, Ma belle gitane et la Dame en bleu. Un grand spectacle pour un grand artiste: c'est ce qu'on peut s’atten- dre a voir ce soir-la aux Beaux Di- manches.. Quant a Luther, le pére de la Ré- cités. A quoi Voltaire repond que le protestantisme, comme toutes les religions, en a fait autant. Selon lui, \'erreur de Luther est de penser que Dieu est un 6tre aussi confus et contradictoire que le fondateur du protestantisme. Mais Luther n‘a que faire des opi- nions de Voltaire et il nous dit pour- quoi il s'est séparé de |I'Eglise catho- lique et a entrepris la Réforme. Entre-temps, Edgar Fruitier nous a présenté, venue de |'Au-dela: Mary Adelaide Nutting, une grande Canadienne qui est peut-étre I'infir- miére la plus importante du XXe sié- cle. Née a Waterloo, d’abord étu- diante en peinture et en musique, elle devient finalement membre du premier groupe de dipl6mées de I'hépital John Hopkins a Baltimore. Plus tard, elle devint surintendante de ce méme institut et y implanta la politique qui devait la rendre célebre. Elle fut le premier professeur de nursing au monde. Tout au long de cette premiére émission, elle tiendra peu compte des opinions de Voltaire et de Lu- ther; mais elle contredira a maintes reprises les idées de Platon, surtout en ce qui concerne les femmes... Leequatriéme invité, Platon, celui que l'on considére comme le plus grand philosophe et le pére de la philosophie européenne, a vécu 2300 ans avant notre ére. Aprés nous avoir décrit sa vie et expliqué comment i! devint philoso- phe, il nous parle de sa philosophie. Quoique constamment «contré» par Voltaire et Luther, il réussit néan- moins a nous expliquer dans les grandes lignes ce que sont l’es- sence, l'idée, les archétypes; ce que sont le Vrai, le Beau, le Bien en sci. I! nous dit que seul I’intellect peut at- teindre la vérité; que I'homme est prisonnier de son corps, de la ma- tiére et que les Idées sont innées dans nos ames... dés avant notre naissance. Et que Dieu seul consti- tue le but des aspirations morales de l'homme et qu'il faut, par la pratique de la vertu, devenir semblable a cet Etre supréme, pour le rejoindre... Les Grands Esprits sont une création de Steve Allen. Adaptation et réalisation en frangais: Jean Bois- vert. Assistante a la réalisation: Co- lette Raemdonck. R.H. Aux Beaux Dimanches, !e 6 no- vembre a 21h50, on proposera les Contes d‘Hoffnung, un opéra en un acte comique ou, si vous le préférez, une parodie de quelques grands opéras du répertoire classique. C'est une réalisation de Jacques Bourton, de la R.T.B.F., avec la parti- cipation du Nouvel Orchestre sym- phonique de la R.T.B.F. sous la di- rection de Laurence Leonard, et de I'Ensemble vocal de la R.T.B.F. Une production de Georges Dumortier qui met en vedette Anne-Marie Owens, mezzo; Theresa Lister, so- prano, et Philip Doghan, basse. Sport ‘Hockey A\'émission la Soirée du hockey, ‘télévisée en direct du Forum de Montréal, le samedi 5 novembre a 20 heures a la chaine frangaise de Radio-Canada, le commentateur René Lecavalier décrira le match qui opposera les Canadiens de Montréal aux Bruins de Boston. Animateurs: Richard Garneau et Lionel Duval. Analyste: Gilles Tremblay. Une mission réalisée par Michel Quidoz et Jacques Primeau. Le pee] 10 novembre & 20h00, a Vancouver, opposera Mme Aline Smolensky de enregistrée (Vancouver a M. Jean- -Frangois Raye de Chilliwack. Les Contes d’Hoffnung, c'est une énorme parodie, c’est Iart lyri- que en avalanche: Tosca, Carmen, la Bohéme, Othello, les Walkyries, Salomé, les Maitres chanteurs, et on en passe et des meilleurs. Tous ces grands personnages s'y poursui- vent, se rencontrent, se parlent et ne manquent aucune occasion de nous faire rire. Vous découvrirez, par exemple, que Brunehilde n'est pas exactement le personnage que vous pensiez! Quelle est la vérité vraie? «Celle d'Hoffnung, bien sir.» Et la + participation pour grand orchestre de R. William Mann entrecroise judi- ~cieusement les thémes célébres des grands opéras, selon une cons- truction musicale impeccable et hautement savoureuse. . Hommage aux disparus Comme tous les ans a pareille date, Radio-Canada présente aux téléspectateurs, le vendredi 11 no- vembre a 10h30, la Cérémonie na- tionale du Jour du souvenir. Pour commémorer la guerre-de Corée, il y aura la présentation d'un court métrage, lequel sera suivi d’une entrevue avec un ancien combattant canadien de la guerre de Corée. L'animateur de |'émission, Claude Rivard, invitera ensuite les téle- spectateurs a le suivre au Cénotaphe d'Ottawa ou se déroulera la céré- monie commemorative, sous la pré- sidence de Son Excellence le gou- verneur général du Canada, M. Ed Schryer, qui accueillera devant | Cénotaphe une représentante des meres de soldats canadiens dispii- rus au champ d'honneur. A «Phare-ouest» M. Spagnolo raconte....- Mercredi 9 novembre @ 20h30: PHARE-OQUEST: Alexandre Spagnolo raconte... Une émission télévisée qui a pour titre: “Si la Nouvelle - Calédonie m’était cont avec Alexandre Spagnolo qui nous raconte la petite his- toire des explorateurs et voyageurs ainsi que l’his- toire des missionnaires Oblats en Colombie bri- tannique. En arriére-plan, le Fort Langley et des images de l’époque. Réalisateur: Jacques Segard Recherchiste-interviewer : Héléne Deggan Une parodie de l’opéra Ce concert enregistré dans le. cadre des Concerts Gérard Hofnung nous rappelle que leur organisateur est néa Berlin en 1925 et qu'il étudia a la Highgate School de Londres avant de contribuer, en tant que dessinateur libre, 4 diverses publi- cations britanniques, continentales et américaines. Les Recueils de dessins de Gérard Hoffnung sur la _ musique devinrent rapidement des best-sellers et le rendirent célébre dans le monde entier. Il était. de- venu, entre-temps, producteur de la BBC et conteur sur les ondes, dis- persant son humour excentrique a des millions d’auditeurs et de télés- pectateurs. || était fréequemment in- vité comme orateur par les Unions universitaires d’Oxford et de Cam- bridge. Amateur de musique des plus ar- dents et des plus accomplis, il jouait du tuba dans un orchestre londonien et il créa les Festivals Hoffnung, es- péce originale de caricature sym- phonique qui fit explosion 4 Londres en 1956 et dont les retombées fu- rent internationales. Sa mort brutale en 1959 n'empécha pas sa gloire de progresser. Des disques, des films de montage a partir de ses dessins, des expositions n'ont cessé de pro- pager son nom en Europe et en Amérique. & : : 5 : ee E ik lot oN I Wee a ie ee aU Be A SS le i AS ia nN at NS i NU Ne SUN IR FECA lima ly ly 1h Cy Win ig AR i I SUN a, NERS “AN OO DS ie A Se A Ee ee ee eee