Js ~ LES CRAMPES: VOUS ETES PEUT-ETRE DIABETIQUE SANS LE SAVOIR! (S.0.P.)— Elles surviennent brusquement, de jour com- me de nuit, au moment ot vous vous y attendez le moins, Le plus souvent, c’est au mollet qu’elles atta- quent (plus rarement 4 la cuisse ou au pied) et la dou- leur est intoiérable. Que yous soyez debout ou cou- ché, 4 la maison ou dehors, on dirait qu’un coup de poignard vous traverse la jambe... Ce mal soudain, c’est la crampe qui fige sur le terrain le joueur de foot- ball, fait sombrer le nageur, éveille en sursaut la future maman ou arrache 4a ses cauchemars |’alcoolique. Les crampes, qui provien- nent de la contraction in- tense et prolongée d’un muscle, infligent une souf- france qui compte parmi les plus vives qui soient. Elles vous paralysent des minutes entiéres. Palpez votre mollet: on dirait qu’il est en bois. Regardez votre pied: il est tordu comme un sarment et vos orteils s’étalent en éventail. Nous sommes tous menacés. Dans l’immédiat, que fai- te pour soulager |’insuppor- table souffrance qu elles provoquent? Si vous avez de l’alcool camphré sous la main, imbibez-en un gant de toilette bien sec et fric- tionnez vigoureusement la région douloureuse. Si vous n’en avez pas, appli- quez une serviette trempée dans l’eau aussi chaude que possible. Mais le meilleur moyen est de mettre en élongation le muscle con- tracté: prenez appui sur le talon et redressez la pointe du pied au cas ow la cram- pe siége dans le mollet. Mettez-vous debout si vous étes allongé, détendez a fond votre jambe si elle vous saisit tandis que vous étes au lit, couché en chien de fusil. Un autre moyen consiste 4 saisir le gros or- teil et 4 le tirer vers vous par petites secousses. Les crampes sont considé- rées comme un mal telle- ment banal que les traités de médecine les négligent... Tellement fréquent aussi qu’on admet qu’elles n’ont aucune importance et que, seul, un excés de fatigue les déclenche. En certaines circonstan- ces, c’est vrai. La fatigue est pour quelque _ chose, bien sir, dans le cas du sportif qui vient de fournir un gros effort physique. La crampe qui lui tord le mol- let est due a la présence d’une toxine — l’acide lac- tique — qui paralyse son muscle. Celui-ci ne regoit plus assez de sang, donc pas assez d’oxygéne pour étre convenablement ‘“‘nourri’’. Pour faire disparaitre la crampe, il suffit que le jou- eur baisse sa chaussette. La circulation normale est ain- si rétablie. Cela peut étre vrai aussi pour la future maman que torturent des crampes noc- turnes, surtout dans les der- niers mois de la grossesse. A la fatigue qu’entraine le poids de l’enfant qu’elle porte, joint au sien, s’ajou- te une perturbation de la circulation veineuse au ni- veau des jambes. Des vari- ces apparaissent, elles s’at- ténuent — aprés l’accouche- ment. Les femmes qui ap- prochent de leur retour d’4- ge ont aussi des crampes. Elles traduisent, chez elles, des troubles glandulaires qui se résorbent souvent d’eux-mémes une fois que la ménopause est passée. Nombreuses et redoutables. Mais toutes les formes de crampes ne sont pas aussi bénignes et ce ne sont pas toujours la fatigue ou les varices qui en sont la cause. Elles sont trop souvent le signal d’alarme annoncia- teur de maladies plus gra- ves. Le diabéte, par exem- ple, donne des _ crampes, parce qu’il perturbe la cir- culation artérielle... Méfiez-vous aussi des crampes — particuli¢érement douloureuses — qui se dé- clenchent pendant la mar- che, cessent quand vous vous arrétez et reparaissent dés que vous vous remettez en mouvement. Elle sont le premier indi- ce d’une artérite, c’est-a- dire d’une oblitération des artéres des membres infé- rieurs. Elles doivent vous engager a consulter le mé- decin sans retard. Elles indiquent également une modification de la for- mule sanguine. Les fem- mes, dont le taux de cal- cium et de magnésium san- guin est trop bas, ont des crampes, principalement dans les mains qui se tor- dent, se recroquevillent en “mains d’accoucheur”’. Quant aux imprudentes qui prennent des _ diurétiques pour maigrir, elles risquent de sérieux accidents. Pris sans discernement et sans surveillance médicale, les diurétiques sont aussi dan- gereux que le soleil tropi- cal ou la chaleur des fours a4 métaux: ils “‘pompent” Yeau du corps, ils le déshy- dratent. Les explorateurs, les chauffeurs des anciennes locomotives 4 charbon ont souffert de ces crampes, par perte d’eau, de sel et de potassium organique. I] existe encore des crampes provoquées par une intoxication nerveuse. Des maladies infectieuses, telles que la poliomyélite peuvent les déclencher mais les alcooliques — ceux qui se vantent de n’étre jamais ivres — y sont sujets. Ces crampes, pas trés graves, annoncent un début de po- lynévrite alcoolique. Si le malade ne se décide pas a consulter, c’est la paralysie qui le guette. Le Soleil de Colombie, 16 Mai 1975, 13 Desserts savoureux TARTE AU FROMAGE Croute 1 tasse de chapelure de biscuits Graham 2 c. a table de sucre 1c. a thé de cannelle 1/4 tasse de beurre fondu Garniture 1/2 Ib de fromage a la creme 1/4 tasse de jus de citron 2 oeufs 3/4 tasse de sucre 1/2 tasse de creme sure de laiterie Glace 1/2 tasse de créme sure de laiterie 2 c. a table de cassonade 1 c. a thé de jus de citron 1c. a thé de zeste de citron Bien mélanger tous les ingrédients. Tasser au fond d’un moule a ressrot de 8” ou sur les cétés et le fond d’une assiette a tarte de 9’. Réfrigérer. Le fromage doit étre a la température de la piéce; bien le défaire en creme avec le jus de citron. Fouetter légérement les oeufs avec une fourchette; ajouter le sucre; bien mélanger et incorporer la créme sure. A- malgamer les deux préparations; passer au tamis. Verser dans la croute froide et mettre au four modéré (350 F.), 30 minutes. Retirer du four; recouvrir délicatement de glace. Faire cuire au four 10 minutes de plus. Réfrigérer et servir bien froid. Bien mélanger tous les ingrédients jusqu’a homogénéite. Donne 8 a 10 portions Superstitions ou médecine veritable? DAR-ES-SALAAM - Quel- le efficacité peut-on at- tribuer A certaines’ her- bes, certaines concoctions de la pharmacopée tradi- tionnelle. Dans l’espoir de le déter- miner scientifiquement, u- Place Vendome Traitement de l’ACNE EPILATION A LA CIRE Traitement RAJEUNIS- SANT PEELING BIOLOGIQUE MANUCURE PEDICURE ESTHETICIENNE Dipl0- mee Eaux de Cologne fran- gaises COSMETIQUES NATU- RELS et TRAITEMENT ANTI-CELLULITE de Maurice MESSEGNE Sur rendez-vous Tel: 687-2125 PLACE VENDOMF 1210 rue DENMAN ENGLISH BAY VANCOUVER ne évaluation de la méde - cine populaire estencours en Tanzanie, en Afrique o- rientale; on espére que des essais cliniques de médi- caments & base d’herbes ou de plantes, dont le secret se transmet de génération en génération chez les gens du commun, démontreront si Oui ou non ces recettes po- pulaires ont leur place dans les soins curatifs que pra- tique le médecin moderne. Un petit groupe d’experts étudie déjA les usages et l’efficacité des médica - ments populaires, avec l’aide d’indigénes qui sont présumément dans le se- cret des dieux. Ces médi- caments seront eprouvés avec des techniques qui font abstraction dela su- perstition ou de la_ sor- cellerie. On a déja prétendu que certaines concoctions na- turelles’’ sont efficaces contre certains cancers, l’asthme, le-rhumatisme, les maladies de peau, les troubles gynécologiques, la malaria et divers autres maux. On recueille certaines herbes dans les foréts, et il est probable que de nou- veaux laboratoires seront ouverts dans le voisinage. On y aménagera de petits jardins spécialisés en vue d’assurer un approvision- nement constant, aux fins d’expériences cliniques. Un groupe de savants chi- nois qui avisité la cam- Pékin sert du chien bouilli PEKIN - Plusieurs centai- nes de diplomates étran- gers ont pu goater un mets de choix hier lors duban- quet de gala donné a Pékin en l’honneur du Président Kim Il-sung de Corée du Nord: viande de chien bouilli sauce curry. Ce plat, une haute spécia- lité de la cusine de la Chine méridionale, figurait au menu spécialement raffiné de ce banquet qui incluait également des ailerons de requins, du poulet bouillia la noix de coco et des grai- nes de lotus au sirop. Le chien bouilli, désigné par viande parfumée sur le menu en langue chinoise, et une premiére pour les banquets officiels 4 Pékin, a recu-un accueil mitigé de la part des convives é- trangers: gourmandise, curiosité, attente silen- cieuse du plat suivant ou demande d’une nou - baguettes, bou- bien velle paire de aprés une premiére chée...- pagne tanzanienne pen- dant 55 jours. s’est mon- tré fort enthousiaste ‘ de- vant ces travaux. Les Chinois ont eux-mé- mes trouvé plus de 1.000 espéces de plantes médici- nales dont 62 sont encore utilisées en Chine pour le traitement des maladies de la peau et autres maladies. Voici ce qu’a déclaré le porte-parole du groupe: ‘*La présence d’habitués de la médecine tradition - nelle, dont certains ont u- ne bonne expérience clini- que, l’importance que le gouvernement attache 4 l’évaluation des experien- ces de médecine populaire et de l’usage des herbes médicinales, la disponibi- lité de laboratoires, tout favorise une étude plus ap- profondie et une plus ample exploitation de ces formes de médecine, avec de for- tes chances de developpe- ment.’’ S’il arrivait que la méde- cine populaire puisse réel- lement contribuer & sou- lager des maux qui affli- gent l’humanité, il ne fait aucun doute que son usage se généralisera, non seu- lement dans le tiers monde mais aussi dans tout pays qui fait face aux mémes difficultés. LA MODE PRINTEMPS-ETE 1975 Modéle de: A 1212 ‘rue DENMAN Tél. VANCOUVER :683-4622