La vie associative Dés 1860, les francophones commencérent a se regrouper. Deux philanthropes francais, Jules Rueff et Sosthénes Driard, fondérent la Société Francaise de Bienfaisance et Secours Mutuels de Victoria, plus connue sous le nom de The French Benevolent Society. | n archiviste provincial écrivait un peu plus tard « La création de cette Société prouve combien le principe d’association était devenu une caractéristique nationale du peuple francais ». L’année 1905 voyait la fondation du premier organisme socioculturel francophone, L’Union Canadienne-Francaise de Vancouver. Unis par des liens communs au travail dans Vindustrie du bois et a l’église dans les paroisses qu’ils avaient fondées, les francopho- nes de Maillardville faisaient preuve de senti- ments communautaires en créant des équipes de hockey et de base-ball ainsi qu’une fanfare. Parmi les regroupements francophones créés depuis le début du siécle, on retrouvait le Cercle dramatique et musical qui devenait ensuite l’Association des Dames et Demoiselles de Langue Frangaise, |’ Association Canadienne-Francaise et le Club Montcalm. C’est parmi ce regroupe- ment d’hommes canadiens-frangais désireux de partager leurs intéréts intellectuels et artistiques qu’on retrouvera plus tard les dirigeants de la Fédération Canadienne- Francaise de la Colombie- Britannique, qui deviendrait par la suite la Fédération des Franco-Colombiens et, en 1992, la Fédération des francophones de la Colombie- Britannique. Pendant ces années de croissance, plusieurs organisations furent égale- ment fondées a Victoria, Port Alberni, Duncan, New Westminster, etc. C’était des organisations sociales, récréatives, religieuses et théatrales. La premiere presse d'imprimerie en C.-B. Cette presse fut apportée de France. Elle fut utilisée pour imprimer le journal Le Courrier de la Nouvelle-Calédonie. On voulait rehausser le moral des francophones et exiger le respect de la part des concitoyens de langue anglaise. On voulait aussi sensibiliser les Canadiens-frangais de Est du pays au sort des Franco-Colombiens qui « luttaient pour leur sur- vivance ». « La eréation de cette