a

Sur le.cdble
KELOWNA 12
‘KAMLOOPS 13
‘TERRACE 13
‘PRINCE GEORGE 6
‘DAWSON CREEK 8
_ CHILLIWACK 11
sgarrr KITIMAT 13
ae TELE SOLEIL
= bd |

~ Programme de la télévision francaise de Radio-Canada

: VENDREDI 30 MARS 1984

Les Expos de Montréal

Les Expos de Montréal attirent,
chaque année, plus de 2 millions de
spectateurs qui Suivent attentive-
ment les faits et gestes de leurs ve-
dettes préférées.

Aprés plusieurs semaines d’en-
trainement intensif au camp de
West Palm Beach, en Floride, voila
que nos Expos reviennent plus dé-
terminés que jamais et préts a nous
faire passer par toute la gamme des
émotions. Au sein de |'équipe mon-
tréalaise, nous retrouverons cette
saison plusieurs des principales
tétes d’affiche: le receveur Gary
Carter; André Dawson, muté au
champ droit; Tim Raines, au champ
centre (il s'est acquis le titre de vo-
leur de buts le plus spectaculaire).
De plus, le gérant de |'équipe, Bill
Virdon, compte énormément sur
une nouvelle acquisition: Pete Rose,
ex-étoile des Phillies de Philadel-
| phie. Pete Rose est un véritable
boute-en-train, mais aussi un grand
magicien du baseball, qui devrait de-

Expos.

Les amateurs de baseball pour-
ront Suivre, au petit écran de la téele-
vision de Radio-Canada, au-dela
d'une trentaine de matches

Le mardi 3 avril a4 20h30, les
inconditionnels du baseball (et les
autres) ne se laisseront certaine-
ment pas prier pour s’‘installer
confortablement devant la télé et
regarder le premier match de la sai-
son des Expos qui parviendra en di-
1. rect de |‘Astrodome de Houston.

Une seizieme année
dans le baseball majeur

venir attraction, numéro un es)

Le calendrier
des Expos

Mardi 3 avril Montréal 4 Houston 20h30
Vendredi 13 avril Philadelphie 4 Montréal 13h00
Dimanche 15 avril Philadelphie 4 Montréal 10h00
Dimanche 22 avril Philadelphie 4 Montréal 11h00
Dimanche 29 avril Montréal a St-Louis 10h00
Mercredi 2 mai St-Louis 4 Montréal 19h30
Dimanche 6 mai Montréal 4 Philadelphie- 10h00
Mercredi 9 mai Atlanta 4 Montréal 19h00
Mercredi 23 mai Cincinnati 4 Montréal 19h00
Samedi 26 mai San Diego a Montréal 16h30
Mercredi i0 mai San Francisco 4 Montréal 19h00
Jeudi 31 mai Los Angeles 4 Montréal 19h00
Dimanche 3 juin Montréal a Pittsburgh 10h30
Jeudi 7 juin Montréal a Pittsburgh 19h00
Samedi $ juin Chicago 4 Montréal 16h30
Jeudi 14 j juin New York 4 Montréal 19h00
Mercredi 20 juin Pittsburgh 4 Montréal 19h00
Mercredi 27 juin St-Louis 4 Montréal 19h00
Samedi 30 juin Montréal a Cincinnati 16h00
Mercredi 4 juillet Montréal 4 Atlanta 19h00
‘Samedi 7 juillet Houston a Montréal 16h30
Jeudi 12 juillet Cincinnati 4 Montréal - 19h00
Dimanche 15 juillet Cincinnati 4 Montréal 10h00
Jeudi 19 juillet Montréal 4 Houston 19h00
Samedi 21 juillet Montréal 4 Houston 17h380
Jeudi 26 juillet Pittsburgh 4 Montréal 19h00
Jeudi 16 aofit Montréal 4 San Francisco 19h30
Dimanche 26 aoiit San Diego & Montréal 10h00
Mercredi 29 aofit San Francisco 4 Montréal 19h00
Jeudi 6 septembre Chicago 4 Montréal 19h00
Samedi 8 septembre -Philadelphie 4 Montréal 16h30
Samedi 15 septembre Montréal a Philadelphie 16h00
Mercredi 19 septembre Montréal a St-Louis 19h00
Dimanche 23 septembre Montréal 4 New York 10h30
Mercredi 26 septembre . St-Louis.a Montréal 19h00
Samedi 29 septembre New York a Montréal 16h30

Film
«Jeux
d’espions»

Miles Kendig est un des agents
les plus expérimentés de la CIA. II
‘est «l’espion numéro un» depuis
une vingtaine d’années, quand on Jui
‘annonce qu'il doit prendre sa re-
‘traite; en fait, il en sait trop sur le
‘monde de |’espionnage.

Ce renvoi de la CIA l'irrite profon-
-dément. C’est alors qu'il décide de

écrira un livre sur les dessous de
l'espionnage international qui aura
\'effet d'une bombe dans le milieu. II
: sera aidé en cela par une riche et
os belle femme, une ancienne flamme
} de surcroit. Ensemble, ils parcour-
aS ront le monde entier, semant et ré-
| -coltant la hargne des agents dans

mettre a profit son expérience: il -

ye

tous les pays qu’ils visitent.

_ Miles cherche a gagner du temps
car, une fois l’ouvrage publié, il devra
disparaitre sans laisser de traces, a
‘pas feutrés, a la maniére des es-
‘pions... ;

Les critiques ont parlé de comédie
‘intelligente au sujet de Jeux d’es-
pions, film réalisé par Ronald Neame
et mettant en vedette des interpré-
‘tes aussi brillants que Walter Ma-
‘thau, Glenda Jackson et Ned Beatty.

Les téléspectateurs prendront
‘note que cette semaine, Télé-
‘sélection sera exceptionnellement
'présenté mercredi en fin de soirée;
‘soit le 4 avril 4 23h20.

Les chocs de la vie

«Histoire
de

banlieve»

Cet épisode de la série les Chocs
de la vie sera consacré a la toxico-
manie. On parle souvent de depen-
dance physique a un produit pour
expliquer |'intoxication. Mais les
spécialistes se sont rendu compte
qu'il s‘agissait davantage d’une dé-
pendance psychique et que la toxi-
comanie n‘était pas, autre chose
qu'une altération volontaire de la
conscience. On souligne également
que les hommes s’intoxiquent sur-
tout a |’alcool, les jeunes aux stupé-
fiants et les femmes aux médica-
ments. C’est ce dernier cas dont il
sera question a |’émission du ven-
dredi 6 avril. & 19 heures, intitulée
‘Histoire de banlieue.

‘ Nous ferons la connaissance de
‘deux femmes qui se sont droguées

durant des années et qui ont main-
‘tenant pris leur situation en main.
Ginette Gratton est agée de 43 ans.
Cette mére de deux fillettes a eu
plusieurs rechutes au cours de ses
quinze années d'intoxication. Ce-
pendant, elle ne consomme plus de

' médicaments depuis trois ans.
Quant a Ginette Thibodeau, agée de
29 ans et mére de deux gargons, elle
a subi onze désintoxications et ne
consomme plus de médicaments
depuis décembre.

René Lecavalier

et finales
de la Coupe
Stanley

La Soirée du hockey

Serons-nous témoins d'une re-
montée surprise de la part des Ca-
nadiens de Montréal? li semble bien
que les hommes de Jacques Le-
maire feront des pieds et des mains
pour s‘inscrire en finale de la Coupe
Stanley, aidant ainsi a redorer le bla-
son de l’'équipe montréalaise.

L’an dernier, les Islanders de New
York raflaient tous les honneurs
jusqu’a la recompense ultime: la
Coupe Stanley. Mais ‘l‘opposition
sera forte, cette année, et les Oilers
d'Edmonton, champions incontes-
tés de la division Connie Smythe
avec le phénoménal Gretzky a la téte
des marqueurs dela Ligue nationale,
méneront une lutte serrée aux -dé-
tenteurs de la coupe.

René Lecavalier décrira tous les
matches des éliminatoires et de la
finale. A ses cétés, nous retrouve-
rons Richard Garneau, Lionel Duval
et l'analyste Gilles Tremblay. Réali-
sation: Michel Quidoz et Jacques
Primeau.

‘Parodie

Quand le ballet
se rit du ballet

Les Beaux Dimanches présen-
tent, le ler avril & 19h30, pour la
premiére fois a la télévision de
Radio-Canada, les Ballets Trocka-
dero de Monte Carlo. Les teéle-
spectateurs sont donc convies a un
spectacle des plus inusités. Car en
effet; la troupe du Trockadero de
Monte Carlo est unique en son
genre. Pour tout dire, elle est meme
constituée d'un genre unique: le
masculin!

Mais qui sont donc ces 11 dan-

seurs qui exécutent, sur pointes et -

‘en tutu, les plus grands ballets du
répertoire? Les Ballets Trockadero
de Monte Carlo sont nés en 19744
New York. Ils ont acquis depuis ce
temps une réputation internationale.
En fait foi cette emission qui a été
enregistrée lors de leur passage a
‘Olympia de Paris al’été 1983. C'est
‘d'ailleurs & Maurice Béjart que l'on
doit d’avoir fait connaitre les Trocka-
dero aux Européens, dsabord en
‘Belgique. En Amérique, c'est Shirley
MacLaine qui a présenté la troupe
Jors d'une émission télévisée. Le
\public montréalais a eu l'occasion de
‘les applaudir 4 quelques reprises,
notamment en 1976 et 1979, a la
‘Place des Arts.

| Partout ou ils.se produisent, les
'Trockadero suscitent des réactions,
!surprennent au premier abord. C'est
‘compréhensible quand on voit ces
‘hommes prendre des allures de
danseuses étoiles et exécuter des

"jentrechats sous les regards. médu-

sés des spectateurs. Mais, passé
cette premiére réaction de surprise,
lon s‘apergoit que les Trockadero
‘atteignent leur cible. Les salles ne
irésistent pas au comique de cette

jparodie des grands ballets classi- _

ques que nous servent, a leur mode,
les Trockadero. Ce qui n’exclut pas

la rigueur et le professionnalisme
des danseurs, comme les télés-
pectateurs pourront le constater.
D‘ailleurs, voici comment le direc-
teur artistique et’cofondateur de la
troupe, Natch Taylor, s’exprime:
«Nous voulons montrer |’absurde de
certains ballets. Déchirer |'enve-
loppe de mystére qui recouvre cette
forme de danse.» Voila la raison
d‘étre de cette troupe.

Dans |’émission qui nous est pré-
sentée aux Beaux Dimanches,
nous aurons d’ailleurs |’occasion
d’entendre tes danseurs sur ce
sujet, pendant la séance de maquil-
lage qui précéde leur entrée en
scéne. Nous verrons des extraits
des oeuvres suivantes: d’abord, /es
Eaux du printemps de Rachmani-
nov; la Marche slave de Tchaikov-
ski; de Tchaikovski également, la
piéce maitresse du Trockadero, /e

. Lac des cygnes; suivra, la Fille du
pharaon, une chorégraphie de Ma-
rius Petipa; et enfin, un Pas de qua-
tre de Puccini.

Le ballet classique en prendra
donc pour son rhume avec les Bal-
lets Trockadero de Monte Carlo

a