_ East Cinema, Avec la Seiziéme, devenez «star d’un soir de monter, se passe dans une A La Seiziéme, on se prépare fébrilement 4 lancer la produc- tion du spectacle communautaire qui sera certainement l'€véne- ment théatral 1986-87 dans la communauté franco-colombien- ne. La compagnie invite donc tous ceux et celles qui souhaiteraient devenir “star d’un soir” a venir y participer. Il n’est pas besoin d’avoir fait du théatre. Il suffit d'un peu de disponibilité et beaucoup de bonne volonté. Le but de l’exercice est d’utiliser ses heures de loisirs pour s’'amuser tout en faisant l’apprentissage du théa- tre. Mais si vous avez une vaste’ expérience et que cela vous tente de la partager avec’ vingt-cing autres personnes, vous étes invité-e-s. Que vous ayez quinze ans ou cent quinze ans, ily a vraiment de la place pour tous. La Seiziéme requiert deux soirs par semaine de disponibilité 4 chaque personne qui désire jouer dans le spectacle. La production sera dirigée par une équipe professionnelle composée dun metteur en scéne, d'un assistant metteur en scéne, d’un directeur musical, d’un chorégraphe et d'un scénographe pour les costumes et les décors. Fin de Carnaval de Josef Topol, la piéce que La Seiziéme a choisi Agenda petite communauté oi les habitants fétent l’arrivée du printemps par la tenue de leur carnaval annuel. Au méme moment, le gouver- nement vient de décréter la collectivisation forcée des terres. Mais un homme, Francois Roi, refuse de céder ses biens au profit de ses enfants. C’est dans cette atmosphére de féte et. de confrontation que le drame éclatera. Josef Topol est un auteur tchécoslovaque dont les piéces de théatre sont maintenant bannies dans les pays de l'Est. Fin de Carnavalest un spectacle a grand déploiement qui nécessite une distribution de vingt-cing comédiens - . douze réles principaux et un groupe de personnages masqués qui feront la féte. Les comédiens amateurs auront la chance de mettre leur talent a exécution puisquils auront a jouer, a danser et a chanter. Si cette aventure vous passion- ne, communiquez immédiate- ment avec La Seiziéme au numéro 682-2628 et demandez Roger. Les premiéres lectures auront lieu bientét et les répétitions sur scene commence- ront dés le 5 janvier. Le spectacle est prévu pour la fin mars. Le petit thédtre de Jean Renotr (1969) est composé de_ trois “courtes comédies entrecoupées de performances trés dréles de Jeanne Moreau, qui joue le réle d'une belle chanteuse de music-hall au tournant du siécle. Toute la grace et le charme de Renoir (fils!) Mercredi 19 et jeudt 20 novembre, 19h30 au Vancouver 7éme Ave. et Commercial [ 253-5455]. French Cancan est un autre classique de Jean Renoir (1954, copie technicolor restaurée) basé sur la vie de Ziegler, fondateur du Moulin Rouge. Village Voice y voit tout simplement “la mezlleu- re comédie musicale” jamats réalisée en dehors des Etats- Unis... et l'un des meilleurs films de Renoir. Crest un _ film extraordinairement visuel quit évoque les images de limpres- stonnisme frangats.” | Mercredi 19 et jeudi 20 novembre, 21h25.au Vancouver East Cinema. Dans Les Ripoux (Claude Zidi, 1985), Philippe Noiret est un flic parisien verreux qui vit de menues rapines qui n’ont parfois rien a envier a celles des vrais truands - Un “ripoux”, c’est un pourri en “verlan” (a l’envers) . Arrive un jeune inspecteur frais émoulu d'une école de police (Thierry Lhermitte) que Noiret va rapidement initier aux réalités du métier... Une des grandes réussites commerciales du ciné- ’ ma francais ces derniéres années. Vendredi 21 au dimanche 23 novembre, 19h30 au Vancouver East Cinema. [ Titre anglais: My New Partner | Trois hommes et un couffin (Coline Serreau, 1985) continue son périple vancouvérois. Une bonne occasion (sans doute la derniére avant longtemps): de voir ou de revoir cette excellente comédie ow un adorable nourris- son bouleverse la vie de trois célibataires parisiens endurcis. Duvendredi 21 au dimanche 23 novembre au Vancouver East Cinema. | Titre anglais: 3 men & a craddle | La Bretagne a_ l/’Alliance francaise (suite) : 4 occasion de l’exposition présentée a l’Alliance francaise et intitulée Bretagne et ‘cinéma (jusqu’au 26 novembre) , quatre court-métrages seront présentés le mercredi 19 novem- bre au soir: La mer féconde, un reportage sur les pécheurs et les conchyliculteurs, _ L’ordznateur sous spt, consacré au derniéres évolutions de la voile, La Langue . bretonne, ou comment, en tuant une langue, on tue aussi un peuple et son idéntité et Plogoff, un reportage sur une manifesta- tion contre l'implantation d’une centrale nucléaire. Les deux derniers titres sont des cassettes vidéo. Al Alliance frangaise, 6161 rue Cambie [327-0201]. L’exposition des oeuvres du sculpteur québécois Edmond Lecouvie (1886-1970) devait s’ouvrir au public le vendredi 14 novembre. Plusieurs fois différée en raison de problémes techni- ques, l’exposition regroupe qua- rante-deux bateaux miniatures sculptés dans de l’ivoire de morse et de narval. Encouragé par son .ami et conseiller le docteur Louis-Alexis Déry, Edmond Lecouvie a su retracer, 4 travers son oeuvre, histoire de la marine dans le monde. Pendant toute la durée d@’Expo 86, ces piéces étaient “exposées au Commissariat géné- ral du pavillon du Québec. Le Musée maritime de Vancou- ver (1905 Ave Ogden, 736-4431) est ouvert tous les jours de 10h00 a 17h00. Lettres. arts et spectacles Serge Wilson: «E.crire est un métier solitaire» Serge Wilson, un auteur québécots [zl est originaire des Laurentides| de livres pour enfants accompagnait cette année le Salon du livre de VACELF dans ses deux derniéres étapes: Vancouver et Victoria. Nous luz avons demandé ce que cette tournée représentait pour lut. Serge Wilson: Pour moi, il ne s’agit pas uniquement de vendre des livres. C’est une excellente occasion de rencon- trer le public. Ecrire, bien sar, est un métier solitaire. Mais il faut aussi savoir étre a l’écoute. Cela permet d’ajuster le tir, d’entendre des sugges- tions, .. Je ne suis pas un miroir immédiat de ce que jentends mais il est bon parfois de sortir pour aller voir ce qui se passe. Le Soleil: Avez-vous des exemples? SW: Jadore le contact avec les enfants. Il y a quelques temps, je rencontrais un groupe d’enfants qui me posaient des questions et me parlaient d’histoires de mons- -tres. C’est de 14 qu’est partie l'idée de mon dernier livre. Ayant. choisi de mettre en scéne un monstre lacustre, je me suis également inspiré de la légende du monstre Memphré qui habitait le lac Memphré- magog. Le monstre Memphré est devenu le monstre du lac St-Ernest (voir la note de lecture en page 5). LS: Les enfants vous posent beaucoup de questions? SW: Des tas! Et nombre d’entre elles concernent la facon dont on travaille. Alors je leur explique comment jécris, puis comment j'appor- te mon manuscrit 4 Claude Poirier, mon illustrateur, qui se charge également de la mise en page. On leur présente aussi l’objet livre. On leur explique ce que c'est, com- ment c’est fabriqué... LS: Y a-t-il une facon particuliére d’écrire pour les enfants? SW. Absolument pas. Ecri- re, c'est toujours écrire. C’est toujours la méme problémati- que: construire, faire tourner un texte, une _ histoire... D’ailleurs je suis venu a la littérature pour enfants tout a fait par hasard. C'est en faisant. de la réécriture dans une maison d’édition que j'ai été amené 4 travailler sur des albums édités a partir d’une émission de télévision pour enfants. Aprés mon premier livre, il y en a eu un deuxiéme, trés vite, pour qu'il soit meilleur que le premier... et aujourd’hui jen suis au septiéme. : Propos recueillis par Charles-Henri Buffet Le Soleil de Colombie, vendredt 14 novembre 1986 - 5 «Ca n’a pas Uatr vrai. J’y crots pas!» Mimi Tinfo uin Le monstre du lac #/Saint-Ernest Cette semaine; c’est moi qui fais la critique! Je m’appelle Emilie et j'ai dix ans. Mes copines et moi, on a lu le livre quis’appelle Mimi Finfouzn, ‘le monstre du lac Saint-Ernest. Comment on l’a trouvé? Bon, Vhistoire est pas mal, c’est un peu _ le genre d’aventures qu’on a avec mes cousins pendant les vacan- ces. Une bande _— d’enfants découvrent un monstre dans un lac... L’histoire, ca peut aller. Mais il y a une chose que j'ai trouvée bizarre. Je n’ai pas tellement aimé comment les enfants parlent. Nous, entre nous, on parle jamais comme ¢a! C'est trop compliqué. Tiens, prends ce passage-la, par exemple: “_ Out, sinous t'avons demandé de venir si rapidement, explique Antoine, c'est quil est arrtvé quelque chose de fort inhabituel ce matin en face du chalet de V’oncle Edouard. Notre nouveau voisin qui habite la grande maison jaune construite derriére la haute rangée de cédres, un certain M. Durocher, prétend avoir vu UNE SORTE DE MONSTRE MARIN _ NA- GEANT AU MILIEU DU LAC!... Attends, jai noté dans mon calepin la description exacte quil nous a faite de son étonnante découverte. Mazs, avant que le jeune gargon ait eu le temps de s’exécuter, l'espiégle blondinette U'interpelle d’un air détaché. - Oh! pas la peine de lire tes notes, mon pauvre Antoine, je suis déja au courant!” Ca n’a pas lair vrai, je n'y crois pas. : Sinon, les dessins sont chouet- tes, dommage qu'il n’y ait pas la couleur. Emilie, 10 ans. Jusqu’au 16 novembre, la collection des murales qui ont revétu le déme, les parois des wagons du train transconti- nental Le Canadien. Les peintures restaurées ont été exécutées par de nombreux peintres dans les années 50. A la galerie d’art de Vancouver. histoire du Titanic racontée en francais et en is (avec une maquette de 18 pieds) au Musée maritime de Vancouver. Egalement au méme musée, visites guidées en anglais et en francais du navire St-Roch, qui a sillonné pendant de ’Arcti nombreuses années | que pour la Gendarmerie Royale , Ouvert tous les jours de 10h00 4 17h00. Tél. 666-3201. Une de 109 oeuvres de James W. Morrice, peintre, impres- sionniste tréalais, se — tient La Galerie est ouverte du mardi au samedi de 10h00 a 18h00 et le in che de 13h00 a 18h00. Exposition Ménage, film du réalisateur francais Bertrand Blier (titre francais: Tenue de soirée) passe en version origi (sous-titres anglais) au Bay Theatre, rican (685-9822) a 19h30 et Le Déclin de 'empire américain, film t de Denys Arcand, est’ projeté sur 1’ écran du Royal Centre, 1055 W. Georgia a 13h15, 15h15, 17h15 19h25et 21h40