a ne OE nr nea OT Te ne A nN a NN ee INfoRMATION Reponse a Sébastien Paul Adib Monsieur Adib, Dans votre lettre adressée a madame Kristina Liljefors, Directrice générale en matiére d@emploi au service fédéral du développement des ressources humaines 4 Ottawa, vous faites état de plusieurs points a revoir dans le systéme d’emploi au Canada. Dans ce méme envoi, vous dites que vous avez eu l’honnéteté d’interrompre votre adhésion a un club de recherche d’emploi aprés un jour seulement car «le contenu de la formation est nul dans sa quasi totalité et ne répond pas a mes aspirations». D’abord, juger de la validité dune formation de trois semaines en ayant assisté qu’a la premiére journée ne vous place pas dans une position de choix pour tenir de tels propos. Cela se passe de commentaires. De plus, si cette formation ne répond pas a vos attentes, ce n’est pas le cas pour la plupart des gens a la recherche © d’unemploi a quielles’est adressée depuis 1982. Si, pour vous, recevoir aide et assistance dans la facon de s’y vitae et des cartes d’affaire fonctionnels et efficaces n’est pas important, pour plusieurs c’est nécessaire. «Le club et ses animateurs m’ ont donné, malgré une période de temps limitée (trois semaines), les outils nécessaires pour affronter un marché de Vemploi que je connaissais a peine. Aprés trois semaines, je me retrouve avec un curriculum vitae en frangais et en anglais, rédigé et présenté sous une forme trés professionnelle, en plus d’une carte de présentation qui s’avére étre trés utile. Le tout jumelé aux exercices du club qui m/’ont donné I’occasion de bien cerner le domaine d’emploi dans lequel je veux axer ma recherche». S.C, ,Attaché Politique, Canadien Si, pour vous, bénéficier d’un service de traitement de texte, de reprographie et de traduction (dans lecas des clubs francophones offerts par Educacentre) pour la production de ces documents ne vaut rien, pour beaucoup, c’est essentiel. «illest tellement plus facile de faire une bonne recherche lorsque l’on a tous ces services & portée de la main (conseillers, traducteurs, téléphones, photocopies, etc).» S.A., Administrateur, Canadien 2 - Le Soleil de Colombie-Britannigue, vendredi 3 février 1995 Si, pour vous, avoir Popportunité de savoir comment se préparer 4 une entrevue et avoir la chance de voir le résultat sur bande vidéo dans le cadre d’exercices filmés est superflu, pour tous les participants et toutes les participantes, c’est trés formateur et cela augmente énormément les chances qu’ils ont d’obtenir un emploi. Si, pour vous, se préparer, par des techniques et des exercices d’appel téléphoniques, a attaquer le marché des emplois qui ne sont pas affichés dans les centres d’emploi ou dans les journaux, c’est a dire 85% des emplois disponibles, représente une perte de temps, pour la plupart, c’ est une révélation. «Mon approche, trop différente, et mon manque de connaissance du marché et dela réalité anglophone, m’empéchaient de trouver du travail. J’ai pu, grice au Club, comprendre beaucoup mieux le marché de I’emploi local. Les techniques utilisées par le Club pour rechercher un emploi m’ont donné des réflexes que je garderai pour I’avenir, lorsque j’aurai A rechercher d’autres emplois ». B.C, Graphiste Professionnel, francais «Le club m’a, entre autres choses, apporté un réconfort moral, la possibilité d’un réseau de contacts ainsi qu’un support technique trés_ efficace (rédaction de C.V., fax, photocopies). Il m’a notamment appris 4 mieux me préparer aux entrevues et aux communications téléphoniques _etAexplorer de facon exhaustive, le marché de |’emploi» L.G., Pharmacienne, Algérienne Enfin, si pour vous, bénéficier du support d’un groupe de travail et de ses conseillers et animateurs, dans une démarche pas toujours facile et souvent trés dévalorisante, n’est que nullité, pour la presque totalité, cela représente la clef du succes. «Ces quelques mots pour vous dire que vous avez droit 4 toute ma gratitude pour avoir su me donner le courage qui petit & petit s’estompait et pour avoir transformé un fardeau ardu en une tache agréable». F.R, Chef exécutif, Belge «Etant francophone vivant dans un_ milieu anglophone, il est parfois difficile de trouver un support moral et un encouragement, surtout lorsque !’on est 4 la recherche d’un emploi dans un milieu ou la langue est souvent un défi. On se sent moins isolé et on peut commencer ainsi A étabir des liens d'amitiés et des contacts qui seront surement bénéfiques, non seulement pour le présent mais également pour le futur. J.CN., Contréleur financier, Vi : Les clubs de recherche d’emploi, c’est aussi un taux de placement qui se situe autour de 70% a 80% dans les trois mois suivant la formation. Ces chiffres dépassent méme les 80% dans le cas de certains clubs franco- phones. En février 1994, par exemple, 82% des participants et des participantes au club d’emploi ont trouvé un emploi, et ce, dans le champs de leurs intéréts et formation. Deplus, mémesilamajorité _ aux clubs francophones sont des québécois dans 65% des cas, 28% des autres proviennent de l’extérieur du Canada (France, Belgique, Asie, Afrique, Pays Arabes). Il va donc sans dire que les clubs de recherche d’emploi répondent 4 un besoin et une nécessité pour la plupart des gens qui, Aun moment donné de leur vie professionnelle, se retrouvent en situation insécurisante de recherche d’emploi. «Maintenant, je me fixe des objectifs réalisables, et je posséde les bons outils pour y arriver grfce au Club, et par le fait méme, je suis plus confiante au sujet de mon avenir professionnel en Colombie- Britannique.» E.C, Designer, Canadienne «Le Club renseigne sur les habitudes spécifiques de la région en matiére de procédures de _ recherche d’emploi. Il donne un apercu complet des réalités économiques de la province, et donc des secteurs économiques vers lesquels s’orienter. Il facilite aussi la premiére intégration du nouveau venu dans le milieu (discussions en groupe, candidats de toutes origines et de_ toutes formations).» _J.M., Gestionnaire import-export et Toutes ces personnes, monsieur Adib, ont bénéficié de ce programme de recherche d’emploi, de ses techniques, de son support technique, et de la motivation et de Vesprit de groupe qu’il suscite. Sans doute parce qu’elles ont eu la persévérance et la lucidité d’y assister... plus qu’une journée. Diane Chevalier LES ETUDES POSTSECONDAIRES ET LA REFORME AXWORTHY... Coordonnatrice du Service de Formation en Emploi et toutel’équipe du Club d’emploi Cible 4 Educacentre, 1575, 7éme avenue ouest, Vancouver, C.-B, V6J 1S1 Tél : 736-6112, Le prochain club de recherche d'emploi «cible» aura lieu du 13 février au 10 mars 1995. Le Président-directeur : Jacques Baillaut © Rédactrice en chef : Héléne Peronny Infographisme : Suzanne Bélanger Ltée. No 0046. - TPS No R 103242624 Impression : Horizon Publications OPSCZSM Membre de [Association _ ABE = de la presse francophone SSeS SS Fondation Donatien Frémont, Inc Le seul journal en frangais a I'ouest des Rocheuses "SANS PEUR NI FAVEUR" Administration et gestion : Sandrine Lejeune Correspondant national : Yves Lusignan (Agence de presse francophone) Collaborateurs : Claudine Lavallée, Marielle Croft, Catherine Lannoy. Collaborateurs Arts et spectacles : Sara Léa, Nigel Barbour, Marie Michaud, Yvan Brunet, Louis Anctil, Stéphane Maher. Ouverture du journal : 9h a 17h, du lundi au vendredi Toute correspondance doit étre adressée au Soleil. 1645, 5e¢me avenue Ouest, Vancouver, C.-B., V6} INS. Tél : (604) 730-9575. Fax : (604) 730-9576. L'abonnement annuel coite 25$ au Canada, 55$ 4 I'étranger. Le journal Le Solefl de Colomble-Britannique est publié par Le Soleil de Colombie Enregistré comme courrier de deuxiéme classe. 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