Bay INFO-PARENTS Snr en, LES DIX PRINCIPAUX AVANTAGIES 4g Le regroupement des effectifs scolalires AVANT Les neuf commisssions scolaires qui géraient les écoles francophones fonctionnaient de fagon isolée. Elles se concertaient donc trés peu a propos des écoles francophones. Les trois conseils scolaires franco- phones que gérent les écoles franco- phones peuvent plus facilement se consulter, se concerter et jouer un réle plus actif. i @ La représentatlivité AVANT La francophonie, en tant que groupe, n’était pas représentée au sein des commissions scolaires. Tous les conseillers qui siégent au conseil scolaire francophone de_ leur région sont élus par des parents dont les enfants fréquentent les écoles frangaises. Graduellement, tous les francophones pourront voter lors des élections scolaires. 3.) Le processus déclisionnel Les décisions prises par les commis- saires scolaires au sujet de l'éducation en frangais pouvaient étre grandement influencées par des considérations extérieures comme... ... leur effet sur les programmes anglais; ..leur effet sur les programmes d’immersion; ...’opinion des électeurs anglophones. Les facteurs suivants auront plus de poids lorsque les conseillers francophones prendront une décision: -la compréhension des besoins éduca- tifs spécifiques des éléves francophones; -le souci de leur bien-étre; -lopinion des électeurs francophones. 4.) L’utilisation des établissements AVANT Les décisions étaient prises par des anglophones, souvent plus sensibles aux besoins de la majorité. Toutes les décisions sont prises par des francophones en fonction des besoins de la communauté et des éléves francophones. 5.) La promotion du programme ‘Laresponsabilité de promouvoir l’école francophone était généralement laissée aux comités de parents. La promotion du programme est une des responsabilités importantes du conseil scolaire francophone. 6.) L’affectation des fonds ll était parfois difficile de savoir sil’Ecole francophone recevait et utilisait toutes les subventions auxquelles elle avait droit, puisque c’était la commission scolaire qui recevait ces subventions. Les priorités budgétaires n’étaient pas nécessairement celles des francophones. La répartition des fonds destinés aux écoles francophones est faite par des francophones. Les fonds disponibles sont pergus et pleinement affectés a l'éducation frangaise. : & La politique culturelle et lingulstique ll n’existait aucune politique culturelle et linguistique officielle promulguée par le ministre. Celle qui prévalait avait souvent été élaborée parles enseignants et par les directeurs d’école, sans l’appui continu et formel des commissions scolaires anglophones. Les conseils scolaires, avec l’appui des parents et des directions d’écoles, 3 peuvent établir des politiques claires au sujet de la vie culturelle et linguistique a ’école. Tous auront la possibilité de participer a I’élaboration et a application de ces politiques. 8.) Le préscolaire AVANT La majorité anglophone ne pergoit pas le préscolaire comme une phase néces- saire de la préparation linguistique de l'enfant. Pour les francophones, le préscolaire est un élément important de recrutement, d’accueil et de francisation. Ces considéra- tions peuvent amener les conseillers francophones a prendre des décisions différentes de celles des commissaires scolaires anglophones. 9.) La participation des parents AVANT En plus de participer a la prise de décisions, par l’intermédiaire des comités de parents, les parents organisaient des campagnes de financement et exergaient des pressions politiques. Méme s’ils avaient droit de vote, la probabilité qu’ils puissent élire un francophone comme commissaire scolaire demeurait extremement faible. lls continuent a participer aux activités des comités des parents, votent pour les conseillers scolaires de leur choix et peuvent eux-mémes se porter candidats pour siéger au conseil. Leur opinion risque d’avoir plus de poids auprés des conseillers scolaires qui sont tous des francophones. Laparticipation des parents est donc vécue différemment. @ La qualité de services AVANT Comme le précise un jugement rendu par la Cour supréme en 1990, «les minorités linguistiques ne peuvent pas étre certaines que la majorité tiendra compte de toutes leurs préocupations linguistiques et culturelles». Les autorités invoquent souventle petit nombre d’éléves francopho- nes pour justifier ’insuffisance de services. Avec la mise sur pied de leurs propres conseils scolaires, les francophones sont en meilleure posture pour répondre aux besoins éducatifs de leurs enfants et leur assurer une éducation de qualité quis’inscrit dans une stratégie de modernité.