tee? a Campagne de désinformation de |’A.P.E.C. _taF.F.C. ir laissé pendant de mois les extrémistes de VAPEC (Alliance for the Preservation of English in Canada) répandre leur fiel anti-francophone et __anti- bilinguisme a travers tout le pays, la Fédération des Franco- Colombiens, dans la foulée de la FFhQ, entend désormais attaquer de front cette organisa- tion qui, cette fin de semaine, se réunissait a Parksville pour justement donner une dimen- sion provinciale aux . douze chapitres qui existent actuelle- ment en Colombie-Britannique. «Qui aurait cru qu'un groupe marginal comme I’APEC allait connaitre une telle croissance», a déclaré la présidente de la FFC, Marie Bourgeois qui a reconnu que la Fédération avait commis l’erreur de le sous- estimer. «Nous avions choisi d‘ignorer ces groupes pour ne pas leur faire de publicité. Leur répon- dre, c’était rendre crédible et légitime ce quiils disaient», a ajouté Marie Bourgeois qui estime maintenant que c’est justement l’absence d’un mes- sage contraire qui a permi a APEC d'orchestrer sa campa- gne mensongére contre le bilinguisme et la dualité canadienne en Colombie- Britannique et dans |’ensemble du pays. ; En vue d’endiguer les menson- ges véhiculés par ces groupes, la FFC entend désormais devenir plus visible sur la place publique et saisir toutes les tribunes, tous les forums et. toutes les occasions suscepti- bles de lui permettre d’arréter la campagne de. désinformation menée par |’APEC. Pour ce faire, la FFC compte préparer une stratégie d’infor- mation et de formation de ses associations-membres pour qu’elles puissent efficacement répondre aux attaques et aux campagnes mensongéres de "APEC dans leurs régions respectives. Il s’agit, a expliqué en substance Marie Bourgeois, de rétablir les faits, de les remettre dans leur contexte, c’est-a-dire de dresser le juste portrait de la situation des minorités linguistiques et les couts réels du bilinguisme. En plus de mener une campagne de soutien aux associations francophones tou- chées par les actions de |’APEC, la FFC veut resserrer les liens avec tous les groupes qui partagent une vision commune du pays, c’est-a-dire tous ceux qui croient que les minorités de langue officielle ont une importance au Canada. Cela signifie qu’elle entend rallier non seulement les anglophones qui sont favorables a la dualité canadienne, mais également toutes les autres minorités de Colombie-Britannique. Marie Bourgeois a souligné qu’elle était inquiéte du fait qu’il soit dorénavant socialement acceptable d’éliminer le fait frangais al’extérieur du Québec. «Le francais a /a maison ou au Québec mais pas ailleurs au pays va-contre ma vision du Canada et contre celle qu'une majorité de Canadiens ont de leur pays», a_ précisé la Présidente de la FFC qui croit que les attaques contre le fait francais qui sévissent actuelle- ment au Canada seront suivies par d'autres, notamment a |’'adresse des minorités visibles et des groupes religieux. ~~ passe alVoffensive Par ailleurs, reconnaissant que le premier objectif de l'accord du lac Meech est de réintégrer le Québec dans la constitution canadienne, la FFC a déclaré qu’elle avait le devoir d’appuyer |’accord. Dans sa déclaration officielle, laFFC souligne qu'elle a obtenu des garanties du Premier Ministre du Canada, a savoir que la question des minorités de langues officielles serait placée a l’ordre du jour de la ronde de négociations constitu- tionnelles suivant la ratification de |’accord. «L’accord actuel sans proces- Sus paralléle est probablement mort», a déclaré Marie Bour- geois qui estime cependant qu'il faut favoriser la poursuite du processus constitutionnel. «Reconnaissant le besoin de tourner la page dans | impasse constitutionnelle, la FFC de- mande a tous /es premiers ministres du pays d’appuyer ou de maintenir l’appui déja accordé a /Accord du lac Meech» a précisé Marie Bour- geois. : A cet appui, la FFC demande lamise sur pied d’un processus permettant de traiter la question des minorités de _ langues officielles; des questions tou- chant |’égalité des femmes; du statut des territoires; de la réforme du Sénat et des droits des autochtones. La FFC a également tenu compte du ‘fait que Colombie-Britannique a. déja donné son accord a Meech. an la = SO evs Hebdomadaire: Courrier 26éme classe Second Ciass Mail ino. 0046 VOL. 22, NO. 42 VENDREDI, 2 MARS 1990 BELVEDERE « i Grorcé Qensnaw Hen «Puis-je te demander ce qu'il y avait de mal avec l'autre pancarte?» La chronique de La fille d’un de mes amis lui a demandé d épeler «flamant rose». Sans réfléchir, il arépondu: «“F, L, A, M, A, N, D». Il avait une bonne excuse: son parrain est belge. Réflexion faite, non, ce n’était pas une bonne excuse, puisque son parrain n'est pas flamand, mais wallon. Oncle Archibald Certaines personnes sont plus distraites que la moyenne. «Le corps du Christ», adit le prétre en donnant I‘hostie a une dame; «Merci», a-t-elle répondu. Probablement surpris, le prétren'apas eu laprésence d esprit de répondre: «il n'y apas de quoi». : Oncle Archibald PREC ‘ an Jean-Claude Boyer poursuit son petit bonhomme de chemin en Hollande. Cette semaine, il visite La Haye et Rotterdam. Photo: Miniatures Madurobam, la plus grande attraction touristique de La Haye. Suivons-le page 13. id NAME Sate eats es