"J'ai été Louveteau quand j'avais 7 ans. C'était dans le diocése de Gravelbourg, en Saskat- chewan. Ensuite, j'ai été Eclaireur. Avant de quit- ter la Saskatchewan, j'avais emmené les Louveteaux faire un camp et J'avais beaucoup aimé cette expérience. J'étais pas mal géné a I'époque, un peu timide. Malis a mesure que le temps passait, chez les Scouts, J'apprenais ad me dégéner et ad me débrouiller. C'est une des premiéres choses que l'on apprend aux jeunes, la débrouillardise. Donc, J'avais bien envie de commencer Ie mouvement ici, en Colombie-Bnitannique, parce que Je trouvais que ¢a apportait beaucoup, que ¢a permettait de se connafitre soi-méme tout en faisant beaucoup d'activités. Jai toujours aimé les enfants, les jeunes; j'ai toujours eu de Ia facilité a leur apprendre des choses, @ les faire rire. Dans les unités, il y avait un temps pour jouer et un temps pour apprendre. Alors, méme si, quelquefois, j'étais strict, les jeunes appréciaient tous les bons moments et ils s'en souviennent encore. Et puis l'amitié fondée avec les animateurs, ¢a ne se décrit pas, c'est quelque chose de trés précieux. Méme aprés 40 ans, on s'en parle encore !" Cette histoire a commencé avec cette petite phrase: "On ne peut rien faire sans aide"... —— 7 — a lil ll était une fois un Ti-Jean Lambert ............00. "On ne peut rien faire sans aide..." Alors Jean Lambert, qui avait vécu le scoutisme dans sa province natale, s'est demandé ou il pourrait bien s'adresser pour former des unités ici, en Colombie- Britannique...il y avait déja les scouts anglophones, la Boy Scouts, qui était déja active et ce, depuis bien des années, mais Jean désirait mettre sur pied un mouvement francophone et catholique. I] est entré dans l'Ordre des Chevaliers de Colomb, numéro 3239 a Maillardville, le seul conseil francophone en Colombie- Britannique, en 1952. Il pouvait donc rejoindre un bassin d'animateurs potentiels et, de plus, obtenir une aide financiére, parce qu'il lui fallait des garanties...il fallait qu'un groupe se porte garant de cette nouvelle or- ganisation. On lui avait dit "Ca ne peut marcher, ¢a te prend un aum@6nier !", ce a quoi il a répondu que ce serait des laics qui s'en occuperaient, des Chevaliers de Colomb, aidés par des prétres. Et voila comment tout a commenceé...parce qu'il y avait des gens autour de lui qui partageaient son réve, parce qu'il était convaincu que cela était possible...et que c'était tout un défi a relever ! Far macy years Maillardville Council No. 3290, British Co- lumbia, has sponsored*a Bay Scout troop. Recently three farmer Scouts jomed the Ceuncil. Shown with Brother Jean Lambert, founder ef the traop, are Jules ‘Charpentier, Rav- mond Gareau, and Rene Rougeau.