Information Dossier constitutionnel Pas de carte maitresse pour la francohponie Avec le retour du Québec, la reprise des négociations constitutionnelles pourrait prendre différentes tangentes. Méme si le premier ministre Brian Mulroney a réussi a convaincre le Québec d’assister le 18 aout a sa premiére «vraie» conférence constitutionnelle depuis I’6chec du lac Meech, il n’en est pas au bout de ses peines pour autant. dvenant une impasse, Brian Mulroney a indiqué sans équivoque qu’il allait lui- méme prendre les choses en main sans toutefois préciser le temps qu’il alloue aux joueurs pour quills arrivent a s’en- tendre sur les offres faites au Québec. “Je n'ai pas de date péremptoire, iln’y a pas de délai imparti dans mon esprit, mais de toute évidence, le temps passe”, a-t-il précisé a la horde de journalistes venus le rencontrer au sortir d’un entretien avec son cabinet. Et de rajouter, “a défaut de quoi, je serai obligé de consulter les chefs de l’Opposition et de poser un geste.” Vers une action unilatérale d’Ottawa? En d’autres mots, Brian Mulroney pourrait faire volte- face et y allerd’offres unilatérales sans un appui nécessaire de la part des provinces. Ce pari quelque peu risqué devrait mener a un référendum national, sinon une élection référendaire, dans le but non avoué de faire inflé- chir les provinces récalcitrantes. C’est cette stratégie que préfére le cabinet Mulroney. C’est ce que avance Philip Resnick, professeur en sciences politiques a |’Université de la Colombie-Britannique. “C’est une stratégie trés dangereuse,” souligne-t-il. Selon lui, cette démarche du gouvernementsonne faux. “// aurait pule faire aprés (l’accord du lac) Meech... méme avant! C’est du calcul politique. De toute fagon", s’empresse-t-il d’ajouter, “le gouvernement seul n’est pas capable d’agir; il ne dispose pas du pouvoir pour faire les changements constitutionnels, pas plus que les provinces, d’ailleurs.” On réglera d’abord le cas du Québec Une telle action unilatérale de la part d’Ottawa est fort improbable croit le politicologue Jean-Guy Quenneville de éditions Prise de parole. En prime avec votre abonnement d'un an, recevez un livre des a Operation Quart de siécle Offres spéciales Abonnez-vous ou réabonnez-vous pour UN AN et recevez un livre de votre choix ENCORE MIEUX UN ABONNEMENT POUR DEUX ANS VOUS DONNE DROIT A: UN LIVRE GRATUIT UN CERTIFICAT DE FIDELITE UNE CHANCE DE GAGNER UN VOYAGE POUR DEUX A QUEBEC Coupon d'abonnement et livre gratuit Faites-nous parvenir un chéque de 25$ (un an) ou _ $45 (deux ans) pour votre abonnement au journal et recevez gratuitement un de ces ouvrages des éditions Prise de parole. \\ suffit de remplir ce formulaire. = l’Université de la Saskatchewan. “Ence moment, on ne peut jouer contre les provinces,” explique- t-il. “Si on ne peut s’entendre sur la question, on peut s’entendre sur un délai.” Selon lui, les premiers ministres des provinces, des territoires, ainsi que les représentants du fédéral et des autochtones pourraient en venir a un consensus autour de la question du Québec une fois pour toutes alors que les autres dossiers en litige seraient reportés. La question autochtone serait discutée seulement aprés que la notion de gouvernement autonome ait été clairement définie alors que le cas du sénat serait repoussé de cinq ans, selon Jean-Guy Quenneville. Ace propos, un modéle de sénat “temporaire”, d’une durée de quatre a cinq ans, serait déja a l’étude. Celui-ci garantirait 24 siéges au Québec et a 1’Ontario, quatre a |’Ile-du-Prince-Edouard et dix pour toutes les autres provinces. Les sénateurs seraient nommés par le premier ministre 4 partir de listes soumises par les provinces ou encore ces derniéres pourraient opter pour 1’élection deses représentants 4 la chambre haute. Les francophones n’aiment pas ¢a De toute évidence, les francophones hors Québec, qui ne sont pas conviés a la table de négociation - pour |’instant du moins -, préférent que le fédéral agisse de pair avec les provinces. Sans cela, ils ne disposeront pas des meilleurs atouts, du'moins le pensent-ils. . Pas question de se fier sur Ottawa, qui a déja négocié a la baisse les acquis des commu- nautés francophones afin que Québec assure sa présence lors des discussions officielles, selon Marie Moreau, conseillére en matiére constitutionnelle pour l’Association canadienne- francaise de 1’Alberta. Les francophones ne peuvent pas se passer des appuis de certains premiers ministres provinciaux, dont celui de Frank McKenna du Nouveau-Brunswick. “On perd tout a fait le contréle de la situation,” lance |’avocate. Tout n’est pas joué pour les Franco-Canadiens, estime Jean-Guy Quenneville. “C’est une carte qui n’est pas complétement jouée. Il peut y avoir des gains, probablement pour contrebalancer quelque chose d’autre,” dit-il en parlant de la clause Canada, qui contient le principe de dualité linguistique si cher aux minorités de langue officielle. : D/’autre part, pour Philip Resnick, “le statu quo, ce serait déja pas mal.” D’aprés lui, une restructuration du Canada pourrait seulement sauvegarder les droits des minorités francophones, 1a ot: celles-ci sont importantes. APF FOYER MAILLARD Loew aa cet : Nom: = . Choisissez parmi Rares “ , : : 1- L'inspecteur Martin de Lousie entre dgccuel Soins prolongés Lebel (récit jeunesse), wae Service infirmiers 24 heures sur 24 . ‘Obo in de Daniel ete Personnel bilingue 2-L msawin de Danie Omar g Poliquin (roman) Encerclez votre choix: 1 2 3 3- Architecture francaise en [1 Ci-joint un chéque Ontario de Karen Stoskopf tat Seneed ma see's es Menifee. _ Bed & Breakfast offert (étude). ee 25,00$: Nuit et petit déjeuner Retournez a: Le Soleil de Colombie, 980, rue Main, Vancouver, C.-B. V6A 2W3 ou 34,00$: Nuit et trois repas téléphonez au 683-7092. 1010 AVENUE ALDERSON MAILLARDVILLE, C.-B. V3K 1W1 Tél: 604-937-5578 (ise cides emma leer, Tat ne Le Soleil de Colombie Le tirage au sort des prix dont le voyage 4 Québec aura lieu en avril 1993 lors d'une soirée commérorative marquantle 25éme anniversaire du Soleil de Colombie. Dans |'édition du 7 aoit, la publicité pouvait laisser sous- entendre que chaque abonnement de deux ans donnait droit 4 un voyage au Québec. Mais un abonnement de deux ans danne seulement une chance de participer au concours pour remporter un seul voyage pour deux 4 Québec. Le Soleil présente ses excuses pour tout malentendu qu'aurait pu entrainer cette erreur de formulation. < Vendredi 21 aoit 1992