agate st 12, Le Soleil de Colombie, 30 Avril 1976 Sous le projecteur Par Michel MONNET Un titre imposant, une grande responsabilité, l’avantage de joindre la jeunesse et la fermeté et, par dessus tout, deux qualités nécessaires 4 son poste: le calme et la sérénité. Voici M. Jean Riou, directeur de la Fédération des Franco-Colombiens. . Q - Pour bien savoir qui nous sommes, que faut-il dé- signer par le mot francophone. R - Il faut appeler francophones ceux qui participent 4 notre culture ainsi que ceux qui participent de notre race. Q - Quelle est la date de la prochaine assemblée de la Fédération. : R - Les 22 et 23 Mai, 4 Victoria. Q - Quels en seront les points importants et pourquoi. R - Au niveau de l’éducation, ce sera-l’enseignement en francais, parce que, d’une école bilingue, sortent en général, des éléves de culture parlant frangais. Q - Prévoyez-vous d’autres réformes. R - Des changements de structure au niveau régional pour augmenter. la participation des groupes 4 la Fédération. Q - Que pensez-vous de la représentation individuelle des membres de groupes. R - Tous les membres d’un groupe peuvent devenir mem- bres de la Fédération moyennant $6.00, ce quileur donne droit A un délégué par 10 membres et un abonnement au journal Le Soleil. Q - Y a-t-il d’autres avantages pour les groupes. R - En plus de pouvoir se servir du Soleil comme moyen d’informations, le droit d’étre représenté et de partici- per a la structure de la Fédération. Q-- Quels sont les avantages de la Fédération pour la francophonie. R - La Fédération défend les intéréts de la minorité francophone. Nous avons obtenu des services bilingues dans certains bureaux fédéraux et provinciaux. Nous allons obtenir la télévision et nous aidons les groupes dans toutes leurs démarches. : Q - Etre francophone nous donne des droits, cela nous donne-t-il des devoirs. R - Pour ceux qui sont nés francophones, ce n’est pas un choix; sans doute doit-on défendre sa langue et sa cultu- re, comme son pays et sa civilisation, mais, pour les autres, c’est une conviction. a " Q --Quand vous étes devant un probléme difficile 4 ré- soudre, prenez-vous la solution la plus facile ou celle qui engage le plus votre responsabilité. R - Je prends toujours l’entiére responsabilité de mes actes, méme s’il peut y avoir des risques. : Q - Vous étes aussi membre des conseils de quartiers, pacts sont, dans ce cas, vos devoirs et vos responsabi- ités. R - Le seul devoir qui nous reste aprés les récents changements gouvernementaux, c’est d’agir comme con- seiller, mais absolument sans aucun pouvoir. Q - Le fait que vous soyez directeur de la Fédération vous transforme-t-il parfois en bouc émissaire lors- que quelque chose ne va pas. R - . .Qui; quand il se passe quoi que soit dans la francophonie, toutes les questions et reproches atter- rissent sur mon bureau. = Q - Que faites-vous passer en priorité, la charité ou la justice. SON compte étant a découvert, un de mes amis vivait depuis quel- ques semaines sur les avances que lui consentait aimablement sa banque. Mais bientdt il recut une petit note ainsi congue : « Cher monsieur, nous vous serions trés reconnaissants de bien vouloir revenir 4 l’ancien systéme en vertu duquel c’était vous qui placiez de l’'argent chez, nous. » FEC: EN ROUTE VERS LE CONGRES Cette année, le Canada Francais va mettre en vedette la situation des franco-colombiens devant ses repré- sentants et devant le Gouvernement de la -Colombie. — - Des projets de recherche et information sur 1’éduca- tion frangaise feront l’objet de recommandation prés du Ministére de 1’Education de C.B. - - L’ACELF tiendra- pour la lére fois son Congrés 4 Vancouver sur les questions scolaires de—la C.B. - _ L’Assemblée générale FFC qui se tiendra 4 Victoria les 22 & 23 mai, élira un nouveau ~—_-vice-président et 4 conseillers: au-Conseil général - ie La FFC a besoin des talents de tous les francophones qui ont du temps et de l’énergie, de l’expérience per- sonnelle ou une connaissance des organismes com- munautaires francophones. Un formulaire de candidature a paru dans le ‘‘Soleil’’ de la semaine derniére. - ne oe jEnfants (4a12 ans): Le” prix mins de Fers. On R - La justice. : Q - Vous avez été parmi les fondateurs du groupe Les Francophones CB; comment cela s’est-il produit. R - A la suite d’une rencontre avec M, Chennol et, sur sa demande, j’ai fait passer une annonce dans le So- leil. Cette annonce a été 4 la naissance du groupe. Q - Vous avez aussi été président de ce groupe. Quel- les réalisations avez-vous obtenues. R - Création de comités pour partager les taches , pre- “miers camps de vacances, premier rallye automobile. Q - Votre menu préféré. R - Fruits de mer, terre frites. Q - Le mot courage a de nombreux sens. Quelle en est votre définition. R - Avoir peur et agir quand méme. Q - Aprés une journée harassante, vous rentrez a la maison; quels sont vos premiers gestes. R - Aprés avoir embrassé ma femme et mes enfants, je m’assieds un instant pour caresser ma chienne. Q. - Votre artiste préférée~ et. dites-nous pourquoi. R - Pauline Julien; pour moi c’est une artiste avec un grand A, Q - Pour vous détendre, quel est votre passe-temps fa- vori. R - La lecture avec un fond de musique douce. Q - L’ambition étant 4 mon avis une qualité, la possé- dez-vous. : R - Vu sous cet angle, je suis ambitieux car j’aime montrer ce dont je suis capable. Q - Nous avons tous un plat que nous détestons parti- culiérement. Quel est le votre. R - Les petits pois; je n’en mange quelques-uns que par politesse vraiment absolue. Q - Votre situation vous oblige 4 fréquenter de nom- breuses personnes; ne .vaus sentez-vous pas par- fois un besoin d’isolement. R - Cela m’est nécessaire pour récupérer et me re- trouver. - Q - Quel est pour vous et votre femme le sens du mot vacances, R - Seretrouver dans la nature, entiérement libérés de toute contrainte ou corvées. set : Q- Quand vous allez au restaurant avec votre femme, prenez-vous des menus. différents. R - Oui, cela nous arrive assez souvent. Q - Partant du principe que les couples qui s’aiment se disputent, qui de vous deux revient le premier. R - Celui qui le premier en a l’occasion. Q - Vous disputez-vous avec vos amis. R - Rarement, car-il n’est pas dans ma nature de me flisputer. r : bifteck de cheval et pommes de Vous pouvez ajouter, chers lecteurs, que de 1’avis de Mme: Riou, son: mari a le défaut de ne pas assez parler et que sa plus grande qualité est le loyalis- me, c’est-4-dire la fidélité en amitié. C’est pourquoi nous pouvons faire confiance au jeune et dynamique directeur. de la Fédération, sachant qu’entre ses mains, la francophonie_aura un brillant avenir. seil privé “eee —_ EURAILPASS Etudiants {en bas de 26ans) : $195.00 pour 2 mois Adultes: 21 jours : $180.00 {EURAIL PASS est mois : ; ; fact : toes 4 Nationale des Che~ - peut visiter 13 pays, Ginette Pelletier | 263-2488 |L’ACENCE DE VOYAGES AU SERVICE DE LA COMMUNAUTE FRANCOPHONE | S. JORDAN & SONS TRAVEL AGENTS 8722 Granville & 7le avenue TECHNOLOGIE L’'AUTOMATISME DANS L’ASSEMBLAGE PAR SOUDURE FRANCE -- La compétivi- té, l’accroissement des cadences, Jl’abaissement du coat, l’humanisation des taches, conduisent les in- dustries de pointe telles celles pour la construction automobile, 1’électro-mé- nager, etc. .A utiliser des solutions techniques au- tomatisées d’une trés grande fiabilitée. »Ainsi, dans la construc- tion automobile, l’assem- blage de carrosseries se fait A l’aide de machines dont l’automatisme- est trés poussé, permettant d’obtenir des cadences de 2 véhicules-minute et plus, fabrication dans laquelle l’intervention manuelle est extrémement réduite. La société frangaise l’E- lectromagnétisme-SBF a résolu le probléme 4 l’ai- de de machines 4 soudera points multiples et de pinces mécanisées . per- mettant de réaliser si- multanément plusieurs di- zaines et méme plusieurs centaines de points de sou- dure. Les applications de ces ty- pes de mateériels sont mul- tiples et peuvent résoudre la plupart des problémes d’assemblage par soudure non seulement dans la construction automobile et l’électroménager, déjA cité, mais aussi dans la fabrication des camions, de treillis A bétons, de radiateurs de chauffage en acier, de réfrigérateurs, de bougies d’allumage, - etc... DOSSIER EDUCATION SUITE DE LA PAGE 9 fait qu’elle portait atteinte 4 l’usage du frangais com- me langue d’enseignement. On en appela au Parlement Fédéral et devant le Con- 4 Londres. Ces tentatives furent vouées A l’échec. En 1896, un compromis intervint: on refusa de reconnaftre les écoles séparées et de fi- . nancer les institutions pri- vées, mais l’enseignement et la pratique de la re- ligion , ainsi-que l’usage limité du frangais étaient autorisés et laissés 4 la discrétion des ~ autorités scolaires locales. A u Manitoba, le Ministre de l’Education dirige son Ministére et, depuis 1971 , le Ministre des Affaires _collégiales et.universitai- res estcharge d’unminis- tére distinct. Le financement des écoles , publiques primairesetse-_ condaires est assuré par 2 ‘sources: les taxes munici-" pales et les subventions_ gouvernementales. Les ta- xes scolaires sont préle- vées par \l’autorité mu- nicipale chargée de l’im- position et elles sont ver- sées. aux conseils scolai- res.