li Bulletin clinformation concemant le Syndrome respiratoire aigu sévere (SRAS) Fraser Health Le 2 ail 2003 eS eas Ae Ce bulletin d'information s‘adresse a tout patient ou visiteur de I'un des nos hépitaux ou salles d'urgence qui pourrait se poser des questions au sujet du SRAS. 1. Qu’est-ce que le SRAS ? Les symptémes du SRAS ressemblent a ceux d'un grand nombre de maladies tres répandues, telles que la grippe. Ils comprennent une fiévre élevée, soit au-dela de 38 C/100,4 F, et l'un ou plusieurs des sympt6mes suivants : toux, essoufflement ou respiration laborieuse. Les personnes qui courent un risque d'infection par le SRAS sont celles qui ont eu un contact étroit avec une personne chez qui l'infection a été diagnostiquée et celles qui ont séjourné réecemment dans un foyer d'infection tel que la Chine, Hong-Kong, Taiwan, le Vietnam, la ville de Hanoi et Singapour (d'autres pays pourraient étre ajoutés). Par contact étroit, on entend le fait d'avoir pris soin d'une personne considérée atteinte de SRAS, d'avoir vécu avec elle, de l'avoir rencontrée face a face (a une distance de 1 métre ou moins), ou d'étre venu en contact avec les secrétions de son nez ou de sa bouche. 2. Comment le SRAS se propage-t-il ? Le SRAS se propage de la méme fagon que le rhume, c.-a.d. de personne a personne par contact avec les secrétions du nez, de la bouche ou de la gorge de I'individu infecté. Pour enrayer la propagation de maladies transmissibles comme le SRAS, lavez-vous les mains frequemment et évitez d'embrasser une personne susceptible d'étre infectée, de lui serrer la main, de partager sa nourriture, ses boissons ou ses cigarettes. Quiconque a séjourné récemment dans l'une des régions indiquées a la question 1. ci-dessus, ou bien est entré en contact avec une personne reconnue comme atteinte de SRAS et présente des symptomes, doit appeler 'unité sanitaire ia pius rapprochée pour signaler son état. La personne devrait en outre appeler son médecin de famille ou une clinique sans rendez-vous pour subir une évaluation. Veuillez appeler au préalable afin d'éviter d'exposer d'autres personnes a la maladie. 3. Est-il sans danger de se rendre au Service d'urgence ou de visiter un membre de la famille a I'hépital ? ll est sans danger de se rendre a 'hépital et, naturellement, il faut le faire si l'on a besoin de soins d'urgence. Les patients soupgonnés de souffrir du SRAS sont logés séparément. Les hdpitaux ont I'nabitude de s'occuper de maladies infectieuses. Leur personnel, quel que soit le service concerné, se conforme au mode de conduite qui s'impose en matiére de prévention des infections. On rappelle aux gens qui visitent I'hépital qu'ils doivent se laver les mains a leur arrivée et avant leur départ. Cette précaution doit étre prise pour toute visite a I’hépital, quel qu’il soit. Le lavage des mains devrait se faire a l'eau et au savon et durer au moins 15 a 30 secondes. 4. Que fait-on pour enrayer ce probléme en Colombie-Britannique ? La C.-B. se conforme aux directives de Santé Canada, qui valent partout au pays, pour examiner et gérer tout cas de SRAS, confirmé ou soupgonné. Les procédures suivies sont mises a jour au fur et a mesure que des renseignements supplémentaires sont obtenus. Quiconque soup¢gonne un cas de SRAS doit le signaler a un médecin du service de santé. Les personnes soupconnées d’étre atteintes du SRAS sont mises en isolement, a la maison ou a I'hépital, et sont gardées sous surveillance quotidienne par des professionnels des soins de santé. A I'hépital, personnel et visiteurs portent une chemise, des gants et un masque chaque fois quiils entrent dans la chambre d'un patient isolé. Pour obtenir des renseignements plus 4 jour, priére de visiter les sites web suivants: OMS: _ http:/Awww.who.int/csr/sars/en/ Santé Canada: www.hc-sc.gc.ca BCCDC: www.bccdc.org Fraser Health: http:/Awww.fraserhealth.ca Petit Journal francophone Page 6