ti i att rr rr oa ool sas tute Ty EE a Tae Smmncnecd rae PERT TOY Be — ae | SOLE =, Courrier de 2éme classe Second class mail N° 0046 VOL 17 No 24 VENDREDI 5 OCTOBRE 1984 Le seul journal de langue francaise de la Colombie britannique: 30 cents — Le métier d’une francophone Souvenir Un bas relief en bronze racontant la vie des pion- niers de Maillardville tré- nera désormais a la porte de Notre-Dame de Lourdes. L’inauguration de ce travail “unique” a été le temps fort de la journée du 30 septem- bre qui était dédiée “i tous les plus anciens franco- phones de Colombie britan- nique. Le bronze de Maillardville _ Le 27 septembre 1909, le premier contingent de Cana- _diens francais arrivait par le train dans une localité qui ne - encore ‘S'appelait —s—pas _Maillardyille. Soixante- -quinze lus tard, a deux jours toute la communauté francophone a célébré cette arrivée en honorant ses pion- niers et leurs descendants. Depuis déja plusieurs mois, les célébrations se succédaient mais samedi dernier, Maillardville avait particulié- rement mis sa robe de féte: une messe - que tout le pays a pu regarder sur le réseau de Radio-Canada le lendemain -, un monument et un banquet ont été les trois marques de respect que la Communauté a exprimé a ces pionniers. Dans la petite église Notre- Dame de Lourdes, plus de trois-cents personnes ont assis- té et prié ferveusement pen- dant cette messe chantée par les Echos du Pacifique, cho- rale de Maillardville, célébrée par le pére Frytek, curé de la paroisse, accompagné de neuf. prétres dont le pére Hudon, _pére Godard, _ maintenant Fatima, église avoisinante, le curé de St- Sacrement, paroisse francaise de Vancouver, du _ pére Gérard Chabot, ancien curé de Notre-Dame de Lourdes a Kelowna et enfin de l’Archévéque de Vancouver, James Carney. Aprés la cérémonie reli- gieuse et dans une procession entrainée par les Chevaliers de Colomb, le cortége s'est dirigé vers un monument que plu- ~sieurs personnes politiques de- vaient dévoiler. Le bas-relief, sculpté par un professeur de U.B.C., Roy Lewis, illustre la vie quotidienne de Maillardville au début du siécle. Une religieuse de l’or- dre des Soeurs de |’Enfant __ Jésus surplombe la scéne. Le sculpteur a voulu montrer le réle important des éducatrices des premiers francophones sur la céte ouest. “Je lui ai donné un visage bon et attrayant”, explique son sculpteur. Le monument montre également la place importante de la paroisse catholique, la famil- le, et la scierie. “Nous avions Suite:page 2 Mode Saint-Laurent a Vancouver