e 2 N Fo RR Mi AT 1 O N Le Soveit DE CoLomBiE, VENDRED! 3 SEPTEMBRE 1993 - 5 Un entretien avec l'astronaute Roberta Lynn Bondar «Etre un modéle pour les hommes» Le Solell a rencontré lastronaute canadienne Roberta Lynn Bondar. Cette brillante neurologue surprend par sa grande simplichté et sa nature chaleureuse. - Le Soleil: Dans un sondage effectué l’année derniére, vous et Jeanne Sauvé avez été identifiées comme les principaux modéles pour les jeunes femmes canadiennes. Comment assumez-vous ce réle ? - Roberta Bondar : Ma facgon d’assumer ceréle pour les femmes, c’est d’étre également un modéle pour les hommes. Il est essentiel que les hommes nous pergoivent comme une force crédible et non seulement dans nos réles d’épouses, de soeurs, de copines avec tout ce que ces réles impliquent socialement, et qu’ils développent un certain respect des capacités des femmes. - Vous avez été choisie parmi six astronautes canmadiens en décembre 1983 pour faire des expériences dans les Spacelab durant Ie vol de Discovery, du 22 au 30 janvier 1992... -R.B. : Oui, c’est juste, mais il est important de noter que j’ai été choisie parce que j’étais la personne la plus qualifi¢e pour cette mission, et non parce que j’étais une femme. - Selon Adrienne MacLaughlin, présidente de Kwantlen College, il estimportant pour les femmes d’établir un plan de carriére et d’avoir des objectifs précis. J’imagine que vous avez df avoir de nombreux objectifs... - R.B.: Comme beaucoup de jeunes gens, j’avais des réves comme ceux de devenir médecin, scientifique, astronaute. On est influencé soit par un aspect de la profession ou par une personne. A Sault Sainte-Marie, dans 1’Ontario, ouje suis née, j’ ai eu un professeur de frangais d’une grande patience qui m’a fait aimé le francais 4 une époque oi il était mal vu de parler une autre langue que |’anglais. Mes grands-parents paternels étaient Ukrainiens et ils étaient heureux de parler cette langue dans les années 50... etd’ étre d’une famille d’immigrants ! - Comment expliquez-vous le faible nombre de femmes scientifiques ou mathématiciennes chez-nous ? - R.B.: Au Canada, il nous faut développer une culture scientifique pour les femmes et les hommes. Le canadien moyen ne comprend pas commentles sciences s’appliquent a son quotidien et comment elles lui permettent d’affronter ce quotidien, que ce soit pour pouvoir réparer une voiture, ou un grille- pain. Aujourd”hui, les enfants utilisent l’ordinateur et ils respectent les sciences mais il faut que ca dépasse le domaine de l’école et intégre la vraie vie. - Pourquoi seulement 10% des femmes demandent-elles a participer au programme spatial ? - R.B. : Les femmes sont toujours limitées par ce conflit entre leur vie privée et leur vie professionnelle. Que ce soit dans le monde industriel ou dans le milieu académique, les femmes n’ont pas les mémes chances. Il y aencore un probléme d’attitude chez de nombreux hommes et aussi chez certaines femmes qui croient que le réle premier de la femme est de «Les femmes n'ont pas les mémes chances.» concevoir, d’ avoir une famille. La télévision perpétue cette image de l’homme responsable, en charge, tandis qu’on projette’imaged’une femme aux cheveux longs, a la jupe courte, etc. C’est plus difficile pour les filles de quitter leurm de Barbie. ; - Etes-vous mariée ? - R.B. : Non, contrairement aux Etats-Unis od les astronautes peuvent participer 43 ou4 missions, méme mariés avec des enfants, a cause du systéme de congés de maternité et de paternité canadien, seuls les hommes seulement peuvent avoir une famille. Peut- étre que dans dix ans, pour Julie Payette, ce sera différent. Mais comme Kim Campbell, ilm’a fallu faire un choix. Quand on me demande si j’ai sacrifié une vie de famille pour une carriére d’astronaute, je n’aime pas dire oui car il ne faut pas décourager les jeunes femmes et puis je suis confiante que ¢a va changer. Propos recueillis par Marie-Agnés Michaud 0 Ne jetez pas la pierre aux metéorologistes D’aprés le calendrier, c’est déja 1’été en Colombie-Britannique, mais juin et juillet ont plutét ressemblé a 1’ automne. Une configuration météorologique persistante aménecontinuellement des dépressions sur la province deuis le mois de juin. A Prince George, on a battu, avec 157,3 mm, le record de pluie pour juin, qui était de 145,5 mm en 1983. Presque partout en Colombie-Britannique, les précipitations ont été au-dessus de la normale. Méme la région de 1’Okanagan, habituellement séche, arecu au moins deux fois plus de pluie que pendant un mois dejuinnormal ;onaenregistré 16 jours avec pluie 4 Kelowna et 17 a Penticton. Un mois de juin normal, ces endroits regoivent de la pluie 11 et 8 jours respectivemenit. Naturellement, dans ces conditions, l’ensoleillement a été inférieur a la normale presque partout. Vancouver n’a enregistré que 75% de son ensoleillement moyen, mais 158% de sa pluviosité moyenne. P mois. Ces conditions ont persisté en juillet, et, le 28, certains records étaient déja battus. A Penticton, l’ancien record de pluie en juillet ayant été de 64,5 mm en 1942, a atteint un peu plus de 80 mm le 28 juillet. A Kelowna, bien que ce ne soit pas un record, on enregistrait au 28 juillet 75 mm, soit plus du double dela pluviosité moyenne. Dans ces deux villes, on a battu les records du nombre de jours pluvieux de juillet. La plus grande partie de la province n’a pas non plus recu beaucoup de soleil et, au 28 juillet, Vancouver était prés de battre un nouveau record de minimum d’ensoleillement (179,5 h) ; le record, établi en 1982, est en effet de 210,2 heures, bien loin de la moyenne de juillet (295,9 h). A Prince George, on a aussi manqué de © soleil, avec seulement 240,4 h enregistrées le 28 juillet, la moyenne étant de 293,2 heures pour le En bref... En bref... Bingo Lundi 13 septembre prochain, le premier bingo de la Maison de la francophonie de Vancouver aura lieu au studio 16, 1545 7éme Avenue ouest 4 18h30. Ce bingo se déroulera en trois langues, en francais, en anglais et en cantonais. L’opération, qui se répétera tous les lundis, a pour but de financer la Maison de la francophonie. Pour tout renseignement : 736-6979. Aquarium L’ Aquarium de Vancouver recherche des bénévoles pour ses programmes de francais. Les personnes intéressées doivent pouvoir consacrer trois heures en semaine de septembre a mai. Contacter Kathryn au 685-3364. ions du Granville Island Public Market Explorat b2> 8 3 Allons au marche! Ou peut-on trouver des produits frais de premiére qualité, offerts dans un choix varié, en plus d'un service de premier ordre? Au fameux marché public de Granville Island. Vous y trouverez tout ce qu'il faut pour préparer un délicieux festin estival, que ce soit des bleuets savoureux, des péches juteuses, des raviolis maison... Le Marché public est ouvert 7 jours sur 7 jusqu’ a l’action de grace 6 Septembre La féte du Travail au marché public Pourquoi ne pas passer le congé de la féte du Travail a Granville Island? Que ce soit pour faire votre épicerie ou aller au restaurant, faire un tour de voilier ou une randonnée a pied, nous sommes ouverts sept jours par semaine jusqu'a |'Action de grace, le 11 octobre. Marché public, de 9h a18h Du 3 au 18 Septembre Voyez comme on danse Inspiration, talent et innovation sont réunis a l'occasion su sixiéme festival annnuel du Firehall Arts Centre, qui présente plus de 50 spectacles de danse, y compris certains numéros enlevants comme celui de la compagnie de danse a claquette “Hot Foot" de New York. Si vous étes amateur, venez sur I'ile et entrez dans la danse! : Performance Works GRATUIT les 3, 4 et 5 sept., de 12h a 14h et de 14h a 16h Couir de marché public les 11, 12, 17 et 18 sept.,midi et 13h 30 Promenade Island Park les 3, 4 et 5 sept., 17h Arrivages de produit locaux frais Les meilleurs produits de la saison e Poires e Figues fraiches e Raisins concorde Le Marché public est ouvert 7 jours sur 7 jusqu’ a l’action de grace En traversier aa Par bicyclette 3 of