ent ni tht L Victoria: 3 et 8 " Ghileick 14 Kelowna: 21 hohe 50 Pance ‘Gea e: 4 Teaeees) ll Programme de la télévision francaise de Radio-Canada “VOL.6 No.30 VENDREDI 4 FEVRIER 1983 Sas Début de la série Empire , Inc Le mercredi 9 févier a 21h00, Ia télévision de Radio-Canada pré- sente le premier episode d'une série dramatique de six episodes d'une heure chacun, intitulee Empire, Inc. produite par Mark Blandford et réali- sée par Denys Arcand et Douglas Jackson, qui met en vedette dans les principaux roles Kenneth Welsh, Martha Henry, Gabriel Arcand, Paul Hébert, Paule- Baillargeon, Peter Dvorsky et Jennifer Dale. C'est une production des réseaux anglais et francais de Radio-Canada, avec la collaboration de l’Office national du film. Selon Clarke Wallace, auteur du roman tiré du film Empire, Inc., c'est «la réalisation éclatante du réve ambitieux d'un puissant uni- vers financier de plusieurs millions de dollars créé par un homme uni- que, James Munroex. «Fier, impitoyable, assoiffé de pouvoir, cet homme demeure hanté par le souvenir d'un associé qu'il a trahi et d'une femme qu’il a pas- sionnement aimée.» L’ambition, la passion, la fortune et le gout du pou- voir tissent la trame de ce drame dont l'action se déroule a Montréal, traditionnelle capitale financiére du Canada. C’est I'histoire impression- nante d'un potentat industriel et des membres de sa famille entre 1929 et 1960. Des évenements historiques d'importance —le «Crash» de 1929, la grande Dépression, la Deuxiéme Guerre mondiale et la Révolution tranquille — tels que pergus par les barons canadiens de la finance et de l'industrie, forment la toile de fond des €pisodes de la série. Empire, Inc. est une production des chaines anglaise et francaise de Radio-Canada avec la callaboration de l'ONF, qui a pour cadre un milieu bien particulier, ou l'argent devient synonyme de puissance et ou amour a également sa place et ses droits. Nous devons au producteur exécutif Mark Blandford l'idée de Empire, Inc., lui qui s‘était attiré les éloges de la critique pour les excel- lentes productions The October Cri- sis et Duplessis qu'il avait réalisées pour la télévision de Radio-Canada. Le premier épisode de Empire, Inc. se situe en 1929 et il a été réa- lisé par Douglas Jackson. Aprés avoir englouti 50 millions dans un projet hydroélectrique du Saguenay, James Robertson Mun- roe doit maintenant trouver un acheteur 4 qui vendre toute cette énergie ou voir s‘écrouler son em- pire industriel naissant. Sa position devient plus précaire lorsqu’un an- cien associé intrigue contre lui. Mais James Munroe est fin prét; des an- nées passées a aiguiser ses ins- tincts d‘homme d'affaires |’ont bien préparé; avec une insolence carac- téristique, il oblige son adversaire a capituler — non sans y perdre per- sonnellement, car la fille de ce der- nier avait déja été l'une de ses an- ciennes flammes. Une tentative de meurtre et une panique d’‘action- naires ajoutent a |’action du premier episode. Kenneth Welsh — James Munroe Pour Kenneth Welsh, le rdle de James Munroe est, 4 cause de ses difficultes mémes, I’un des plus exi- geants de sa carriére. Munroe, ma- gnat de la finance, mu par une ambi- tion sans bornes, a créé un empire industriel de proportions gigantes- ques. On voit des fortunes se ga- gner et se perdre en retragant, au cours de trois décennies, la vie de ce magnat, chef patriarcal de la famille Munroe. : Martha Henry — Catherine Mun- roe Martha Henry, reconnue comme la grande dame de Stratford, incarne le rdle de Catherine Munroe. Cathe- rine, née dans une riche famille de la haute société anglophone de Montréal, est la femme dévouée de James Munroe. Tout au long de son mariage, elle garde son calme et sa dignité, méme si elle se rend bien compte qu'il I'a épousée non par amour, mais a cause de son in- fluence sociale. Paule Baillargeon — Marie-Louise Bouchard Elle joue le rdle de Marie-Louise Bouchard, une jeune femme qui tient une place importante dans ie coeur de James Munroe au debut de sa fabuleuse carriére. Gabriel Arcand — Gene Prudhomme Gabriel Arcand incarne Gene Pru- dhomme, bras droit de James Munroe dans Empire, Inc. “Paul Hébert — Armand Bouchard L’excellent comédien Paul Hébert incarne le réle d'Armand Bouchard, un ancien associé de James Munroe Ambition, Passion, Fortune et Pouvoir qui décide de se venger d'une vieille injustice que ce dernier a faite a sa famille. Peter Dvorsky — Jimmy Munroe Peter Dvorsky compte actuelle- ment parmi les meilleurs acteurs au Canada. Il incarne le réle de Jimmy, le fils ainé de la famille Munroe. Jimmy est intelligent, vehément et parfois trop sensible. {I voulait deve- nit musicien professionnel mais dut finalement céder a son pére et en- trer dans le monde des affaires. Depuis le début de sa carriére professionnelle au theatre il y a dix ans, Dvorsky, agé de 33 ans, a joué réguliérement sur les scénes de Btoadway et dans les grandes villes d’Aménque du Nord. I! vient de ter- miner son premier grand réle dans un long métrage, Videodrome, mettant en vedette Deborah Harry et James Wood, dans une réalisa- tion de David Cronenberg. Jennifer Dale — Cleo Munroe Jennifer Dale, qui en peu de temps est devenue I’une des jeunes comédiennes les plus en vue au Ca- nada, interpréte le rdle de Cleo Munroe. L'ainée de la famille Mun- roe, Cleo est belle, volontaire et em- portée, d’un dynamisme qui_res- semble beaucoup a celui de son pére. Adolescente rebelle, elle réa- lise ses réves, devient chanteuse de Cabaret et tombe amoureuse d'un _ pianiste de jazz qui passe de I’alcool de contrebande. Jennifer Dale joue dans Ticket to Heaven, film trés bien accueilli par la critique et présentement a I'affiche de cinémas dans toute I'Amérique du Nord; on la verra de nouveau a l'écran dans The Finishing Touch (d‘abord intitule Your Ticket Is no Longer Valid), — roman de Romain .Gary — avec Richard Harris, Jeanne Moreau et George Peppard. Le Retour de «L’ Univers des Sports» Ledimanche 6 février 311 heures, Univers des sports reprend sa piace a I"horaire du réseau francais - de Radio-Canada. Cette année. en- core, son programme sera aussi di-' versifié que passionnant. «Le Retour de |’enfant» Lejeudi 10 févriera 22h30 | les téléspectateurs de Radio-Canada pourront voir, a "emission Légen- des indiennes, |a dramatisation d'un récit algonquin intitulé le Retour de i’enfant. Tournée au lac a fa Truite en Abitilbi-Témiscamingue avec la par- ticipation des Indiens Algonquins, cette légende raconte le désespoir d‘un jeune homme a fa mort de sa femme et sa lutte pour offrir un ave- ni meilleur 2 son fils. Le fils d'un chef indien épouse une fille de son village. lls sont heu- reux plusieurs mots et bientdt la jeune femme attend un enfant. Hélas, un matin la future mére se réveille fort mal en point. Atteinte d'un mal étrange, fa jeune femme n’a pas, la force de lutter et.son état s‘aggrave d’heure en heure. Peu aprés munuit, elle meurt sans avoir pu mettre au monde lenfant que lé couple attendait impatiemment. Tout le village porte le deuil pendant trois jours et au matin du troisiéme jour, om enterre ta pauvre jeune femme. ex poux, absolument ne. couche toutes les nuits sur ja tombe de sa bien-aimée. Les gens du vil-* lage lui apportenta boreeta manger * mais if me touche a rien. Aprés tous ses amis, ses fréres.et Soeurs, Sa . mere le supplie de réagir et elle. réeussit a le convaincre de venir a son wigwam avaler le repas qu'elle lui a prépare. Mais a la tombee de la nuit, porté par une force irrésistible, le jeune veuf retourne auprés de sa femme défunte et s’endort sur la tombe. Un tel amour, une si grande fide- lité. auraient-ils attendri le Grand Manitou? Un beau jour, le jeune veuf apergoit un enfant a l’entrée de la tombe. Qui est ce petit? D’ot vient-il? Pourquoi ne serait-il pas son propre fils miraculeusement né de la mort de sa mére? Cet amour si puis- sant aurait-il été capable de faire re- naitre la vie-au sein méme de la mort? €’est du-moins la legon que les Algonquins tirent de cette helle; A ‘intention des amateurs de sports, tout spécialement des fer- -vents de ski, la télévision de Radio- Canada présente aux Beaux Di- manches, le 6 février 4 20h50, la Revanche de Steve Podborski. La Coupe du monde de ski alpin existe depuis 1967. Cette année-la, une jeune skieuse un peu timide, la Canadienne Nancy Greene, termi- nait au premier rang du concours, exploit qu'elle allait repéter l'année suivante. Si les succés féminins €taient éclatants, ceux des hommes frappafent “beaucoup moins. Heu- reusement, l’arrivée d’un- nouvel entraineur, John Ritchie, allait tout changer. Parmi les skigurs que John dirigeait, il y avait Steve Podborski, un descendeur audacieux qui n’avait La coupe du monde de Ski Alpin peur de rien, un de ceux que les journalistes de sport européens avaient baptisés les «kamikases du Ski». La Revanche de Steve Podbor- ski nous fait revivre les grandes éta- pes de la saison 1982 de la Coupe du monde de ski alpin et la lutte serrée que se sont livrée Harti Weirather et Steve Podborski. «Un bois, un étang, un champ» v Les jeunes peuvent se familiariser avec l'environnement, le jeudi a 9h15 ala télévision de Radio-Canada grace a la série Zoom sur Iécolo- gie. Le 10-février, leur guide, |’éco- logiste de réputation internationale Pierre Dansereau, traitera des éco- systémes dans une émission intitu- lée Un bois, un €tang, un champ. Les écologistes s "appliquent de- puis longtemps a expliquer comment se fait linteraction du ‘monde vivant avec le climat, I'at- mosphére, Veau et te ‘sol; et comment, d‘autre part,.les plantes— et les animaux Se partagent les res- sources de leur habitat et y aména- gent des relations plus ou moins complexes. «L’ Espace sans profondeur» Reflets poursuit son exploration de la peinture comme vision du monde, avec une seconde émission’ consacrée a /“Espace sans profon- deur, le vendredi 11 février a 10h30. Cette émission veut nous’ familiari- ser avec la conception de I'espace des peintres modernes. Pour ce faire, l'animateur Francois-Mare Ga- gnon s‘intéressera principalement a deux tableaux: la Femme 4a la cafe- tiére du célébre peintre frangais Paul Cézanne et /a Surprise académique d‘Alfred Pellan, un des plus grands peintres de chez nous. Le tableau de Cézanne qui date de la fin du siécle dernier montre } comment, dés cette époque, la profondeur est remise en question. Le peintre ne cherche plus a repreé- : senter «fidélement» la réalité en . trois dimensions. La structure * interne de la toile, les rapports entre ~ ies divers objets, leurs Equivalences = constituent le sujet véritable du ta- bleau. Comme le soulignera |'ani- *“mateur, dés cette époque la science “commence @ bouléverser l'idee qu'on se fait de la réalité, ce qui in- fluence naturellement |‘art du pein- tre. . Au XXe siécle, c'est l’énergie qui est le moteur de la réalité. Nous pouvons en mesurer les consé- quences dans le tableau de Pellan ot le rapport entre les formes est pri- mordial et o la perspective ne compte plus ou presque. L’animateur-concepteur est 'Frangois-Mare Gagnon. Recher- chiste: Jean-Marie Ladouceur. Réa- lisation: Jean Letarte. Reflets est - une série proposée par le Conseil des ministres oi adem du Ca- ‘nada.