SRS ES al Se rare een eae ee aes Se ia Ra es Be ORE ON aS Jo SE en PS I IES TRE IED TEE LE SERIO TLE TIRE TELESIS I I TE ET I TO ee Sur le cable KELOWNA 12 KAMLOOPS 13 TERRACE 13 PRINCE GEORGE 3 1 3 DAWSON CREEK CHILLIWACK 1 KITIMAT 1 eo LE SOLEIL — | Programme de la télévision francaise de Radio-Canada VENDREDI ler FEVRIER 1985 Les beaux dimanches Catherine Provost, fille du Roy Aux Beaux Dimanches, le 3 février 4 20h50, Radio-Canada pré- sentera une piéce des plus origi- nales de Suzanne Gagnon réalisée avec brio par Gilles Sénécal: «Catherine Provost, fille du roy». Une histoire a la fois pathé- tique et étonnante se déroule aux débuts de la colonie, entre 1670 et 1680, et nous en apprend beaucoup, non seulement sur les moeurs de |’époque, mais aussi et surtout sur la mentalité paysanne. bs ocelyn Bérubé, Markita Boies Nous sommes a |’‘automne de 1670. Un bateau plein de «filles du roy» vient d’arriver de France. Et les hommes de se précipiter pour choisir parmi celles-ci |’élue qui deviendra leur épouse et la meére de leurs enfants. . . C'est ainsi que Jean Talon procédait afin de peupler la colo- _nie. Mais ces «filles du roy»; pour la plupart venues des orphelinats de France et de la Salpétriére, se devaient d’étres libres, saines, bien constituées, agréables a regarder et désirables. .. Tous les colons, hommes comme femmes, ve- naient donc de France qui ne nourrissait pas son monde afin de se faire une vie et de se consti- tuer «un avoir» dans la liberté. Ainsi, entre 1670 et 1680, nous assisterons a la fondation de l'une de ces familles par Catherine Provost (Markita Boies) et Simon Crevier (Jocelyn Berube), un colon qui a déja un début d’«avoir», une terre en défrichement. Catherine et Simon se sont lentement évalués l'un I‘autre, ont pesé chacun leur avoir et finalement décidé de fon- der un foyer. $ Mais, aprés un assez long temps, il se trouve que Catherine n’a pas encore donné d’enfants a Simon... : Commence alors I’acrimo- nie et l'agressivité du mari contre cette bréhaigne (sterile) qui ne peut «donner de fruits» et les re- marques désobligeantes des autres colons. Catherine se sent coupable et sous le coup d'une in- ~ surmontable malédiction. . . «Catherine Provost, fille du roy» nous fait donc revivre I’exis- tence combien dure de nos an- cétres sous un climat qui n’épar- gnait que les plus forts. C’est aussi l'histoire d’une femme qui n’avait plus comme refuge devant l’adver- sité que la lecture de la Bible. Cependant, «Catherine Provost, fille du roy» nous montre aussi que rien n’est jamais joué une fois pour toute dans la vie et que la Providence comme la na- ture sont pleines d’inépuisables ressources. Auteur: Suzanne Gagnon Réalisation: Gilles Sénécal Les impéts :«Mieux vaut en rire» La joyeuse équipe de «Vaut mieux en rire» revient en force et choisit comme cible un sujet qui, a cette période-ci de l'année, ali- mente les conversations de tous les citoyens du pays: les impéts! Dans le cadre des Beaux Di- manches du 3 février 4 19h30, les téléspectateurs de Radio-Canada se laisseront facilement entrainer dans un tourbillon de gaieté et de scénes loufoques dans lesquelles nous nous reconnaitrons peut-étre comme ayant été les principaux acteurs de certaines situations évo- auees dans cette comédie ésopilante. Plusieurs scénes époustou- flantes émaillent cette émission ou on s‘en donne a coeur joie, en brossant avec humour le portrait d'un phénoméne auquel personne n‘échappe, les impéts. Nous assisterons, entre autres, a la visite de Gaétan Brouil- lard au bureau de l’impét ot il fait face a l'indifférence de fonction- naires peu empressés a résoudre son probléme; il obtiendra en- fin la reponse, mais a quel prix! Loin d’étre au bout de leur peine, Jean-Jacques Lemay et Antoine Gamache seront soumis a la fouille de leurs bagages aux douanes et-ce sera [a un moment inoubliable pour le pauvre Lemay. Les abris fiscaux, une visite - chez I'Editeur officiel du Québec, la répartition des biens par testa- ment, de méme qu’une parodie de «Monsieur le ministre» sont autant de sujets qui sauront bien dérider- les plus coriaces. ll y a également une entre- vue qui nous fera découvrir des imitations fort bien réussies de ~ personnalités de la télévision et du monde des affaires. : «Vaut mieux en rire», il n’y a aucun risque a emprunter le chemin de I'humour avec Roger LeBel, Gérard Poirier, Michel For- get, Normand Chouinard, Véroni- que Le Flaguais, Michéle Deslau- riers et la participation de Marc Grégoire et d'André Lacoste. Texte: André Dubois. Réalisation: Jacques Payette «Au nom de tous les miens» Au nom de tous les miens, le best-seller de Martin Gray, a été traduit en 19 langues et 5 millions d’exemplaires en ont été vendus a ce jour. Cette oeuvre magistrale qui continue d’avoir un impact dans le monde entier appelait le film et la série télévisuelle. Aprés 10 ans de refus, l’auteur en a enfin confié la réalisation a Robert Enri- co qui avait toute sa confiance. Ceux et celles qui ont lu Au nom de tous les miens ou en ont enten- du parler voudront absolument voir la série en 8 épisodes qui sera proposée a Radio-Canada a compter du mercredi 6 février a _ 21h00 . : Au nom de tous les miens relate de fagon a la fois pathétique et exaltante le destin hors série d’un Juif du ghetto: Martin Gray. C’est, raconteé de fagon réaliste et authentique, l'itinéraire de cette vie entre 16 et 32 ans au moment ou Martin Gray réchappe par miracle du ghetto de Varsovie jusqu’au moment ou sa famille périt dans un incendie de forét, apres avoir passé par le camp de la mort de Treblinka. Au nom de tous les miens _ demeure également I’un des plus extraordinaires temoignages sur la barbarie des guerres modernes. Au nom ae tous tes miens nous montre aussi un étre d’ex- ception qui, découvrant les lois ra- ciales et les camps de la mort, dé- © cide de survivre pour les combattre. Avec Au nom de tous les miens, livre, film et série télévi- suelle, Martin Gray a voulu tout d’abord dire la vérité sur la souf- france, l'amour et la violence inhé-» rents a notre €poque, sans’ équivo- = fire Brigitte Fossey que comme sans complaisance. I] _ a surtout voulu témoigner pour les jeunes afin qu’ils sachent et comprennent que les horreurs du racisme peuvent toujours renaitre si nous ne sommes vigilants. Quant a Robert Enrico, il a tout laissé pour se consacrer avec _ enthousiasme a ce temoignage ~ qu'il rapporte a la lettre. Il montre tout: les déportations 4a l'Est, le camp d’extermination a Treblinka, la bureaucratie militaire des Sovié- tiques, la jungle américaine des af- faires, etc. Enfin, il a voulu signaler que, maigré toutes ces €preuves, - Martin Gray a survécu «parce qu’il n‘avait jamais baissé les bras». Et le cinéaste ajoute: «Quelle legon. d’espoir.. . C'est un film sur la vie contre la mort». Le premier episoae A la télévision, la série commence alors que Martin Gray, aprés avoir fait fortune aux Etats- Unis dans le commerce en gros des antiquités, décide d’aller s’ins- taller dans le Midi de !a France avec sa famille. Nous sommes en 1970 et la sécheresse qui sévit la- bas cause un incendie de forét dans lequel périssent sa femme et ses enfants. .. Avant de se donner la mort, Martin Gray veut d’abord écrire sa vie afin de repondre a un voeu de son epouse... En vedette: Michael York, Brigitte Fossey et Jacques Penot. Les grands films Les Grands Films ont inscrit a I'horaire du jeudi 7 février a 20h00 I'histoire exemplaire de Jean Donavan, une jeune fille riche et désoeuvrée qui devient, sous l'influence d’un ecclésiastique irlandais, missionnaire laique au Salvador. C’est dans ce pays déchiré par la guerre civile qu'elle trouvera la mort avec trois compatriotes américaines le 2 décembre 1980. Mais avant qu’elle ne meure ainsi en héroine de la justice sociale et de la foi, nous verrons, par une sé- rie de retours en arriére, le chemin qu’elle a dd parcourir. «Les Disparues» = re ~~ SO * ‘ ‘ 4\ ‘ oR Vat “ «Les Disparues», un drame biographique signé Joseph Sar- gent, met en vedette la jeune Me- lissa Gilbert (Laura, dans La Petite Maison dans la prairie), 'excellent Martin Sheen dans le réle du _ irlandais et Pamela Bell- wood. ; Génies en. ~herbe jeudi a 20h00 i hs il