16 — Le Soleil de Colombie, vendredi 20 mai 1983 - CAPS) aE Esquimaux, Lettres, arts et spectacles (suite) ; : Soe é Suite de la page 15 Qui sont-tls? D’ouw viennent-ils? oer ““Breathless”’ de bien a un auditoire per- plexe a l'exception de quel- Fy ques ballades endiablées dans les rues de L.A. et de quel- ques rires forcés, _ Pour faire une bonne ac- tion, évitez une déception et offrez-vous plutét une soirée a A la galerie ‘‘Paperworks”’ Par Alexandre Spagnolo En quittant cette toundra, le Pére Raymond de Coccolaa “—— laissé une aventure amoureu- - se, celle de sa passion avec ¥ lArctique et sa population i qu'il a beaucoup aimée et la fin d'une grande et belle Francine Gravel tet partie de sa vie. Nous ajoutons, sous toutes réserves, que le Pére Ray- mond de Coccola serait un neveu du Pére Nicolas de l'un des nombreux films que le festival du film offre. ford et Willowbrook 6. | Présenté aux plus de 18 ans | aux cinémas Capitol 6, Guild- Coccola (1855-1948), un i “Grand” parmi les Oblats Concours : oeuvrant parmi les tribus Auréle Seguin indiennes. Actuellement, reti- * ré, voulant jouir d’un repos ! bien mérité, il se délasse dans sa propriété au bord du Lac Echo, prés d’Agassiz. Conclusion ; Le probleme des Indiens a travers tout le Canada demeu- re encore entier et le sera probablement pour les siécles \~" a venir, a moins que la récente Conférence Constitutionnelle d’Ottawa, ne donne de sérieux espoirs, suivis d’un résultat spectaculaire: on en doute. Nos tribus indiennes sont tellement dispersées a travers notre vaste pays, quand on songe qu’elles constituent 588 groupes, chaque groupe avec ses propres caractéristiques, dialectes, us et coutumes, vivant dans 2200 réserves, autant de ghettos, sans espoir de former une seule popula- tion homogéne permettant au Gouvernement Fédéral de trouver un interlocuteur vala- ble en un grand chef les groupant tous sur un territoi- re déterminé, dans un coin de notre pays (en somme, le leur) et leur accorder une autonomie assez complete, susceptible de satisfaire leurs désiderata séculaires; disper- en blue-jeans. *un Montréalais vendeur d’autos, $2000 de bénéfice net par véhicule, déclarant: encore un an de travail, et je rentre chez moi. ® le parc automobile qui était de quatre véhicules, en a déja 2400. ® Quelques Esquimaux, mil- lionnaires, contracteurs, en- trepreneurs, constructeurs de routes pour les compa- gnies pétroliféres, ou encore fournisseurs de main-d’oeu- vre. ® Des tavernes pleines a cra- quer, de la biére coulant a flots, des serveuses dont la tenue légére défie le grand froid, le tout en marge de la titution. Un orchestre “Rock”, des danseurs Es- quimaux et Blancs. ®le Sergent Lafont de la G.R.C. qui, avec seulement quatre membres doit assu- avoir plein choix de notre mode de vie. Vu sur le petit écran, ‘Robert Lemeur, Oblat de Ordre de Marie-Immaculée, trente années parmi les Esqui- maux. A cété de son apos- tolat, il s’occupe de télécom- munications pour le compte des compagnies pétroliféres ; sa connaissance du langage esquimau est incroyable. Un nouveau navire brise- glace en construction portera son nom “Robert Lemeur”. Trente années chez les Es- quimaux, il bat le record du Pére Raymond de Coccola, seulement douze ans. Ecrira- t-il un genre d’Ayorama ou ses “Mémoires” pour la postérité? Nous terminons cette nar- ration, en citant ce que Knud Rasmussen (1879-1933), le célébre explorateur danois, a dit: “On ne peut jamais finir Les gagnants Lilliane Cormier, auteur- compositeur-interpréte de Moncton, N.B., et Francois Viau, auteur-compositeur de Clarence Creek, Ontario, ont remporté cette année les prix | du Concours Auréle-Seguin, chacun dans sa catégorie. Le concours Auréle-Seguin rest un concours annuel na- tional organisé par la Fédé- ration culturelle des Cana- diens francais en collabora- tion avec le Conseil de la Vie Francaise en Amérique, qui vise 4 découvrir, 4 encoura- ger et a promouvoir les jeunes teur et d’interprétation de la reléve francophone hors-Qué- bec. Allergie Vous en saurez plus sur les allergies, le rhume des foins et l’asthme si vous assistez 4 une conférence donnée par le Dr George Leciuk, mercredi 25 mai, a midi, au Robson Square. Entrée gratuite. Pour lus de renseignements, appe- lez le 731-4961. talents d’auteur de composi- © Francine Gravel est née a Montréal le 17 mars 1944. Elle étudie aux Beaux-Arts de Montréal sous la direction d’Albert Dumouchel et Pierre Ayot. En 1965, Francine re- coit un dipléme de peinture et de gravure, additionné d’un dipléme d’enseignant qui lui permet de donner des cours au Québec et en Ontario dans différentes institutions scolai- res et culturelles. En 1967 et 1969, elle se rend en Europe et établit son studio en Belgique. A son retour au Canada, elle tra- vaille 4 Toronto, puis se rend a Calgary, ov elle enseigne au Collége d’Art d’Alberta, de 1972 a 1976. En 1976-1977, l’université _ Concordia lui offre un poste. Aprés avoir rempli son contrat, Francine Gravel dé- ménage a Vancouver, oi elle installe son studio d’une ma- | niére permanente, tout en — donnant des cours de temps en temps, a l'Université de ~ Colombie britannique. “La musique est l'un des _ [Beme prés. des U.S.A. ]. sés en petits groupes, il de- rer la sécurité dans la ré- d’explorer un peuple’. Nous : ; Macro cae BVOTIS .degmmencine meurera |'éternel probléme — gion des travaux de la Mer _ajoutons, ni le comprendre, ni LaF rancophie & You Gravel. Femme de musicien, du ee rangon de sa de Beaufort. L’alcool fait le contenter. Wnekprodiustion de'la SAV: is 8 lie Bae aes conquéte. des ravages, les ivrognes : ee. 2 So Oe elle Des peuples, des races en- sont ‘Yantaeies Wa Des écoles avec des enfants de vos livres déja lus. a act ee Thomas Jefferson