8 Le Soleil de Colombie, Vendredi 6 octobre 1978

ECOLE YORK

Je veux bien &tre son ami

C'était le prenier jour d'école.

J'apportais mon cahier.Le professeur m'a dit d'écrire

une histoire. Quand mon cahier a entendu cela il

’ était faché.Il pensait & un cahier de l'année dernitre

qu'il avait rencontré.Comme il était sale!...de la

confiture,du beurre d'arachide ...et l'écriture était

terrible."Oh! non! pas moi !" A ce moment 14 j'ai
comnencé & écrire.c'était différent.C'était propre.
Mais le cahier disait:"Ah! tu vas voir dans quelques
jours....Une semaine plus tard,monsieur le Cahier
s'apergut que mon travail était bien fait."Je pré-
sume que cette année va @tre intéressante" se dit-
il."Je veux bien @tre’son ami et lui aider & appren-
dre."

Un crayon bien tombé

Un jour bien heureux pour ce
pauvre crayon! Il était resté toutes ses va-
cances dans un casier froid. "Enfin la ren-
trée! “ se dit-il,mais... peut-@tre que j'ap-
partiendrai & un éléve désordonné qui me per-
dra dehors & un endroit oh personne ne me
trouvera?" "J*espére que tout se passera bien.
Je regrette les beaux jours de l'année dernié-
re quand j'étais utile. J'ai déja vu de tras
malheureux crayons.Il y en avait un qui était
toujours par terre;les enfants marchaient des-
sus et un jour un professeur le ramassa,mais
il était si sale qu'on le jeta. J'ai eu pitié .
de lui. Pourvu que rien de ce genre ne m'arri-
vet" A ce moment 14 il fut saisi par une main
et mis dans une trousse. Celle qui l'avait
pris le trouvait trés joli. Tous les élaves
arrivaient.I1 allait sfrement passer une bon-

ne année, S

Madame la Kégle se rendit utile enfin.

"Jours aprés jours,nuits aprés nuits
je reste ici et personne ne m‘utilise",disait nostal-
giquement madame la Yégle.rlle était cacnée dans un
coin prés d'une case durant toutes les vacances."Je |
vais mourir si personne ne m'utilise",disait-elle.
Puis voila l'école commence.Madame la Rtgle crie de
tout son coeur aux personnes qui passent:"Ici! ici
regardez icit!" Mais personne ne l'entend. Soudain
elle tombe. "Eh! les gars,il y a une nouvelle régle
sur le plancher",disent les éléves,"Mademe la Hegle,
qutest-ce que vous faites ici?" "Je suis restée ici
toutes les vacances...qui me veut?" “Oh! venez n'ai--
der majame la Régke, j'ai tellenent de difficulté
& faire des lignes droites$ ...et c'est ainsi que

madame la Kégle se rendit utile enfin. Q\ *

HOUSE

re)

OPatast!

"Pourquoi personne ne me lit?”

“Pourquoi personne ne me lit?"
dit un livre rose.Je suis ici depuis un an
et personne ne m'a 1lu"."Je ne sais pas pou-
quoi je m'’appelle Trois histoires en fran-
gais?“"Regarde comme les enfants prennent
les Tintin et les autres livres mais jamais
moif"dit-le livre.Quelques jours aprés il
decida de faire quelaue chose pour que les
enfants le lisent.I1 demanda aux autres li-
vres leur secret.,Aprés une heure il avait
questionné: tous les livres et chacun avait
dit:"Je ne sais pas.". L'école était. pres-
que finie et personne ne l'avait lu.Puis
quelqu'un le prit...et finalement on va le
lire.Mais maintenant le livre rose regrette

. parce qu'il doit travailler et souvent il

11 perse comme c'était plaisant quand. per-
sonne ne le lisait.Le livre était fatigue
mais 41 était aussi heureux que les gens
aiment sa& compagnie et il comprit que
ctétait mieux d*étre fatigué que d'é@tre

paresseux. 0p aze tact
OVA CE

es Que Va-t-il m*arriver?

ae Une semaine Marguerite avait
laissé son livre d'image A la bibliothéque.
Durant la nuit le livre se léve tout seul et
les images commencent & pserlers"Oh! que je
suis fachée aprés la bibliothécaire,elle
nous a laissées tomber sur le plancher! que
notre vie est dare! L’autre jour la petite
fille q plié mes pages e+ ca m‘ta fait mal,
dit le livre,"La nuit va passer et av matin
Marguerite va venir me cherohker. Oh! que
j'ai peur! Que va-t-il m'arriver? Gue j'ai-
merais &tre un crayon,un taille-crayon ou

quelque chose comme cai " iE

aa