Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 7 féier 1997 9 francophones... (suite de la page 7) le de CE SOIR qui vise les mémes objectifs (un magazine quotidiend’in- formation régionale d’une demi-heu- te) avec des budgets réduits tout en faisant appel a des techniques de pro- duction allégées. Tout au longdeces exercices de consultation et de réflexion, les objectifs sont demeurés les mémes: - Respecter les cibles de compres- sions budgétaires. - Privilégier la collecte de nouvelles et maintenir une _ présence journalistique importante dans cha- cune des provinces de]’Ouest. -Développerunestructure de produc- tion allégée dans une facture d’émis- sion renouvelée. La nouvelle formule repose sur la souplesseet la légéreté de l’ap- pareil de production, ainsi que surle renouvellement de !’organisation du travail. La collecte des nouvelles demeure la priorité. Afin que le plus deressources possible y soient consa- crées, les CE SOIR seront diffusés a partir de la salle des nouvelles plutét que d’un studio. Cette fagon de faire imprimera une facture plus dynami- quea |’émission, en prise directeavec la nouvelle. Les nouveaux CE SOIR entreront en ondes dés le printemps 1997. : Quant aux autres stations qui diffusent en milieu minoritaire, soit celles de Winnipeg, Toronto, Sudbury, Moncton et Ottawa, les compressions qui leur ont été imposées demeurent inférieures 4 la moyenne des autres services de la Radio. Dans chacune des stations ré- gionales, le service demeurera sensi- blement le méme. Les équipes loca- les produiront des reportages et des émissions d’information sur les évé- nements significatifs de leur région respective pour diffusion locale ou nationale. Elles disposeront des res- sources pour continuer a jouer le réle important de carrefour communautaire qui est le leur. La Radio, somme toute, fait des efforts significatifs pour maintenir quasi in- tégralement les heures de program- mation locale tout en enrichissant le contenu de ses émissions en région. La vice-présidente de la Télé- vision frangaise, Michéle Fortin, etle vice-président dela Radio frangaise, Marcel Pépin, sont convaincus que cet exercice rigoureux auquel se sont pliées les équipes régionales renforce la volonté de Radio-Canada deservir au mieux de leurs intéréts les commu- nautés francophones du pays.) Vous avez gagne! Oui, vos démarches (vos lettres de protestation et les coupons inclus dans votre journal) ont porté fruit! Les responsables de la société Ra- dio-Canada ont di rebrousser cheminet, endépit des coupu- res budgétaires dontla société est victime, les missions ra- diophoniques ainsi que le téléjournal «Ce Soir en Colombie-Britannique» vont continuer a nous informer. , Cependant, car il y a toujours une épéede Damoclés au-dessus de la SRC, nous sommes en droit de nous de- mander pour combien de temps cela durera! Eh bien, maintenant c’est aux Franco- phones de Colombie-Britan- nique de s’y intéresser et de continuer 4 encourager la SRC. Madame, Monsieur, Je vous avais déja contacté ily a deux semaines, le 14 janvier 97, au sujet d’une personne qui s’était proclamée «experte enfrangais» etaurait été embau- chéeacetitre par la Gendarmerie royale du Canada. Certains d’entre vous savent que j'ai parlé avec M. Aubry, le responsa- ble desservices bilingues de ce service et qu’il ignorait tout de cette affaire. Mon- sieur Aubry m’a rappelé lundi, le 27 janvier 97, pour me faire connaitre les résultats de l’enquéte faite dans la région du grand Vancouver et a Chilliwack, en- quéte négative. Personne n’est au cou- rant. C’est grave car une personne, dontje n’aid’autre nom que Marianne (?), pourrait se présenter a d'autres person- nescomme experte en frangais, travaillant ou ayant travaillé pour la gendarmerie royale. Ce sont les conclusions de M. Aubry. Voici quelques mots pour vous rappeler ce cas. Une femme M. aappeléle 14 janvier de ce mois pour ce quiallait étre une longue conversation pleine de surpri- ses. Elleadébité une longue histoire avant quejene puisse échanger un seul mot. Je vous rappelleles faits en résumé: Je suis... que je n’ai pas compris mais 4 ma ques- tion un peu plus tard, elle m’a dit «Marianne»; qu’elle aurait 6té embauchée 4 $35.00 de l'heure pour réviser une Chersamis, Ce soir, tandis que je cherche refuge al'intérieur contre l'air glacial de cette région du bouclier canadien située au nord-ouest de l'Ontario (il fait moins 20° C), mes pensées ne peuvent que voguer par-delalescontinentsetlesocéans pour se porter vers la région orientale du Zaire, ou je viens de passer dix mois au service de Médecins Sans Frontiéres. . Pour étre honnéte, il faut dire que mes émotions sont partagées et que de nombreux souvenirs heureux sont as- sombris par lacatastrophe quis’est abat- cassette vidéo (déjace baréme est suspect puisqu’il ne représente qu'une fraction du cofitd’uninterprate authentique), qu’elle était horrifiée du frangais utilisé dans cette vidéo, ai-je vu ce travail finalisé? (pour- quoi, moi, ’'aurais-je vu ?), que c’était une honte, qu’elle-méme était trop honnéte pour faire de la traduction ou se faire passer pour unetraductrice (elle préfére se faire passer pour une experte en fran- gais), qu’elle n’avait pas de dipléme uni- versitaire mais qu’elle parle un frangais parfait, si parfait en fait qu’elle se faisait traiter de maudite Francaise au Québec (sic) (pourtant, malgré ses efforts pour le cacher, elle avait bienl’accent «Canadien frangais», ce que je lui fait remarquer), que sa mére était Belge,... Entre autres. Quand /j’aipu parler, je luiaidemandé ot elle voulait en venir. Elle ne m’a pas demandé del’embaucher. Je ne considére pas cet événe- ment comme une plaisanterie mais, au contraire, comme étanttrés sérieux. Com- me les gensde métier le savent, n’importe quipeuttraduire. Je l'aidéja indiqué mais, une fois encore, lesgensde métier doivent savoir a qui je fais allusion, que des compagnies de traduction malhonnétes embauchentn’importe quipour faire leurs traductions et les payent, comme unede mes connaissances melaappris, de cing adixdollars la page, une petite fraction du coiit. D’aprés TOM, desservices fédéraux, CETTE TRIBUNE LIBRE VOUS APPARTIENT la moyenne nationale est tombée a 19 centsdu mot. D’autres compagnies em- bauchentdes personnes bilingues com- meemployéesde bureau et leur deman- dent de faire des traductions. Ces person- nes bilinguesne sont payées que le salai- re horaire d’un employé de bureau ordi- naire. Cela influe la qualité du travail fini. C'est trés grave. Pas seulement pour les traducteurs de métier mais aussi pour la langue frangaise. Des novices restent et resteront des novices. J'ignore sicette femme acontac- téd’autrestraducteurs pas plusquejene — sais pourquoi elle m’a contactée, moi. Elle n’a pas été assez honnéte pour mele faire savoir. Sielle l'avait fait, plutét que de mecontacter, appelezdonc M. Aubry de la gendarmerie royale du Canada. Veuillezagréer, Madame, Mon- sieur, mes salutations distinguées Madame Nora (Nicole) Hérold Dipl6mée de l'Université Simon Fraser (Archéologie et francais), Traductrice agréée, dipl6mée en traduction de l'Université de Colombie-Britannique, se spécialisant dans lessciencesAgréée par le gouvernement fédéral (sur la liste des fournisseurs-inscrite a TOM). c.c.: M. Michel Aubry tue sur Goma et la région de Masisi a louestet sur larégion des Grands Lacs de l'Afrique centrale en général. LeZaireestun pays decontrastes: la beauté et horreur, la sérénité et la violence, la lumiére et l'obscurité s'y c6- toient. Un horizon imposant de volcans majestueuxet de lacs de saphirestlatoile de fond des ravages de la guerre et de l'exode des gens menacés. Les actes de violence ne sont atténués que par la géné- rosité et la nature accueillante de ceux qui nese battent pas, la majorité. C’est un pays al’état brut: pas d’électricité, pas de télé- phone, pas de systéme postal, peu de routes, et moins encore d’écolesetd’hé- pitaux. Un linceul de brume enveloppe sisouventce payslointain, étouffantles gémissements des mourants et effagant les cris des vivants. Le silence estassour- dissant. Les Grands Lacs. Grands con- flits, grands massacres, grand exode, grande calamité. Unetempéte demalheur s'est abattue sur uneterre quine connait pas de compromis. (SUITE AU HAUT DE LA PAGE) Danslarégion orientale du Zaire, MSFestvenu enaideauxnationauxzairois ravagé la région des Grands Lacs en octobre et novembre 1996. Que sontde- touchés par une guerre civilelarvéequela venus lesmembresdu personnelzairois plupartdes paysavaient décidéd’ignorer. _ et leurs familles? Quel est le sort réservé Les membres des tribus Hunde, Hutu, aujourd’huiauxinfirmiéres et aux méde- Tutsi, Nanda, Tembo, Nyanga, Havu et _cinsdévouésaveclesquels/aieule plaisir Pygmée ont bénéficié de projetsd’appro- _de travailler et que j'ai eu le bonheur de visionnementen eau potable, dedistribu- connaitrependantmamission, sanscomp- tion de médicaments, de la création de _ter les centaines de milliers de gens au centres de santé, delaformationd’infir- service des quels nous étions? miéres, et des services offerts par des llest clair qu’al’heure actuelle les centresd’alimentationpournourrissons _ problémes sont plus nombreux que les et enfants. solutions et que des milliers de Zairois et Jemerappelleclairementlesen- deréfugiésruandais sont sansrecourset fants souffrant de malnutrition, leurspe- succombentauxeffets dela malnutrition, tits corps squelettiques si effroyables, dumanque d’hygiéne, dela promiscuité n’ayant méme plusassezd’énergiepour etdelacontamination. pleurer, et jetrouve un réconfort dansles Les besoins de ces civils, dont imagesdeleurguérisondansnoscentres /a majorité sont des femmes et des d’alimentation: leur chair de nouveau _ enfants saisisdans une guerre sas pitié potelée, un sourire sur leur visage, un ef complexe, sont réelset immédiats. éclair de malice dans leurs yeux, J’aipeur MSF est présent et fait ce qui estenson aujourd’hui qu’ils redeviennent comme _ pouvoir. Le travail médical de cet orga- ils étaient lorsque je les ai vus pour la__nisme a une grande importance pour premiére fois, ou méme pire encore... des milliers de gens au Zaire. Vous Jimaginequelaplupartdespro- pouvez contribuer a cet effort en don- jets auxquels/'aiparticip6(troisprogram- _ nant g6néreusement au Fonds d’urgen- mes d’alimentation thérapeutiques, des ce. postesde santé pour lescampsde person- D' Roy Male nes déplacées par la guerre, un appui aux centres de santé et leur amélioration, ainsi Médecins sans trontiares que les campagnes de vaccination contre Bureau Gaede | mecasereeeee abandonnésen raison de linstabilité gé- nérale et de nouveaux combats qui ont Agente ou agent des | services a la clientele — technologie de l'information Diversification de I'économie de I'Ouest Canada Vancouver (C.-B.) En tant que personne professionnelle axée sur les techniques, vous avez terminé avec succés une formation d’au moins deux années de niveau postsecondaire avec une spécialisation acceptable en informatique. Vous avez, de préférence, une attestation de C.N.E. (Certified Netware Engineer). Vous toucherez un salaire annuel variant entre 24 060 $ et 40 497 $. ll importe que vous possédiez de I’expérience dans la conception et le développement de systémes d’applications micro- informatiques ainsi que de solutions de télétraitement afin de pouvoir diffuser l'information d‘un bout a |‘autre du pays. De plus, vous avez une connaissance pratique des fonctions suivantes : |‘utilisation etl'entretien de matériel micro-informatique, de logiciels de systémes d’exploitation et de leur périphériques; lapplication des plus récentes technologies micro-informatiques orientées objet aux besoins informatiques d’un organisme; la planification, ‘installation et l’entretien de réseaux Ethernet, y compris les topologies de cablage. Vous devez maitriser la langue anglaise. Veuillez acheminer, d'ici le 20 février 1997, votre curriculum vite détaillé, un formulaire de demande d'emploi et(ou) une lettre de présentation confirmant clairement que vous répondez aux critéres du poste en matiére de scolarité, de formation et autre, en indiquant le numéro de référence $9771R72945, a la Commission at fonction publique du Canada, Sinclair Centre, 757, rue Hastings ouest, 2° étage, Vancouver (C.-B.) V6C 3M2. Télécopieur : (604) 666-6808. Adresse Internet : http://www.psc-cfp.gc.ca/recruit/jobs.htm (En anglais) http://www.psc-cfp.gc.ca/recruit/jobse.htm Infotel : (604) 666-0350 Nous remercions tous ceux et celles qui soumettent leur candidature; nous ne communiquerons qu’avec les personnes choisies pour la prochaine étape. La préférence ira aux personnes de citoyenneté canadienne. : Nous souscrivons au principe de I’équité en matiére d‘emploi. This information is available in English. ivi = de la tion p Spe cae presee Canada