a | na a | LE SEUL JOURNAL DE LANGUE FRANCAISE EN COLOMBIE - BRITANNIQUE Vol. 8 No. ls iN Vancouver Public Librayy VV Ss Pericdical Section 750 Burrard St, BC 15 mai 75 jo: YOR LS I “a PTT “apy Mt 20¢ a nae” a a” a ae Vendredi, 11 juillet 1975 L’histoire de la péche 4 la baleine en Colombie Britannique remonte au début du siécle, alors qu’on capturait plus d’un millier de baleines par année au large de nos cdtes. Aujourd’hui, la péche, ou plutdt la chasse peu fructueuse est causée par le carnage des baleiniers étrangers. Une des Greenpeace LA COTE OUEST ET L’ECOLOGIE par Laurent TRUDEL Le 29 mai aprés-midi, 4 bord du Phillis Cormack, bateau flétan de 80 pieds, nous meéttons le cap vers Winter Harbour, port ‘ou nous avons établi notre ba- se. L’aprés-midi s’est passé a chercher des ba-~ leines et 4 prendre quel- ques scénes- pour le _ film documentaire qu’effectue l’équipe de tournage diri- gee par Michael Cheni. Le bateau a contourné Salan- der Island- ot nous nous sommes rendus pour fil- mer les lions marins qui vivent sur cette petite fle. John Cormal....et Jack Longini. . . .ont mis leurs bateaux au service de la Fondation Greenpeace pour la cause des haleines... En 72-73, ce volier s’est rendu 4 Mururoa Atoll pour s’installer dans la zone des tests nucléaires atmospheée- riques de la France dans Vespoir d’arréter la des- truction irrefléchie de l’air que nous respirons; c’esta ce moment que DavidMcTa ggart fut assailli par les militaires Francais. Pré- cédemment, en 71, les ef- forts de Greenpeace a- vaient aboutis 4 l’arrét des essais nucléaires A- méricains sur I’Ile Am- chitka dans. le Nord-Ouest du Pacifique. Notre Premi- er Ministre P.-E. Trudeau avait alors déclaré:‘‘ C’est grace 4 des groupes sou- vent courageux comme le votre que les gouverne- ments se sentent motivés 4 agir...Que les bons vents ( Suite Greenpeace P. 4 ) Groupe de Travail sur [es Minoritées — de Langue Francaise OTTAWA- Le Secrétaire d’Etat du Canada, l’honora- ble J. Hugh Faulkner, a annoncé que des représen- tants de la communauté francophone minoritaire du Canada avaient récemment mis sur pied un groupe de travail pour faire le point sur les aspirations de cet- te communauté, plus par- — ticuliérement au chapitre du développement. culturel des groupes minoritaires d’expression francaise a travers le pays. M. Faulk- ner a de plus indiqué que le Secrétariat d’Etat avait accepté de défrayer le coftt des activités de ce groupe de travail, jusqu’a un ma- ximum de $50,000. Le Secrétaire d’Etat a précisé que son ministére administre, depuis 1969, un programme d’aide aux groupes minoritaires de langue officielle et qu’il importait, 4A ce moment-ci, d’examiner l’impact de ce programme auprés des bé- néficiaires, ainsi que de proposer de nouvelles for- mes d’aide ou des modifi- cations 4 l’actuel program- me gouvernemental. La création de ce groupe de travail est le résultat d’une série de rencontres et d’échanges entre le Se- crétariat d’Etat et le Co- mité de liaison des asso- ciations provinciales fran- cophones au Canada. C’est 4 la demande de M. Faulk- ner que ce Comité de liai- son a proposé les noms des personnes devant sié- ger sur le groupe de tra- vail. : Les membres du Groupe de travail sur les minori- tés de langue frangaise sont: Mme Liliane Beau- champs, membre de la commission des écoles sé- parees de Sudbury et vice- présidente sortant de char- (Voir Secrétaire d’Etat p. 4) QUALITE DE LA VIE A VANCOUVER par J. P. BOURQUIN Une série qui traiterades sujets suivants: - Transports publics - - Pollutions - - l’avenir urbain de Van- couver - - Oeuvres sociales - - L’Education - - Services . municipaux (eaux, égoats) - - Nos parcs - - L’habitation et révision du zonage - oe - Spéculation fonciére - - Vancouver, marché sous production - - Participation publique 4 la’ planification - QUALITE DE LA VIE A VANCOUVER Premiére Partie | 'RANSPORTS PUBLICS | Si vous @tes perché sur l’un des nombreux gratte- ciel du Centre de Vancou- ver et que vous laiss ezer- rer votre regard sur les montagnes, la mer etl’in- fini, vous ne manquerez pas de vous exclamer: - vous Voici la plus belle ville du monde. MAIS si votre re- gard quitte l’horizontale et va se perdre dans le chaos qui se trouve en-dessous, changerez malheu- reusement vite d’idée. Penchons-nous un peu sur cette ville de tous les jours en essayant d’ana - lyser ce chaos. Admettons tout de suite que la qualité de la vie a Vancouver n’est pas moin- dre que celle de n’importe quelle ville de grandeur é- gale, bien au contraire. Mais, ici, le contraste en- tre le site et la ville est tellement frappant que |’on ne peut s’empécher de s’exclamer: pourquoi cet- te ville ‘*si moche’’ dans un site aussi éblouissant.. Notre société, assoiffée de dollars et de confort enest ‘arrivé 14 et le ‘‘Retour A la Nature’’, A ‘ses pieds, englouti dans le pétrin de nos villes. Plus de cents études) - ont été faites derniérement par des experts, dans le but de faire de Vancouver une région viable. La grande majorité de ces études se concentre sur le probléme des transports. Si vous le voulez bien, lais sons pour le moment tous les autres problémes de cété, nous y reviendront peut-étre une autre fois, quand votre serviteur sera de retour d’une cure de dé- sintoxication dans la natu- re. Nous devons admettre-. quelques principes fonda - mentaux: 1 - l’augmentation de la densité du centre com- mercial de la cité augmen- te l’afflux dutransport vers le centre. 2 - en augmentant les pos- sibilités de transport vers le centre, on crée un cen- tre non viable. Pour résoudre_ cette am- biguité, il semble y avoir 2 solutions: ou bien décen- traliser, ou faire habiter le centre (qui est déja non viable) pour limiter (suite‘Les transports’p. 4)