"SF iat - iN —— leiers SF a na = | 4 aces vs F. = LE SEUL JOURNAL DE LANGUE. FRANCAISE EN Vol. 8 No. 26 Lf i's ‘ 7) ////T) LTT = = f SE eee as A -— =a ——— avn ae = — => om _——— = ee —— =e =S =S= => BE a = a 2 is COLOMBIE - BRITANNIQUE 24 Octobre 1975 20¢ La gréve des Par Mare BELIVEAU A la date de tombée de notre journal, la gréve des Postes 4 travers le Cana- da semble imminente. Ceux qui connaissent la Situation du ‘‘Soleil** sau- ront qu’une gréve de ce genre ne peut qu’étre trés nocive. Cependant, étant donné l’actualité présente, le ‘*Soleil’’aimerait expo- ser objectivement quelle €st son attitude devant un arrét de travail des em- ployés des Postes. Premiérement, tous sont au. courant des exigences initiales du syndicat des Postiers - soit 71% d’aug- mentation salariale, ce qui porterait le salaire horaire des postiers a $7.93, soit environ $14.00 Le rapport Moisan offre moins d’avantages: Une augmentation de $1.70 de l’heure répartie sur 30 mois. Toutefois, les pro- positions du négociateur n’avaient, en aucun mo- L’Office National du Film du Canada a mis sur pied un programme de produc- tion francaise dans ]’Ouest (les 4 provinces) qui s’ap- pelle ‘*régionalisation’’, dont Ie bureau de produc - tion se trouve A Winnipeg. Tout francophone de l’Quest a la possibilité de participer a une expérien- ce de production de film ou de vidéographic. L’O.N.F. vise la formation éventuel- le d’équipes francophones professionnelles, capables de produire des films re- fletant le caractére de ]’Quest. I] existe un comité d’ac- tion régionale (C.A.R:;), composé de personnes bé- névoles, qui étudient et recommandent les projets soumis auprés de 1’O.N.F. A la suite d’une tournée en Colombie - Britannique, en Octobre 1974, le producteur délégué (Raymond Gau- thier) m’a demandé de sié- ger a ce comité. Pourquoi moi. Le choix n’a pas été fait d’une fagon démocra- tique, mais il fallait une personne ~ ressource. Mon travail de coordonnatrice au Centre Info 4 Vancouver “me mettait en contact ‘avec | ment, tenu compte de la nouvelle politique cana- dienne, A savoir: le. gel des prix et des salaires. Ainsi, le sursis accordé par le gouvernement Tru- deau, devrait du moins tempérer les exigences sa- lariales. Le 14 octobre n’est, en fait, qu’une date arbitraire pour que les instances syndicales et pa- tronales soient compré - hensives au nouveau des- sein de l’économie cana - dienne. A parler franchement, y aurait-il des groupes qui souhaiteraient un sabotage. Dans les circonstances ac- tuelles, le message du Pre- mier Ministre semble clair et, si certains syndicats et quelques entreprises ne prennent pas l’initiative a- fin de supporter les mesu- res préconisées, il faudra employer la ligne dure, c’est-a-dire des sanctions adéquates. Pour sa part, le **Soleil’’ opte pour une so- lidarité critique des mesu- res récemment annoncées par Ie gouvernement. LD’O.N.F... la communauté francopho- ne et je possedais une maf- trise de cinématographie. Le programme aétélent A démarrer. lest assez évi- dent que.les francophones de 1’Ouest sont peu organi- sés par rapport 4 la pro- duction audiovisuelle, mais il y a un manque d’infor - mation et de sensibilisa - tion. Ce n’était qu’en juil- let 1975 que les dépliants d’informations ont été dis- ponibles. A Winnipeg, ot se trouve le bureau de pro- © duction, il y a eu une con- férence de presse - grand remuc-ménage ensomme - mais en Colombie. Le pro- ducteur - délégué aren - contré deux ou trois per- sonnes dans les régions, quelques-unes a Vancou - ver, et est passé briéve - ment a la radio - pas suf- fisant pour faire connaitre les possibilités du pro- gramme. Mon rdéle était de faire le lien entre la C.B. et Winnipeg, d’infor- mer, d’encourager, de sti- muler la création de pro- jets. A l’époque, il n’y avait aucun budget de dis- ponible pour la publicité, et l’article que j’ai publié Voir ONF p. 2. % $ st L’opinion canadienne sera peut-étre en désaccord ave groupes de travailleurs qui n’acceptent pas |’ c la position de certains attitude actuelle du gouvernement. Et pourtant! il nous faut étre perspicace puisque 1|’autorité en place a fait |’ob- jet d’un concensus: celui du. jeu de la démocratie. L'union fait la force ‘par Marc BELIVEAU Dans le cadre de la Ren - contre Internationale sur les mouvements coopéra- tifs qui s’est tenue réecem -- ment a Montréal, onne peut que s’apercevoir de l’?im - portance grandissante de M.ALFRED ROULEAU ce systéme d’entraide col - lectif. Des rencontres com me celle-ci laissent entre- voir beaucoup d’optimisme sur certains. denos malai- ses économiques. De nom- ' breux participants ‘se sont exprimés, ont Jonnéuna - percu de ce quise passait chez eux et ont analysé la valeur de certaines initia- tives. Quelques réalisations, il va sans dire, nous révé- lent l’ampleur des mouve- ments coopératifs. Par ex- emple, M. Didier t’ Sers- teven, représentant la Co- -rée du Sud, a décrit l’es- sor qu’ont pris les coo- pératives dans son pays. Pas moins de 1.000 insti- tutions de ce genre, pour fermiers et pécheurs existent actuellement; - créées par le gouverne - ment, plus de 500.000 per- sonnes s’y trouvent re- groupées. Pour sa part, M. Amédée Nagapeur, de I’lle Maurice faisait ‘part de V’enthousiasme qu’a connu le mouvement coopératif. L’Ile Maurice n’a obtenu son indépendance que de - puis 7 ans. Toutefois, les mouvements coopératifs ont presque grandi avec ‘cette nouvelle autonomie. Ainsi, depuis 6 ans, ils ont soutenu l’économie de I’fle et se sont avérés de trés bons mécanismes de participation sociale. Plus prés de chez nous, la Caisse Populaire de Roberval (P.Q.) a mis en dépdt une somme de $40.000, en vue de pou- voir accorder des préts sans intérét 4 des per- sonnes nécessiteuses. Sous l’initiative des mem- bres eux-mémes, ceux-ci peuvent déposer de $200 a $500, dans ce fonds spé- cial qui sert désormais a dépanner les infortunés. Des projets originaux com- me ceux-ci nous indiquent clairement que certaines “‘Caisses Pop’’ sont plus dynamiques que d’autres. Enfin, au cours de cette Rencontre Internationale, - certains événements mi- neurs ont démontré une certaine mentalité. Que peut-on penser, par exem- ple, d’un M. Charbonneau, directeur de la ligue on - tarienne qui, aprés s‘étre excusé, dans un excellent francais, de ne pouvoir s’ex primer dans cette langue, ‘Voir COOP p.2