=? TORT, Ge oT ee oe ae sis Ms Be dak a Tn a ee LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE VOL. 10 NO. 22 Jean Chrétien: premier Ministre francophone des finances: | Fin d’une succession anglophone... Le Premier Ministre, Pierre Elliott Trudeau, a effectué, ven- dredi dernier un profond rema- niement ministériel qui a porté sur douze postes du cabinet. M. Trudeau a eréé un nouveau poste, celui de vice-premier mi- nistre et l’a attribué A M. Allan MacFachen, président du conseil privé et leader parlementaire libéral a la Chambre des Commu- nes. M. Jean Chrétien. ancien ministre de l'industrie, a été nommé ministre des finances. C’est la premiére fois qu’un Canadien-francais est: nommé a ce poste. 3 : M. Mare rarendé est devenu ministre des relations dederales. provinciales, nouveau poste trés important dans le contexte de la question de |’unité nationale. Mme Monique Begin, qui oceu- pait le-poste de ministre du revenu, remplace M Lalonde au ministére de Ja santé. elle est la premiére femme a recevoir un portefeuille important dans un cabinet de M. Trudeau. Malgré l’importance du rema- niement ministériel, seul M. Norm Cafik est nouveau dans le cabinet. I] a été nommé ministre d’état responsable du multicultu- ralisme. , M. Jack Horner. qui avait été ministre sans portefeuille depuis son see du bari conserva- _ En visite au Canadian Le 19 septembre dernier, le roi Baudoin et la reine Fabiola, monarques de Belgique, sont arrivés au Canada. en visite officielle, pour une durée d’une semaine. ("est la premiére fois que leurs majestés. le roi et la de plus de 400 ans, ont été exposées au Centre National des Arts a Ottawa. Ces tapisseries ont été choisies parmi les 150 piéces qui sont exposées dans le musée royal d’art et d’histoire a Bruxelles. Le Roi Raudoin et la Reine Fabiola de Relgique ‘reine des Relges. se rendent au Canada en visite officielle. En raison du fait que le programme de jer relativement court séjour ne pouvait pas inclure de déplacements supplé- mentaires 4 grande distance, il a été impossible d’envisager une ‘visite de |’Ouest canadien en général et de la Colombie-Britan- nique en particulier. Pour souligner la venue des ‘souverains des Belges, douze Peep SO See | La confection des tapisseries a atteint son apogée au XVéme siécle a Paris, Arras et. Tournai. Cependant, pendant les 300 ans qui suivirent, c’est la Belgique qui s’est montrée chef de file dans ce domaine. Parmi les activités qui ont été prévues au cours de la visite des souverains, mentionnons un spectacle donné par le ballet ‘royal de Winnipeg au Centre des \ _ de l'environnement. % teur au printemps dernier, rem- place M. Chrétien au ministére de l'industrie et du commerce. M. Warren Allmand passe du ministére des affaires indiennes a celui des corporations et de la consommation. M. Hugh Faulkner passe du ministére des sciences et de la technologie a celui des affaires indiennes. M. Judd Buchanan prend en charge les sciences et la techno- logie en plus des travaux pu- blies. M. Len Marchand. seul minis- tre indien du cabinet. quitte le ministére de la petite entreprise pour devenir: ministre. “junior” M. Roméo LeBlanc demeure au ministére des néches et de l'environnement. (Suite a la p.4) Les média — hors Québec Dans une entrevue qu'il accor- dait lors de son passage a Halifax, le premier ministre du Québec, M. René Lévesque, a déclaré que les media anglopho- nes ont déformé la situation actuelle du Québec. Tl a souligné que ces media utilisent, des gros titres 4 leur manchette sur le Québec, ce qui a pour effet de produire une importance exagé- rée a l’égard de tout ce qui se passe au Quéhee Ainsi, les media ont pu créer des senti-- ments de peur facé 4 la possibi- litté de la “séparation” du Qué- bec. M. Lévesque a profité de ‘Poecasion pour expliquer que le Québec tiendrait un référendum non pas sur la séparation du Québec mais sur la formule “association” avec le reste du Canada. Cette association se calquerait un peu sur le présent systéme du marché commun européen. Jes provinces du Canada seraient libres de se joindre ou non a cette associa- tion. Abordant la carestion de la minorité anglophone vivant au Québec, M. Lévesque a précisé qu’advenant ou non la séparation du Québec, les droits des anglo-- phones seront toujours respec- tés au Quéhec. Le Québec, d’ailleurs, se reconnait des de- voirs et des responsabilités face ala minorité anglophone qui est Vendredi 23 Septembre 1977 L'HON. LEN MARCHAND — ee an ee ee eee nee 20 CENTS L'HON. JACK HORNER L’Ouest en action ... L’Ouest en action. tel était le titre du projet ov les représen- tants-Jeunesse des quatre pro- vinces de l’ouest (le président et Yanimateur de chaque associa- tion provinciale) se réunissaient en fin de semaine. les 16. 17 et 18 septembre, pour diseuter de la possibilité de former une Fédé- ration de |’Quest pour les Jeu- nes. , Cette réunion A eu lieu a la Caisse Populaire de Mail- lardville, dans des locaux mis gracieusement a la disposition des participants. Lors d’une réunion en juin 1977 a Ottawa de la F.J.C.F. (Fédération des Jeunes Cana- diens Francais) organisme na- tional des Jeunes Canadiens 5 Frangais hors Quéhee. les repré- sentants des provinces de l’ouest : ..en étaient venus.A la décision vihghalwt --tapisseries. de Belgique, datant. ATS. ooo ee ee ee eee eee oe sReconnue. en tant.que telle,-. ...~qu'une .réunion. d’échange,,..d’in-....(Suite-a la p.8)--- ~~. -- ~~~. <. % asian formation, était nécessaire afin de mettre en commun leurs connaissances et de eréer une certaine “force” de représenta- tion au niveau national. Fn effet, les jeunes de l'ouest trouvaient difficile de siéger a un conseil ot les jeunes de l’est étaient en majorité et. menaient “Je bal” a leur facon! 1 était alors important que les provinces de Youest comprennent bien ce qui se passe chez eux. échangent leurs idées, diseutent de leurs problémes et en trouvent une solution. C’est alors que l’ordre du jour comprenait des points: d’infor- mation - amélioration des com- munications entres provinces - stage d’animateurs et recom- mandations faites au national. Aprés discussion. il en fut -décidé qu'une fédération n’était os ee Oe se a gia