12, Le Soleil de Colombie, 25 Juin 1976 CHRONIQUE DU CANADA FRANCAIS A QUOI BON? Dans son Rapport’ de 1971-72, le Commissaire aux Langues, M. Keith Spi- cer, avait, avec l’humour épicé (sans jeu de mots), qu’on lui connaft, coiffé les !) pages qu’il consa- crait aux districts bilin- gues,d’un titre qui ‘indi- quait nettement l’orienta- tion de sa pensée: ‘*Mieux vaut tard. . .ou jamais’’. Pour justifier ce verdict sur une piéce maftresse de la loi sur les langues Officielles, il passait en revue les avantages espé- rés et les embarras re- doutés delacréation des districts et il concluait par des solutions de rechange. Comment. les membres du Conseil consultatif des Districts bilingues ont-ils réagi & cette invitation au Suicide. L’analyse du Commissai- re sur l’utilité des dis- tricts bilingues est d’un parallélisme qui sent un peu l’huile; 8 arguments pour, 8 contre, égalité qui le ‘Soleil de Colombie’’, | dessous. s’obtient avec quelques ré- pétitions. Cdté positif: les districts constituent une solide assise juridique 4 la langue minoritaire dans un territoire donné; ils sont une reconnaissance symbolique éclatante de Végalité des deux langues Officielles: ils sensibili- sent les groupes majori- taires aux droits des grou- pes minoritaires; ils in- citent les institutions fé- dérales 4 offrir plus de services bilingues; - ils n’affectent qu’un petit nombre de fonctionnaires fédéraux: ils améliorent - pour ces fonctionnaires, - la possibilité de travail- ler dans leur langue ma- ternelle; ils préviennent des interprétations fan- taisistes des termes ‘*demande importante’’ et ‘*possible’’ en matiére de services. 4 fournir; enfin, ils clarifient la tache du Commissaire aux Langues. Coté négatif, les dis- tricts risquent de deve- nir des ghettos. Il est trés difficile d’en determiner les limites pour y en- glober la majorité des mi- norités dans quelques provinces. Ils risquent de susciter le mécontente- ment des usagers d’une langue non. - officielle. L’espoir de voir les gou- vernements provinciaux et les administrations mu- La Semaine du Canada est un projet du Conseil pour lunité canadienne. Découpez et retournez 4 l’adresse Suite : ! LE SOLEIL DE COLOMBIE 3213 Rue Cambie Vancouver , C.-B. V5Z 2W3 Dans le but de connaftre vos points d‘intérét et de savoir dans quelles proportions vous 6tes satisfaits des chroniques actuelles que nous publions chaque semaine dans nous vous suggérons de répondre au questionnaire ci- Nous espérons que les réponses de nos lecteurs seront nombreuses car nous avons \a coeur d’informer les gens dans la mesure de nos moyens, sur tout ce qui touche & la vie francophone de cette province. Nous sommes ouverts A toutes suggestions ] qui pourraient améliorer le contenu du journal. | Trés intéressant | (a continuer) pc FP RORAL ‘4 j\<; SOMMESTARE en | CARICATURE €-) | DUNE PLACE A L’AUTRE CO | RADIO-CANADA (=) | GALERIE D’ART DE VANCOUVER =) | SOUS LE PROJECTEUR oS | | CHRONIQUE DU CANADA FRANCAIS & | | REVUE DE PRESSE C2 | | CHRONIQUE DE PHOTOGRAPHIE «.) | A BOUT PORTANT 43 | - DOSSIER EDUCATION : C3 | LE COIN DU TRADUCTEUR J | LE MOT DU JOUR Go | | IDEOGRAMMES CHINOIS i) | ACTIVITES CULTURELLES eet | PAGE D’ECOLE ( ) | PAGE FEMININE eee RECETTES «3 LE JARDINAGE G9 | BANDES DESSINEES () | MOTS CROISES 2) | Livres D'Ict ( ) SPORTS te SS Se ee eee Parfois intéressant Pas intéressant ce. Les groupes nicipales fournir, eux aussi, des services bi- lingues, apparait mince 4 la lumiére de l’expérien- minori- taires se renforcent au- trement, depuis quelques années. La révision des districts tous les 10 ans peut constituer un fer.- ment d’irritation. A la lumiére de l’expérience, aprés deux ans de bilin- guisme, l’apport des dis- tricts bilingues 4 la cause ne peut étre inutile. La réponse des_ conseil- lers est quelque peu ma- chiavélique. Ils retiennent tous les arguments positifs en insistant sur le dernier, lequel concerne le Com- missaire aux Langues. De méme, ils ne repondent qu’au dernier argument contre et c’est pour cons- tater que les mesures mi- ses en pratique, en faveur du bilinguisme, sont loin d’avoir donné les’ résul- tats espérés, cecidel’aveu méme de M. Spicer. Par contre, ils ont tenucomp-~ te de ses hypothéses de NOM (facultatif): REGION: © o2s5.0e 25-3 Seaeee 12.4 15 ans () * 16a 20 ans () 21 4 30 ans ( ) Suggestions et Remarques GROUPE D’AGE: solutions en réduisant le nombre des districts, mais en leur donnant plus’ de consistance et en recom- mandant, conne le fait M. Spicer, des mesures com- plémentaires comme _ les services bilingues dans les capitales et les grands centres urbains. En conclusion, les_ dis- tricts bilingues n’auront pas sur les régions con- cernées les effets bou- leversants que © certains esprits surchauffés leur attribuent. Ils ne joueront pas non plus dans la mar- che vers le bilinguisme le réle bienfaisant que leur attribuait trop vo- lontiers la Commission B.B. Souhaitons modes- tement qu’ils soient u- tiles sans provoquer de remous dans la vie cana- dienne. Donnez des vacances a votre auto. 31450 ans () 50460ans() | 61 ans et plus { ) (Aaméliorer) —_ (a discontinuer) fae Se CHE. (2 a) ) be.) ey Gok HB e Hage - (3 C3) 9 es. = ) ie cS (2) 2 =. ce Ege SS ( ) ‘CRS. ea) eS) (23 (eo) i 3 ee) Ga Ge). (.) SOs eS) ee GS) (ae ss tS (3 ae Ee er Gas Cc) Coe C3 Ro) es oe Sea