Le canal "Nouvelles" De I'info a 25 cents par mois Palmorex Communication lance le projet "Canal Nouvel- les‘, une nouvelle chaine de télévision d'information continue. Ottawa. Si vous étes un grand consommateur de nouvelles et que votre journée de travail ne peut débuter que vous écoutiez tous les bulletins du matin, le projet de Pelmorex Communications de créer un Canal Nouvelles devrait vous intéresser. Ce groupe privé, qui comprend le réseau TVA a Montréal, demande une licence au CRTC pour “Ja création d’un nouveau médium de nouvelles” en frangais et en anglais. La demande sera entendue en février prochain, tout comme celle des 49 autres requérants (dont Radio- Canada) qui ont tous un service canadien spécialisé de télévision a vendre. Dequois’agit-il ? Enrésumé, le Canal Nouvelles et son pendant anglais, le News: Channel, consiste en un service de nouvelles locales, régionales, nationales et internationales aux trente minutes, constamment mises a jour, 24 heures par jour, sept jours par semaine. Le Canal Nouvelles ne présenterait que de la nouvelle brute, sans jugement éditorial. Le service serait transmis aux cablodistributeurs par satellite. Grace a cette technologie de transmission, les cablodistributeurs _ seraient en mesure d’intégrer de la nouvelle locale au bulletin national. Coit : 25 cents par abonné et par mois pour chaque service. II serait offert a la discrétion des cablodistri- buteurs, car Pelmorex Communica- tions, qui est derriére ce projet, n’exigerait pas que leservice soit sur le service de base. En comparaison, le Réseau de |’information (RDI) francais que Radio-Canada tentera de vendre au CRTC coiitterait 90 cents par mois. RDI propose toutefois davantage qu’un bulletin de nouvelles toutes les demi-heures et réserve une place dans sa grille-horaire a l’information en provenance des communautés francophones de |’extérieur du Québec. II serait obligatoire dans les marchés francophones, et optionnel dans les marchés anglophones. ~ Le Canal Nouvelles serait alimenté par les salles de nouvelles d’une centaine de stations de radio au pays, les grandes agences de presse, le Réseau TVA au Québec et 12 bureaux régionaux. Le projet nécessiterait 1’embauche de 112 journalistes au pays. La téte du réseau serait 4 Montréal. Pelmorex est la propriété de M. Pierre Morrissette, qui est déja propriétaire de 17 stations de radio en Ontario, du Réseau Pelmorex Radio qui compte plus de 25 affiliés, et du réseau de télé spécialisé MétéoMédia. M. Morissette calcule que les radios affiliées se mettront 12 millions de dollars dans les poches sur une période de sept ans avec ce service. Pelmorex prévoit aussi investir 18 millions dans le secteur de la télévision. _Enprime,]’entreprise promet de distribuer 50 000$ par année pendant toute la durée de la licence, sept ans, 4 deux écoles de journalisme, frangaise et anglaise, pour la formation et le perfectionnement de journalistes. APF a = Le fabuleux marché des odeurs ~ Une industrie en essor L'tndustrle des odeurs arttfi- clelles falt fi de la crise. Les nouvelles udillsations des par- fums se confjugent aux nou- velfes technologies pour ful conserver fe vent en poupe. Sacs poubelles qui sentent la violette, litiéres pour chats aux effluves de bois de santal, nettoyants pour sols exhalant une "note" du NoS de Chanel, canapés recouverts de plastique fleurant le cuir de Russie, gazole aux émana- tions de fraise... Rien de plus surprenant que le gotit de I'acheteur. Aprés la mode des emballages sophistiqués, il ré- clame aujourd'hui des produits qui sentent bon. Dans certains rayons du magasin, le premier geste de la plupart des chalands est de renifler la boite ou l'objet qu'ils saisissent, assure un spécialiste de la vente en grande surface. Ils le font naturelle- ment, sans méme s'enrendre compte. Outre Atlantique, des étu- des de marché pointues prouvent que la parfum, l'aréme, fidélisent la _clientéle 4 70%. L'odeur est une re- marquable incitation a l'achat, apprend-t-on dans les écoles de marketing. Elle agit comme un si- gnal sur le consommateur qui l'as- socie, dans son esprit, a des quali- tés de fraicheur, de propreté, de délicatesse. Le cinéma odoriférant existe a” L'industrie des odeurs ou commentles laboratoires des parfumeurs etles nouvelles technologies nous ménent par le bout du nez. déja au stade expérimental : _lors- que, sur l'écran, la vedette se par- fume au vétiver, un ventilateur en répand les effluves dans la salle obscure ; quand un navire entre au port, des odeuts de marée et de gou- dron atteignent les narines du spec- tateur. Dans plusieurs laboratoires de recherche américains, on mesure les effets des odeurs sur le physique et le mental de l'homme, on étudie leur influence sur le comportement, on -enregistre les modifications de I'humeur qu'elles entrainent. Des expérimentations récen- tes donnent 4 penser que certaines fragrances pourraient aider 4 con- trdler les foules. En interrompant une émeute, par exemple. Elles agi- raient sur le potentiel d'agressivité des individus... Georges Orwell n'était pas allé aussi loin ! '_ S'inspirant de ces travaux une firme célébre a lancé sur le marché une premiére gamme de nouveaux produits: gels, crémes, huiles de bain, dont l'odeur aurait la propriété de chasser le stress, d'euphoriser, d'inciter au sommeil, de dynamiser... Les premiers résultats commerciaux sont, parait-il, encourageants. On comprend, dans ces con- ditions, pourquoi l'industrie mon- diale du parfum -prés de 10 milliards, de dollars de chiffre d'affaires en 1992 - ignore la crise. Gi NFORMATION Axel De Verrier Directeur du Sylvia Hotel depuis 1981, Axel De Verrier, 45 ans, est un homme heureux. “J’adore cet hétel au charme si particulier. C’est un lieu unique, qui s’identifie trés fortement a Vhistoire de Vancouver”, explique-t-il. Batis en 1912 face a l’océan, les murs couverts de vigne vierge du Sylvia Hotel ont été, jusqu’en 1958, les plus élevés du West- End. Nombre d’immigrants, attirés par ses meublés a prix modérés, y ont passé leurs premiéres nuits 4 Vancouver et ne l ont jamais vraiment oublié. “Ma philosophie est de conserver cette ambiance en pratiquant des prix modiques”, affirme Axel De Verrier. Aujourd’ hui, I’ hotel est fréquenté par une clientéle d’habitués et de voyageurs amoureux des hdtels de charme. Rares sont les Vancouvérois qui ne s’arrétent pas de temps en temps dans ses salons pour prendre en verre en admirant le coucher de soleil sur la baie. Né a Nice, dans une famille ot l’hotellerie est une tradition depuis trois générations, Axel De Verrier vit au Canada depuis 1971. “A 18 ans, je suis parti a Londres pour apprendre l’anglais : je ne suis jamais rentré” , explique-t-il. Aprés avoir appris son métier dans les meilleurs hotels d’Europe, il débarque a 23 ans 4 Montréal, oi il est engagé au Ritz-Carlton. Peu aprés, Axel Dé Verrier quitte la métropole pour travailler, trois années durant, au Manoir Saint-Castin, a 20 kilométres de Québec. En 1974, avec son compére Michel Ségur - qui tient aujourd’ hui le restaurant Chez Michel a West Vancouver, il décide de tenter sa chance sur la cdte ouest. Le Hyatt de Vancouver ouvre juste ses portes. Axel De Verrier y entre, avant de rejoindre quelques temps le Hyatt de Toronto. En 1981, il revient 4 Vancouver, sa ville d’adoption, et s’installe au Sylvia Hotel. “J’aime Vancouver, affirme-t-il avec conviction. J’aime cette chance que nous avons de pouvoir vivre si loin de tout, tout en bénéficiant d’un accés privilégié a tout : les restaurants, les sorties, la mer, la montagne. J’aime aussi cette mentalité anglo-saxonne, avec le respect des choses et des gens quil’accompagne. Je me sens bien ici”. Frédéric Lenoir ss | ae gue vous l’avez lu dans le Soleil. —— LE FOYER MAILLARD Centre d'accueil Soins prolongés Services infirmiers 24 heures sur 24 Personnel bilingue Bed & Breakfast offert 27$: Nuit et petit déjeuner 34$: Nuit et trois repas 1010 AVENUE ALDERSON MAILLARDVILLE, C.-B. V3K 1W1 Tél: 604-937-5578 Le Sovew, VENDREDI 7 JANVieR 1994 - 3