*0, o- Le ministére du Patrimoine canadien évalue le financement des communautés francophones minoritaires Le gouvernement du Canada a commencé a se restructurer afin de composer avec la «crise des finances publiques». Le gouvernement dit vouloir continuer a soutenir le développement des communautés lin- guistiques mais le budget du Programme de promotion des langues officielles dont dépend en partie la Fédération et un bon nombre de ses associations membres ainsi que celui de l"ensemble des programmes de subventions et de contributions diminuent. Le ministére du Patrimoine canadien nous a avisé qu’il s’agit maintenant de réexaminer les mécanismes de collaboration instaurés entre le Ministére et les com- munautés et aussi de voir s’il y a lieu de confier un plus grand r6le aux communautés dans l’orientation de l’appui du Ministére aux priorités de développement. Sans vouloir étre alarmistes, il nous faut constater que ce repositionnement s’inscrit dans les nouveaux objectifs du ministére qui suggérent «l’autonomie financiére, la rationalisation des activités et la diversification des fonds». La conclusion immédiate a laquelle nous arrivons est que les mécanismes de financement que nous avons connus jusqu’ici risquent de disparaitre. Dans le contexte du repositionnement, le Ministre a organisé des séances de consultation et la premiére pour la Colombie-Britannique a eu lieu le 4 juin demier, 4 Vancouver Cette premiére séance de consultation sera suivie d’une deuxiéme al’automne, probablement lors de l’assemblée générale annuelle de la Fédération. Entretemps, la Fédération et ses membres analysent les retombées de ce repositionnement et préparent les différentes stratégies a étre mises en place pour assurer le mieux-étre de notre communauté. Les vents du changement souffient, soyons vigilants afin qu’ils ne nous emportent pas! Rencontres politiques Le 2 avril dernier la Fédération rencontrait les représentants du Conseil du Trésor afin de discuter de leur tournée de consultation au sein des ministéres fédéraux dési- gnés par la Loi sur les langues of- ficielles pour 1’offre de services bi- lingues. La Fédération rencontrait égale- ment 1’équipe responsable des lan- gues officielles de Postes Canada le 1* juin afin de discuter de l’offre” des services bilingues et des colla- borations possibles dans le but de mieux desservir la clientéle franco- phone de la Colombie-Britannique. M@La Fédération a recu une lettre du ministre du Revenu national, David Anderson, suite 4 une ren- contre avec les représentantes et les culiére des francophones de ma représentants de la Fédération, qui fut d’ailleurs la seule réaction au télégramme expédié lors du con- seil des présidents et des présiden- tes le 16 mars dernier. Cette mis- sive décrivait clairement les pré- ‘occupations de notre Fédération quant aux modifications apportées au processus de financement des organismes voués a la défense et a la promotion des minorités de lan- gues officielles. «Je réitére la po- sition que j’ai prise lors de notre rencontre, 4 savoir qu’il n’est pas souhaitable d’imposer des coupu- res budgétaires sans distinction a l’égard des problémes particu- liers», écrivait David Anderson. «J’ai l’intention de m’entretenir prochainement avec mon collégue du Patrimoine canadien, l’honorable Michel Dupuy, afin de le sensibiliser a la situation parti- province... Notre gouvernement a réaffirmé sa détermination a pro- mouvoir et 4 défendre les langues officielles au Canada ainsi que les droits des minorités de langues of- ficielles.» WLes porte-parole de la FEC.B., Nicole Hennessey et Marie Bour- geois, s’entretenaient avec le Com- missaire aux langues officielles le 4 mai demier avant sa rencontre a Victoria avec le ministre provin- cial de 1’Education, l'Honorable Art Charbonneau, afin de tenter a nouveau de le convaincre de res- pecter 1’ article 23 de la Charte ca- nadienne des droits et libertés qui garantie aux minorités le droit ala gestion de leurs écoles. —— aaa, = Le Trait dunion