CELEBRONS NOS REUSSITES! OF hague mois, le Bulletin vous permettra de découvrir une école d’une des régions du territoire du Conseil scolaire francophone (CSF). Ce mois-ci, nous célébrons les réalisations de LECOLE KEATING a Saanich. | L oe Keating Elementary est une école a trois pistes qui abrite a la fois un programme anglophone de 246 éléves, un programme d’immersion francaise de 160 éléves et un programme francophone de 13 éléves. Tous ces programmes s’adressent aux éléves de la maternelle a la 5© année. Dans le district scolaire de Saanich, prés de Victoria, les éléves fréquentent des écoles intermédiaires (“middle schools”) entre la 6° et la 8© année. Pour l’instant, aucun programme francophone n’est offert au niveau des écoles intermédiaires, mais les parents d’éléves franco- phones peuvent malgré tout choisir parmi plusieurs options en matiére d’éducation en francais. Art Ross, le directeur bilingue de I’école, est fier du programme francophone qui, d’aprés lui, fait partie intégrante de la culture globale de lécole. Il tient le programme francophone en grande estime et il en attribue le mérite aux enseignantes et plus particuligrement a leurs aptitudes générales et 4 leurs capacités en résolution de problémes. II est vrai qu’elles travaillent avec 13 éléves qui ne représentent pas moins de 6 niveaux d’4ge! Art Ross souligne aussi la participation de l’ensemble du personnel de l’école qui apporte aux enseignantes du programme un soutien enthousiaste. Le personnel de l’école valorise la diversité et sait tirer profit de la grande richesse culturelle de la francophonie. Art Ross s’appuie sur la recherche de l’Association canadienne d’éducation (voir le résumé présenté page 3) pour expliquer les besoins ressentis au sein du programme francophone: @ un soutien tangible dans le programme d’études pour l’acquisition du langage et la sensibilisation culturelle @ du matériel pour les sciences et les mathématiques Wi du matériel au vocabulaire limité mais captant l’intérét des éléves H un soutien pour les enseignantes qui ont la lourde tache de préparer des lecons pour tant de niveaux et dans tant de disciplines Les visites au domicile des éléves favorisent le développement du sentiment d’appartenance a une famille. Sandy Groulx joue du violon pour sa mére et Paola, son enseignante. . AM tes La classe de Keating Elementary de l’année derniére. A l’extréme gauche, Nicole Violette, enseignante. A l’extréme droite, Paola Winkler, enseignante. Antonio Sanzo, aide-enseignant, a droite de Nicole. PRESENTATION DES ENSEIGNANTES DU PROGRAMME FRANCOPHONE DE KEATING Paola Winkler Originaire de Montréal, Québec Antécédents en enseignement: Habite la C.-B. depuis 1984 et a fait sa formation d’enseignante a UBC. Elle a enseigné 4 Vancouver, Vernon, Burnaby, North Vancouver et Chilliwack (ceux deux derniers endroits dans le programme francophone) ainsi que sur la Sunshine Coast avant de rejoindre le district de Saanich. Enseigne actuellement les 1°, 2®, 3© et 5© années le matin en compagnie d’un aide-enseignant et “seulement” les 3® et 5 années l’aprés-midi. QUESTION ; Comment gérez-vous votre classe 4 années multiples? Quelles sont les complications que cela entraine? REPONSE : C’est un effort de tous les jours. Nous avons di lire tous les guides d’études publiés par le Ministére, en extraire les résultats d’apprentissage qui sont similaires pour chacune des années, les regrouper de facon 4 ce que tous les éléves participent et travaillent sur un méme sujet mais 4 des niveaux différents. Nous avons fait beaucoup de travail la-dessus cet été, dans le cadre d’un atelier d’une semaine 4 Nanaimo. Cela nous a beaucoup aidées. QUESTION : yaeit quelque chose qui facilite ou complique le travail de l’enseignante dans une telle classe 4 années multiples? Paola mentionne que ce qui l’aide énormément, c’est d’avoir déja enseigné la plupart des années qu’elle enseigne actuellement dans des classes a niveau unique; il lui est plus facile de relier les résultats d’apprentissage et d’utiliser une démarche axée sur des thémes ou sujets particuliers. Nicole, elle, répond qu’elle n’en est qu’a sa deuxiéme année d’enseignement dans une classe 4 années multiples, mais que cela l’intéresse tellement qu’elle a décidé de laisser passer la chance d’enseigner une classe de maternelle 4 temps plein pour faire équipe avec Paola et développer son expertise en matiére de classes 4 années multiples. Paola ajoute qu’elle n’aurait pas voulu se retrouver avec une telle charge pour sa premiére année d’enseignement. 2 Nicole Violette Une Acadienne originaire d’Edmunston au Nouveau-Brunswick Antécédents en enseignement: J’ai fait ma formation d’enseignante au Collége St-Basile, N--B., affilié 4 ’Université de Moncton. J’ai travaillé cing ans a l’école Marguerite-Bourgeois 4 Toronto. J’habite la C.-B. depuis 1980 ow j’ai fait l’expérience des programmes francophone et de francais langue seconde. C’est ma troisiéme année 4 temps partiel au sein du programme francophone. Enseigne actuellement la maternelle (immersion francaise) le matin et la maternelle, les 1° et 2¢ années du programme francophone |’aprés-midi. QUESTION : Comment organisez-vous la journée avec 13 éléves, des classes 4 années multiples et des sujets étudiés a des degrés différents? REPONSE : Les enseignantes sortent leurs plans d’enseignement quotidiens et montrent les nombreuses notes qui y figurent. Elles commencent la journée avec des plans détaillés concus avec soin tout en reconnaissant l’importance de la souplesse. Comme dans la plupart des classes élémentaires, il faut savoir saisir les occasions qui se présentent, lorsque les éléves sont particuliérement sensibles 4 l’apprentissage. Et dans les classes 4 années multiples, ce ne sont pas les occasions qui manquent du fait des différences relatives aux aptitudes et aux intéréts des éléves et du fait des grandes possibilités offertes par le mentorat. Bref, “nous planifions, nous organisons, mais nous saisissons aussi toutes les occasions qui se présentent’. QUESTION * Quels sont vos rapports de travail avec les autres programmes de l’école (programme anglophone, immersion francaise)? REPONSE : Nous favorisons la créativité et la sou- plesse. Nous explorons toutes les possibilités. Un de nos éléves qui n’avait pas suivi de classes d’anglais l’an dernier se joint deux fois par semaine aux éléves de 4° année du programme anglophone. Nous pouvons compter sur la coopération des autres programmes. J’ai aussi découvert des sites Internet en anglais qui lui permettent de travailler la lecture et |’écriture. Heureusement que nous avons accés 4 Télécolombie.