Prenez garde a |’amour! Quatre écrivains, quatre facons de parler d'amour. Et si vous aussi souhaitez parler d'amour au soir de la St Valentin, nous vous proposons quelques adresses. Si vous étes esseulé le 14 février au soir... Les folles années du rock’n roll et du banana split! Si elles vous manquent, le Centre culturel colombien organise une soirée “Années cinquan- te”. Jupe en corolle pour les filles, cravate fine et cheveux coiffés en banane pour les garcons seront les bienvenus! La nostalgie vous _ tente? Appellez France, au 874-9105. Le Studio 19 organise une soirée performance. Quinze peintre vancouvérois exécute- ront des oeuvres en direct sous les yeux du public, en un temps limité. Il y aura des sculptures eréées a partir de corps humains (Pour la St Valentin? Hum, ¢a promet!) 12$ entrée. Studio 19, 19 Waterstreet. 732-7198. A la Cinémathéque Pacifique improvisation de dialogues sur le film “Love Story”, par la troupe du Vancouver Theatre- sports League, grande ga- gnante du concours d’Expo 86. On nous a promis que ce serait surprenant et a mourir de rife... 6$ entrée. 1131 rue Howe. 688-8202. De 19H00 4 21H30. Nanaimo. On parlera d’amour au Centre francophone, a partir de 20H00. La St Valentin aura un jour d’avance au Pare Bowen. Un party jazz-St Valentin y aura lieu le 13 février. Tél: 753-7788. Maillardville. Danse de la St Valentin ala salle Ste Anne, au carré Laval. equel des deux aime plus l'aultre, ou vous moy, ou moy vous?” A quoi elle respondit: “Quant est de moy, je ne vous hays point: car, comme Dieu le commande, je ayme tout le monde. - Mats a propos, dist tl, n’estes vous anoureuse de moy? - Je vous ay, dist elle, je dict tant de foys que vous ne me tenissiez plus telles parolles: st vous m’en parlez encores, je vous nge éternel des nuits heureuses, qui racontera ton silence? O baiser !mystérieux breuvage que les lévres se versent comme A des coupes altérées ! vvresse des sens, 6 volupté ! comme Dieu, tu es immortelle ! Sublime élan de la créature, communion universelle des étres, volupté trots fois sainte, quont dit de tor ceux qui t’ont vantée? Ils t’ont appellée passagére, 6 créatrice ! et ils t’ont dit que ta monstreray que RD pct ee courte apparence ce n'est d moy a RR ree | Wi ty illuminait leur qut vous debvez W fa. ee ; vie fugitive. Pa- ainst parler de Says" x role plus courte déshonneur. Par- elle-méme que le tez dicy, et me y ey souffle d'un mo- rendez mes pate- Y ribond ! vraie nostres, @ ce que WY parole de brute mon mary ne me aN wie sensuelle, qui s’é- les demande. Ve aS \ tonne de _ vwivre OS = SiN US e) : une heure, et : LAN S 30 SASS rend des clarté. Francovs i a3: Vs bd Vanes y 4 ; es ¢ artés Rabelais, NW ksy a7 y elampe éternel- Pantagruel a4 && \ yj ANY le pour une étin- ei FP a, SOs celle quisortd’un 4 V4 ey: avg | caillou ! Amour,» 4 VF Lue Vf 6 principe du i D WZ monde ! AVA A Ee Se A BN Bei ia <; ay y Alfred Ni AN JIE de Musset, a ne Ve La confession I y & d’un enfant Ze du siécle Valentine from Milan, c. 1500 was-tu fait, ah! quas- - onsteur, tu fait, ma Julie? tu prenez gar- de d-ela- voulais me récompen- er, et tu mas perdu, Je suis ture, ou plutét imsensé. Mes sens sont altérés, toutes mes facultés sont troublées par ce batser mortel. Tu voulazs soulager mes maux! Cruelle! tu les aigris. Crest du potson que j'ai cueilli sur tes lévres; il fermente, il embrase mon sang, tl me tue, et ta pitzé me fait mourir. O souvenir tmmortel de cet instant dilluston, de délire et denchantement, jamais tu ne t'effaceras de mon ame; et tant que les charmes de Julie y seront gravés, tant que ce coeur agité me fourntra des sentiments et des soupirs, tu feras le supplice et le bonheur de ma vie! Heélas! je jourssats d’une apparen- te tranquilité; soumis @ tes volontés suprémes, je ne murmu- rais plus d’un sort auquel tu daignats présider. J'avais dompté les fougueuse saillies d’une imagination téméraire; javats couvert mes regards d'un voile, et mis une entrave d mon coeur; mes désirs n’osaient plus s’échapper quia demi; 7’états aussi content que je pouvats létre. Jean-Jacques Rousseau, La Nouvelle Héloise mour! Il est embusqué partout; i vous guette a tous les coins; toutes ses ruses sont tendues, toutes ses armes aiguisées, toutes ses perfidies préparées! Prenez garde a la- mour!... Prenez garde a Vamour!. Il est plus dangereux que le rhu- me, la bronchite et la pleuréste! Il ne pardon- ne pas, et fact commet- tre ad tout le monde des bétises _trréparables. Out, monsieur, je des que, chaque année, le gouvernement devrait faire mettre sur les murs de grandes affiches avec ces mots: “Retour du écrit sur la porte des mazsons: “Prenez garde a la peinture!” Guy de Maupassant, Au printemps printemps. Citoyens francais, prenez garde a l'amour"; de méme quion Page réalisée par Elise Fontenaille ONT ee REPO LOM