Vill, LE SOLEIL DE VANCOU VER. Fusage ’. OTTAWA Le ministre de la santé. nationale et du bien-tre social, M. John Munro, a annoncé hier, aux sd Communes un programme de pres de! $5 ees gue Tutter contre l’usage Cariada.. * = En vertu de ce programme, un certain pean de laboratoires era d’ana- toxicologique seront créés un peu partout au Canada. Les médecins ront, en plus, soumettre 4 un chercheur imenté !’échantillon d’une drogue _contrélée ou d’un stupéfiant recu de leur patient, pour en obtenir une analyse pré- cise : ; : Le programme. d'information com- ndra quatre -points, a déclaré M: Munro: la collection, I analyse, le traite- ment et la diffusion de données. Le Bo gee dépensera plus de $400,000 sur ce me, pour reste de lexercice financier en cours. En 1971-72, la, contribution gouverne- mentale s’établira a $4.5 millions. M. Munro a noté que la création de la- boratoires régionaux d’ analyse toxicolo- gique avait éte reecommandeée par la com- mission royale d’enquéte LeDain sur Pusage non-médical re sg La commission a présenté un rapport pré- liminaire aux Communes le + juin. Le ministre espése que le program- me et ses recherches Ta SEES aboutiront a une information plus exacte sur les drogues. Le cannabis et ses composés seront les principaux sujets d’étude du pro- gramme, et de 60 a 70% des fonds seront consacrés 4 ]’analyse de leurs effets sur Vorganisme humain. Deja, une cinquantaine de program-| mes de recherches ont été proposes par une douzaine d’institutions. Les spécia- listes seront invités a s’attaquer a di- verses questions d’intérét spécial. . Parmi celles-ci, on note les réactions physiologiques humaines a une dose dé terminée ‘de cannabis. Les résultats del seil canadien des recherches médicales. | |. Des centres de traitement, des pro~ ces travaux seront publiés. Les laboratoires as toxicologi- que seront appelés 4 d ingrédients des drogues qui leur seront: soon par les forces pct i ces analyses sera déterminer la position des dro ent par des su = que la drogu le}tement en cours deta drogue Les autorités pourront ainsi Averti: les usagers des dangers inhérents a ce. drogues illicites. ; Lopposition a cependant réagi en oumettant que le programme venait: ‘ttop tard et qu'il laissait plusieurs’ points seus-entendus. - si ’ “Nous espérons qu’il s’agit 1A de la’ | premiere étape d’un effort résolu pou; aller de l’avant dans le domaine des’ techerches’’, a déclaré M. Robert Stan-' fied, chef du parti progressiste conser- ya ; :.. M. Stanfield s’est toutefois réjoui que le “ministre ait annoneé V’intention du, gouvernement canadien de ne signer au-' cun accord:-international sur les dro-| es, sans ‘connaitre d’abord la forme: finale dela loicanadienne. Une conférence plénipotentiaire sur: ‘les substances: psychotropes.est présen*| Vienne, en Autriche,| et le Canada est représenté a cette réu-, nion. Ms [ Nord) a affirmé que le gouvernement de- vait se défier d’une interférence de la, police. Selon lui, si la police se met en de- voir d’intercepter chaque échantillon de drogue remis a un médecin pour ana- lyse, afin de connaitre le nonr du pos- sesseur original, elle sabotera |l’objec- tif méme du programme. : : M. Gérard Laprise (RC-Abitibi) a dé-; ploré, quant a lui, que le gouvernement, di consulter les provinces avant de ren- dre un tel programme public’, d’ajou-j ter le députe. - Le ministére de la santé nationale; ét du bien-étre social, qui a concu ce; jprogramme avec d’autres ministeres,; veillera 4 son application avec le Con-; jets d’adaptation au travail, des servi-' eler tous les|ces de placement et autres services’ d’action communautaire relatifs a l’a-: bus des drogues, s'ajouteront éventuel- lement au programme, selon M. Munro. | t ements a jour et exacts sur l’'abus des drogues”’, e. = | Les exportations, OTTAWA — Un relevé pu- blié aujourd’hui par le bu- reau fédéral de la statistique indique que les exportations canadiennes ont atteint un nouveau sommet en 1970. ' L'a. dernier Je Canada a vendu des marchandises & l’étranger pour une valeur de _ $16,886,416,000. On prévoyait déja depuis quelque temps - que les ventes 4 |’étranger atteindraient un nouveau re- = : e canadiennes cord. C’est la premiére fois cependant que le chiffre exact des ventes canadiennes est connu. “En 1969, le Canada a ex- porté pour une valeur de $14,931,285,000, alors qu’en 1968 son commerce exteérieur impliquait des biens d’nne valeur de $13,624,013,000. Les Etats-Unis demeurent le principal client du Canada avec des achats de prés de $11 milliards. T M. David. Orlikow: (NPD-Winnipes-| |- “Le programme d'information’ four- S-\nira aux Canadiens des rensei | L‘ACDI espére que l’entreprise [ES GRANDS privee versera 3 pour cent OTTAWA |. — Les succés rem- portés par le Canada dans sor. aide. internationale devraient inciter l’entre- ' prise privée 4 investir dans les pays’ en voie de développement, a déclaré | M Paul Gérin-Lajoie, président de |’A- : gence Canadienne de Développement International. : Comparaissant pour la premiere fois ; devant le sous-comité des Communes! chargé de l’aide a l’étranger, M. Gé-: rin-Lajoie a révélé que le programme’ d’assistance pourrait avant longtemps atteindre le but fixé de .7 pour cent, du produit national brut. oe “Mais il y a les .3 pour cent addi- tionnels qui, eux, devraient venir de: Ventreprise privée. Or, jusqu’a pré-, sent, les investissements privés cana- diens ont été parmi les plus bas, mais. il ne devrait plus |’étre dans les an- nées a venir.” Les plans proposés pour la seconde. décennie du programme de développe- ment des Nations-unies demandent aux pays donateurs de fournir un pour cent de leur PNB vers 1975, dont .7 pour cent gouvernementaux. Accord de principe Ces projets avaient été acceptés par le Canada dés leur établissement en octobre dernier. Toutefois, méme cet accord de principe constitue, selon M. 'Gérin-Lajoie, un “‘pas en avant” sur - le Livre blanc de la politique étran- gére canadienne publié en juin dernier et qui conseillait alors une augmenta- tion de la participation du Canada a Vaide a l’étranger, sans cependant en baser la valeur sur le produit national brut. Annonce payée par B.C SOCIAL CREDIT RALLY, 321 Route No RICHMOND, Tél: 936-3398 Réal CAOUETTE TRAITEMENT ) PROFESSEURS ) DE FRANCAIS ) +ECOLE DE ) LANGUES: ) ) COMMISSION B. ’ DE LA FONCTION > ~PUBLIQUE ECOLE DES LANGUES add { a FORCES CANADIENNES : d Fonction : publique Canada heures, Fonction : ne : ‘ Enseignement du fran¢ais comme langue seconde. ? $ 15,7290 de travail : ‘ < A.Commission de la Fonction publique : ) ‘Le Bureau des langues offre un programme d’enseigne- 5 ment des langues officielles aux fonctionnaires fédéraux. : Programme qui peut se situer entre huit et vingt-deux du lundi au vendredi. Les postes actuellement ) ‘A combler se trouvent dans la région de la capitale na-: ~tionale. ‘ Numéro de concours (A rappeler) : 71-PSC-LB-2 ) B.Ministére de la Défense nationale. L’école des langues des Forces canadiennes de St-Jean, | Province de Québec, aura aussi un certain nombre de' postes 4 combler. — Numéro de concours (4 rappeler) : 71-PSC-LB-2 Conditions requises ; Z ‘ A. Une parfaite maftrise de la langue francaise. Le baccalauréat, la license que non essentielle, une certaine expérience dans 1’en- | seignement est une qualité souhaitable.) Informations supplémentaires ; Les personnes désireuses de poser leur candidature, sont priées de remplir la formule de demande d’emploi PSC-367-401 et de la faire parvenir A la piéce 900,:5 TOUR‘‘A’? PLACE DE VILLE, OTTAWA, 4, (ONTARIO). Il est absolument essentiel que la demande d’emploi ¢ , soit accompagnées des piéces justificatives pour ce qui { aux études et A l’expérience professionnelles. Les candidats peuvent se procurer cette formule A un des bureaux régionnaux de la Commission de la Fonc- { tion publique ou 4 un des centres de la main-d’oeuvre | trait Canada. Les entrevues auront bientot lieu pour combler aussi bien les vacances actuelles que les postes qui seront { du libres au cours de 1’été. professionnelle. Pe Pare ou 1l’equivalent. (Bien ( { f ( { COURANTS OTTAWA HESITE TOUJOURS A RELANCER ' LECONOMIE ; On a fait état au cours du mois de décembre d’un change- ‘ment profond survenu dans lorientation de la politique économique fédérale. Certains ont surtout vu dans les nou- velles dispositions du budget supplémentaire communiqué par le ministre Benson, une concession majeure a l’égard de ceux qui soutenaient que le chémage, non l’inflation, était le probléme propritaire du pays. Des observateurs ont méme indiqué que le Québec avait enfin eu gain de cause en cette matiére. Précisons tout d’abord que les discours sur les budgets de la nation, qu’ils soient prononcés en temps de prospérité comme en temps de crise, suscitent toujours de nombreuses controverses. Ils apparaissent excellents pour ceux qui les congoivent mais rarement valables dans l’optique de l’oppo- sition. Ainsi le veut le fonctionnement de notre régime politique. Pourtant, il faut bien admettre que les: grandes communications du ministre des Finances a Ottawa sont généralement basées sur des analyses fort sérieuses de la conjoncture économique et qu’ils reflétent assez bien quel est le comportement réel de notre économie dans les multiples cycles qu’elle traverse au cours des ans. D’une facon plus générale, ces discours permettent surtout de déceler, si on sait bien les comprendre, combien reste étroit et de pratique difficile le contréle que l’Etat peut exercer sur notre écono- mie dans le régime de libre entreprise ot nous vivons. Période de transition Une analyse attentive des nouvelles dispositions budgé- taires annoncées au début de décembre par Ottawa révéle @abord le caractére temporaire des modifications apportées a Vorientation de l’action gouvernementale dans le domaine .6conomique. Le pouvoir central reconnait dans une certaine ‘mesure que le chOmage a pris des proportions intolérables, notamment au Québec, et que ce probléme appelle des correc- tifs immédiats. Mais il reste aussi jadis que l’évolution de la conjoncture apparait plus incertaine que jamais du fait que l’inflation des prix demeure toujours une menace grave. Dans un tel contexte, il a surtout cherché 4 éviter que les moyens pris pour combattre le ch6mage ne stimulent davan- tage la pression inflationniste. Au fait, contrairement aux observations formulées par plusieurs observateurs, les autorités fédérales n’ont pas communiqué de mesures qui soient de nature 4 déclencher une véritable relance de l’6conomie canadienne. Si le gouver- nement avait réellement pris une telle décision, il aurait -sSensiblement modifié sa politique fiscale et monétaire de _ fagon a stimuler les nouveaux investissements, mais aucune disposition de cette nature n’est méme prévisible pour le moment. Le niveau des impdts demeure inchangé et la pres- sion sur les taux d’intérét, méme si elle laisse voir un certain recul, demeure toujours trés forte. Il ne semble pas non plus que le gouvernement ait décidé d’agir par un accroissemeent de la masse monétaire. Si on se place dans ce contexte, qui nous semble le plus. réaliste, il apparait clairement qu’Ottawa, en annoncant son nouveau programme d’investissement dans certains travaux publics et une aide financiére assez fortement accrue a certaines provinces ne veut pas non plus que de telles mesures soient considérées somme étant un indice certain qu’une reprise économique s’impose au pays. Reconnaissant la situation d’urgence qui existait au niveau du chémage, ‘il a simplement cherché a corriger la situation par les mesures qui lui semblent le plus appropriées et les moins dangereuses dans les circonstances. | Véritables perspectives On peut raisonnablement conclure que le budget suyplé- mentaire présenté par Ottawa atteindra partiellement son objectif en déclenchant une activité plus grande au niveau de l’emploi; mais il faut se garder de croire qu’il modifiera sensiblement la conjoncture actuelle, dont les principaux éléments échappent toujours au contréle méme des autorités fédérales. Au contraire, si on se référe aux témoignages presque unanimes d’hommes d'affaires canadiens, témoigna- ges qui viennent d’étre formulés dans la publication d’une foule de rapports annuels de grandes sociétés, il appert que la relance économique que certains avaient prévue & la suite! du discours sur le budget supplémentaire pourra difficile-; ment se matérialiser dans les conditions actuelles. Ces rap-: ports indiquent, en effet, que les bénéfices nets obtenus par: les entreprises canadiennes sont généralement. en baisse. et que ce facteur‘sera amplement suffisant pour freiner les nouveaux investissements. Plusieurs chefs d’entreprise, no-' tamment au niveau bancaire, restent d’avis que la voie choisie’ par le gouvernement pour combattre le chémage n’est pas celle qui solutionnera le probléme a long terme. Ils estiment' que le gouvernement doit d’abord associer le’ secteur privé, 4 son action et que le seul moyen de le faire est de consentir a une certaine réduction de la charge fiscale, réduction qui servirait de véritable stimulant & un nouvel essor industriel. Il ressort de cette courte analyse qu’il faut toujours inter- préter les communications budgétaires émanant du pouvoir central avec une grande prudence et surtout & la lumiére des indices apparaissant 4 la conjoncture écononiique, Ces communications ont rarement ce degré de nouveauté que certains cherchent a y déceler. Si on leur fait dire habituelle- ment tant de choses contradictoires, c’est précisément parce que l’on oublie de les -considérer dans leurs véritables impli- cations économiques pour ne considérer que leur saveur politique. Il importe enfin de se rappeler que si les budgets gouvernementaux sont habituelleement' préparés par les experts au service de |’Etat, ils sont finalement approuvés' par les hommes politiques au pouvoir. Ils contiennent donc presque toujours des éléments qui visent directement: l’électorat. : ;