LE MONDE DU TRAVAIL par Jean RIOU L'sNITIATIVE EST AU PATRONAT La derniere dispute du Syndicat IWA avec le patronat quia evolue vers une voie sans issue a cause du refus patronal, “a provoque beaucoup de commentaires de la part de nos différents hommes politiques aussi bien que de tous ces soitedisant ex= perts en la matiére, Ces conmentaires, malgré de nombreuses differences, ont tous un point commin:celui de relier la mar- che en avant des salaires au progrés meme des compagnies impliquees. Dans un article precedent, j'a- vais parle’de la proposition de no- tre ministre du: travail,M. Peterson, a savoir, de faire coincider la mon— tee des salaires avec celle de la production.Dans le méme article, jla~ vais fait remarquer 1'impossibilité de réaliser une telle proposition u- niversellement, mais seulement. dans certaines industries de type trés particulier, Dtautres propositions furent e- galement avancees par certaines per- sonnes et toutes pourraient,plus ou moins, étre mises en pbatique. ‘Ltune d'tentre elles a pour but de calquer les salaires sur le chif-— fre d'affaires de l'entreprise, Mal- heureusement, dans ce cas, ce serait une solution loin de l'ideale, parce” qu'un chiffre d'affaires ne repre- sente pas, et il s'ten faut de beau- Coup,la situation exacte de la prose perite de la compagnie, Je suis certain que le patronat refusera de prendre cet avancée en consideration de par son caractére discriminatoire 4 l'egard du dit pa- tronat. Du cote syndical, ltavance donne satisfaction, puisqutun chiffre d'affaires est, en principe,en cons— tante ascension, Une autre proposition, et de loin la meilleure, est de faire par. ticiper les employes aux profits, Ce systeme est déja en usage dans quel— ques industries tant en Amérique du Nord qu'en Europe et faisait partie du grand projet de reforme socialedu General de Gaulle, Ia participation aux profits n'est guére bien recue par les syndicats et le patronat, Les syndicats donnent pour rai- son principale de leur mauvaise vo- lonte envers cette méthode, qutils devront accepter pour leurs membres des hausses et des baisses de salaie re selon les fluctuations des pro= fits, ; Du cété patronat,ce systéme in clut automatiquement un contréle de leurs livres comptables par les syn= dicatsscontréle logique si l'on veut que les deux parties coopérent dans ‘un esprit: de confiance, Malheureuse-— ment, rien qu'a l'idée de voir un syndicaliste mettre le nez dans leur comptabilité a toujours porte les patrons & pousser les hauts cris: de trahison envers la liberte des. entreprises et, méme, de commnisme, Si l'on y regarde de plus prés, on s'apergoit. que ces cris ne sont en fait,que la demonstration de l'e— goisme patronal,sans égard pour lte~ volution de la mentalite sociale du: pays. Dans ce sens, il appartient au patronat de faire le premier pas, en ouvrant leurs livres au grand jour. Ce geste désarmera l'opposition syn dicale et, alors, la coopération ne sera plus qu'une question de ~ temps - et de bonne volonte% Le Soleil de: Vancouver,page 11,23 mi 1969 les MOTS CROISES — ——~ par Yves TRiVipDic HORIZONTALEMENT 1. Sert a pulveriser - Volcan sici- lien; 2. Sert 4 décorer - Debout(en ang.) 3. Moitié de deux - Petite pi&ce de poésie, 4, Sept(en ang.) — Démonstratif,- 5. Conjonction. 6, Partie du. Royaume-Uni ~ Voeu in- complet. 7. Début d'toeuf - Riviére de France 8. Utilisés principalement dans.la cuisine, 9. Adverbe, 10. Certaine - Cultivable, ll. Possessif ~ Négligence facheuse, VERTICALEMENT 1. Se régalent de sang humain. 2. Décore - Coutumes, 3. Adjectif - Délivrée par le fac- teur,. 4. Fait du tord - Epoques, 5. Ministre de la religion mahomé— tane - Quatriéme partie du jour, 6, Propre - Ville d'Ukraine. 7. Nom vulgaire du salpétre — Moi- tié de roue, 8. Exister - Petite branche frottée de glu. 9. Haute - Initiales célébres dans le monde du cinéma, 10, Dépouillé ~ Philosophe espagnol. Double consonne. 11. Désignés - Pluriel de Leu. SOLUTION du 16 mai. =-SOVM~N B®UAWDN KH —_ = Pas de démission Le ministre des affaires extérieures; M. Mitchell Sharp, a nié en riant les rumeurs qui circulaient en fin de semaine, selon lesquelles lui-méme et le ministre de la défense M. Léo Cadieux songent a démissionner du cabinet. Trudeau-SSJB é Le premier ministre Elliott Trudeau a accepté d’& tre linvité d’honneur aux fétes de la St-Jean-Baptiste le 24 juin, a Sherbrooke. ANNONCES CLASSEES TARIFS: 25¢ la ligne MINIMUM: $ 1.00 ; CARTES D'AFFAIRES ENCADREES: $ 5.00 SS COURS DE CONVERSATION FRANCAISE Privés ou semi-privés Tarif raisonnable - Professeur qua- lifié - Pour informations télépho- nez: 253-2074 aprés 16 heures, — Donnerait legons d'englais. en échange de lecons de frangais, Télé— phonez a Benjamin, 685-598), Dame frangaise donnerait legons de frangais, prive’ou en classe, Te~ lephonez a 738~7268, Dame francaise garderait enfant. chez elle du lundi au vendredi. Le jour seulement .Téléphonez a 874-1,175 menbref .vevcr ac a a or es ee Une thése sur le Canada francais M. Henri Lemaute, un Haitien qui habite Sherbrooke, vient d’obtenir son doctorat en sociologie de la Sorbonne grace a une these. qui sera publiée bientét et qui est inti- tulée “‘L’évolution du Canada francais”. La these de M. Lemaute est basée sur la devise ‘‘Je me souviens”’ et sur la chanson de Vigneault “Mon pays, ce n’est pas un pays, c’est l’hiver”. Né a Port-au-Prince, en Haiti, en 1926. M. Lemaute a obtenu des licences en ethnologie, en socio- logie, en droit et en comptabilité. A Sherbrooke, il. enseigne al’école normale et 4 l’école Montcalm. Problemes phonétiques -PHILADELPHIE (AFP) — Afin d’aider les jeunes Amé ricains qui apprennent le francais et qui se plaignent des dif- férences de prononciation entre le francais tel qu’on le leur enseigne et celui qu'ils entendent parler lorsqu’ils se ren- dent en France. M. André Malecot, professeur de langues romanes a l'université de Pennsylvanie. met actuellement au point une synthése scientifique de la prononciation la plus courante actuellement 4 Paris. Une analyse de conver- sations courantes entre quelque 50 représentants de la clas- se moyenne parisienne’ enregistrées par M. Malecot en 1967 et 1968, lui a permis d’établir la premiére étude statisti- que de la maniere dont le francais est parlé dans les pro- fessions libérales. Les cinquante conversations enregis- trées ont été codifiées sur 13,000 cartes. tenant compte des notations phonétiques de chacun des participants, de leur age, de la vitesse a laquelle ils parlaient, prétes a passer dans un calculateur électronique. L’analyse des premiers résultats permet déja de conclure que des changements com- plets de prononciation sont intervenus ces derniéres an- nées et qui ne sont pas indiqués dans les manuels a Tusage des étudiants de francais. Subvention aux universités du Québec _ QUEBEC -— Le gouvernement du Québec vient d’auto- riser le paiement de $95.702.000 & six universités du Québec: Montréal, Laval, McGill, Sherbrooke, Sir George Williams et Bishop's College. Une somme de $34,306.000. est attri- buée & l’université de Montréal et a certaines de ses insti- tutions affiliées. De ce montant, $27,543,000. vont a l’uni- versité proprement dite, $1,898,000. a l’Ecole des hautes études commerciales de Montréal et $4,865,000. a l’Ecole polytechnique. L’université Laval de Québec obtient $23,- 491,000. et l'université McGill de Montréal $21 252.000. Une subvention dé-$8,508,000. sera versée a luniversité de Sherbrooke tandis que Sir George Williams obtiendra $6,- 508,000 et Bishop's College $1,510,000. Ces sommes sont payables en dix versements égaux et consécutifs, chaque mois, 4 compter du ler juin 1969, & méme le budget des dépenses de l’année financiére 1969-1970. Par suite d’une revision du nombre des étudiants, s’il y a lieu, il pourra y avoir un réajustement des quatre derniers versements. Le blé francais Le ministre suppléant de I’énergie, des mines et des ressources, M. Otto Lang, parlant au nom du ministre du commerce, M. Jean-Luc Pepin, a fait savoir que le Canada prendra les dispositions voulues pour faire respecter 1’ac- cord international sur les céréales. Répondant a une ques- tion du chef de ap er ai M. Robert Stanfield, M. Lang a précisé que le Canada était représenté par un delégue commercial a la foire du printemps de Canton, ot une en- tente a été négociée pour la vente de 800,000 tonnes de blé de la France a la Chine continentale. M. Lang a ajouté que notre pays n’avait pas perdu cette vente, puisque depuis 1961, la France, |’Australie et le Canada fournissent du blé a la Chine et qu’une vente de blé francais aux Chinois ne représente rien de neuf. é : > os € ¢ AR a AF a rR Se etsatneetdinaaees oamaareseemaneeenemenenattemmatadarttates tieesiametmnntns metbtemmntatat Bertone: itte tana ite nt een ainngieeee puma es ements oo po tee i Ep I Rt a