Le Soleil de Vancouver,page 2,27 juin 1969 — LE SOLEIL de vancouver SEUL HEBDOMADAIRE DE LANGUE FRANCAISE DE VANCOUVER Direeteur-Rédacteur: André Piclet Publicité: Jacques Baillaut Rédaction: Jean Ricu, Roger Dufrene, W.d Aubert, Yvorne Abgrell, Yves Trividic,louis Marcoux, Caricaturistes:Jim Nagy, Eve Tormer. LE SOLEIL DE VANCOUVER est publié par: Le Soleil de Colombie Ltc,. 661 est 15eme avenue, Vancouver,197,C.E. Prix: 15¢ le numéro Abonnement: 1 an; $6.00 Pour tarif des annonces téléphonez a: 879-2814 AFFAIRES MUNICIPALES par les conseillers municipaux Harry Rankin,de Vancouver James Dailly,de Burnaby La fédération des maires et mu- nicipalitées, a tenu assises.au début du mois a Ottowa- une demande y fut faite, en vue d'obliger les porrennes inscrites zs L'assistance sociale, travailler en change des secours Re leurs sont alloués- etest une idée des plus réactionnaire,. autant qu'im- poeicete. Ce n'es st qu'une manivre de per- pétuer une idée fausse, (répandue par les enployeurs en quate demain d'tosu- vre & bon marché) selon laquelle les listes de l'tassistance sociale sont compo sées de gens paresseux.et en bon- ne santé, qui n'accepteraient aucun emploi qui leur serait offert. La vérité est que seulement une ‘minorité*de ces personnes sont emplo- yable- (peut@tre 10%). les autres ,ma- lades, invalides meres abandonnées a- vec enfants, etc., etc., etc.,sont in- capable de travailler. D'tautre part lorsque des personnes employable joi- gnent les rangs de l'assistance socia-— le clest qu'ils sont au désespoir, cans emploi ni droit au bénifice du chomage. En plus de cela les secours of- .ferts par l'assistance sociale sont tellement minimes que ces gens vivent dans une pauvreté sordide, mal logés, mal v@tus et mal nourris, De sévbres enquétés . sont menées, précédant 1l'al- location des secours. La proportion de. "profiteurs" (stil en est) est certainement inf& rieure & celle que l'on pourrait dé- couvrir paris tes riches, Faire travailler en eéchange de la maigre allocation qu'ils pexgoi- vent de l'assistance: sociale, revient a les punir parce qu'ils sont au chd- mage. 2 Le principe de les faire travail- ler en &change du Secours qu! on leur accorde, fut abandonné iS: 2 30 ans en raison de son impo pularité dans 1topinion publique. Le probléme a résoudre est de trouver un travail stable pour les cas ou les intéressés sont en mesure d'€tre employés, afin de lee retirer completement des roles de 1l'assis- tance, Cela nécessite la collaboration des gouvernement s majeurs, Si les m- nici ipalités ont des travaux addition-— nels qui necessitent un supplément de personnel, ltcide peut Stre trouvee dans les rangs de l'assistante socia— le. Cela est bien différent d'un tra- vail forcé au tarif de l'assistance. les municipatites: devraient éga- —- 2, juin - Québec et sa basse-ville, berceau du Canada frangais - 24 juin - EDITORIAL Contre Ia pollution Depuis quelques temps il est impossible d'écouter la radio, de re- garder la télévision, ou de lire un journal ou une revue sans entendre, voir ou lire des commentaires sur la pollution de l'air et de l'eau. les services sanitaires. crient casse-cous, les politiciens ‘a tous les niveaux de gouvernement , Municipaux, Provinciaux et Fédéraux,. se, rejettent. la balle. Tous sont d'accord que le probleme est urgent et l'on passe des réglements au petit bonheur la chance sans se demander par qui et comment ils seront enforcés. Crest un probleme qui ne peut @tre et ne sera reglé que par une é- troite coopération entre les trois ni veaux de gouvernement. Il y a quelques semaines le Con seil Municipal de la ville de Vancou- ver a décréeté une série de réglements devant servir & epurer L'air vicie par les industries, immeubles etc........ C'était un pas dans la bonne direc- tion, mais le Conseil ne pouvant con— troler les vents,° comment empecher 1! air de Vancouver d'étre vicié par les industries des villes avoisinantes. Preuve que la solution est du domaine du gouvernement provincial et iement'inserire les personnes récupéra- Die a des cours professionels afin de leur donner un métier, ou de perfec- tionner celui qu'elles possedent. Nous pensons qu'il est quel us peu hypocrite pour un groupe de dele- ques & la panse bien garnie ( la plu- part d'tentre eux sont des hommes d'af- _ faires bien établis qui de plus regoi- vent 45 dollars par jour , durant- la conférence) - de sugeérer que les gens travaillent pour leur assistance sociale, alors qu'eux nféme . regoivent en frais de déplacement seulement. Plus en une semaine que les malheu-. reux en un mois. Si les maires et les conseils mue- nicipaux sont sérieux dans leur Aépi- stage des profiteurs et des réquil~ leurs qui vivernt du dernier public, la meilleure place ou commencer une investigation est encore dans. leurs propres municipalittes- ou des conces— (suite page 12: AFFAIRES.....) fédéral, Par contre il y a un autre gen- re de pollution qui, peut tre regle- menté par le Conseil municipal. La pollution du son, : Pourquoi le Conseil ne part-il pas en guerre contre cette cacophonie qui-abasourdit les citadins... Est-il vraiment nécessaire d'avoir des sire- nes.sur les. ambulances, les Sogares ‘des Services” policter-et des” incen- | dies? Pourquoi ne pas adopter un sys—— teme de tympan comme dans certaines villes d'Hurope. Pourquoi le service policier n' enforce-t-il pas les reglements deja existants contre les chauffards qui déchirent l'air du bruit. de‘ leurs pneus en démarrant comme s!ils étai- ent sur un champ de course 2 et ties motards, qui semblent prendre un plai- sir a parcourir les rues résidentiel- les en faisant vrombir leurs motos. Sans parler de ces gens, qui sans sou- ¢i du repos de leurs voisins, coupent leur gazon avec cette invention machi- avelique- la tondeuse a moteur-. Voila un genre de pollution au- quel le Conseil peut remedier immédi-- atement,. A meme Andre Piolat AVIS A NOS ABONNES NOUS RAPPELONS ENCORE UNE FOIS 4 tous nos abonnés que votre journal dépend de vous. Le six dollars de votre a- bonnement est loin de payer les frais ‘d'timpression et de distribution. Lors qu'ainsi vous voyez Mile M. Untel, 1234 Main Street, Vancouver 1, C.-Bo 27 juin 1969 c'est tout simplement que votre réabonnement est di aujourd'hui le 27. 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