TT ENT a a ea ee AS, To ‘LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE VOL.15 No.26 - VENDREDI 22 OCTOBRE 1982 Fondation Le Soleil de Colombie M.G. La Fondation a été créée en juillet 1978 pour promouvoir l'étude et l'enseignement de la langue francaise pour tous les résidents de Colombie Britan- nique(cf Le Soleil du 23 ‘ juillet 1982). Elle se manifes- 4 te essentiellement par les ré- } compenses quelle attribue chaque année a deux lauréats choisis parmi les 10 jeunes gens les plus brillants aux: examens boursiers. Cette année, il s'agit de Janet Walpole, 17 ans, née et étudiant & Vancouver et de Aaron Bull, 18 ans, né et étudiant (jusqu’a cette an- née) a New Westminster. Heureusement surpris d’avoir été choisis, tous les deux vont consacrer leur $500. & payer une partie de leurs études, f- ‘dont le francais occupe une grande place. Janet Walpole explique ain- eames son année universitaire 4 UBC lui reviendra a $900. En plus du francais, qu'elle apprend depuis 5 ans, elle étudie’ Vallemand, les mathémati- ques, l'économie et l'anglais. Ses projets: une carriére dans le commerce. Mais elle a si, en- francais bien _sar!, que 4 Deux autres étudiants récompensés La Fondation le Soleil de Colombie a décerné pour la Quand elle n’étudie pas, (qu'il apprend depuis 7 ans) quatriéme fois vendredi dernier ses bourses annuelles*de Janet lit, on joue de la et de l’allemand a l’université $500. & deux étudiants anglophones de 12éme année, musique: piano, clarinette, Simon Fraser. Ses objectifs : distingués pour leur connaissance du francais et la place qu'il saxophone. Elle travaille étre traducteur, ou instituteur songent a lui accorder dans le futur. également comme vendeuse dans un pays francophone. encore deux ans pour se our alourdir son porte-mon- «q'eg¢ important pour moi de décider pour de bon. “Bien ‘ale. — - pouvoir communiquer avec sir, le francais est une langue Son co-lauréat, Aaron Bull, les gens d'une autre culture” commerciale” dit-elle. poursuit l'étude du francais dit-il. Suite page 18 M. Plolat remet les bourses de In Fondation qu'il préside a Aaron Bull, de New Westminster, et & Janet Walpole, de Vancouver. Personnalité du mois Franco-ontarienne _d’origi- ne, Suzanne Horie a été témoin des luttes de ses pa- rents qui ont travaillé a l’obtention des droits pour les Franco-ontariens, L’expé- rience lui a appris que rien n'est jamais acquis pour les francophones. 8 ans, elle va d’abord au Congrés de la F.F.C. pour observer ce qui s’y passe. Aprés avoir mis la main sur une édition du Soleil de Colombie, elle réalise que cette communauté est vivan- te; les activités en témoigne. © Gaspillage Ayant commis le crime de payer une facture avec quelques jours de retard, : jai regu de mon dentiste une autre facture me récla- mant 9 cents d’intéréts de retard. Oui, vous avez bien lu: neuf cents! La facture m’a bien sar été envoyée par courrier de premiére classe, c’est-a-di- re avec un timbre de 30 cents! Il n'y a rien d’étonnant a ce que l'économie cana- dienne dégringole en chute libre. Oncle Archibald Suzanne Horie Mme Jeannine Séguin, présidente de la Fédération des Francophones Hors Québec a remis la plaque commémorati- ve & Mme Suzanne Horie, de Vancouver, en reconnaissance de son inlassable dévouement a la cause francophone. Etablie 4 Vancouver depuis - Coup d’envoi pour Expo 86 Au moment méme oi elle se retrouve enceinte, elle est préoccupée: cet enfant pour- ra-t-il recevoir une éducation en francais? Elle assiste a la premiére réunion de parents intéressés a la mise sur pied d'un programme d’enseigne- ment en francais a Nord Vancouver. Suzanne dit: “Jaurais aimé pouvoir poser le geste concret, soit inscrire mon enfant.” Son premier n’était pas encore né. Elle décida donc de faire de la publicité, des téléphones aux parents pour les encoura- ger a.inscrire leurs enfants au }- nouveau programme. Son travail se fait dans l’ombre. Cependant, depuis deux ans, ayant un enfant d’age scolai- re, elle s'implique directement et officiellement dans 1!’Asso- ciation des Parents pour le Programme Cadre de Bran» cais en C.B. En plus de travailer avec le Comité local, Suzanne Horie juzanne Ho «Faites attention & ma main» semble dire M. Patrick eA PPO ee igs | Reid, Commissaire général d’Expo '86 4 M. Bill Bennett, aldo premier ministre de la Colombie-Britannique, qui s’appréte a I nue@Hi paces ecici tlaaaateel enlenens le premier piquet d’arpentage sur le site o aura eu heures par semaine qu'elle -y Ce n’est cependant pas tou- 2 Déja 12 pays ont signifié leur désir de participer a cette dpmrutaallss lea we pare Exposition dont le théme sera “Transports et communica- gee ys tion” et qui s’ouvrira le 2 mai '86 pour se terminer le 13 suite page 18. octobre de la méme année. COURRIER DE 2eme CLASSE No 0046 SECOND CLASS MAIL artiste. : Née a Montréal, elle étudie au Couvent Villa Maria, puis a l'Ecoie Cen- trale des Arts et Métiers ou elle développe son gott de haute couture et de costu- mes de périodes. Monique est diplémée comme artiste commerciale de l'Institut d’Arts Canadiens de Mont- réal. En 1969, Monique, son mari, Norman et leurs deux enfants, David et Alan partent du Québec pour venir s’établir 4 Van- couver, qu’ils quittérent 1972 pour Prince George, ot, aprés une période de quatre ans, Monique suit des cours de tous genres dans le domaine du filage et du tissage au College of New Caledonia. Depuis, elle confectionne de nom- breux vétements tissés sur métier et son ouvrage dans ce domaine est reconnu localement. ; Elle enseigne aussi, a l'occasion, le tissage, le filage et la vannerie dans sa province natale, le Qué- bec. —Le métier d’un francophone. Monique, Monique Wyse est une artiste locale des plus intéressantes, qui maintenant sait combiner son talent d’aquarelliste a celui déja connu de dessinatrice et costumitre de vétements thédtrales. C'est cette conception qui marquera son début réel comme ' de Lynda Corneille. 30 CENTS _ artisane Récemment, Monique a réalisé que ses antécédents artistiques d'aquarelliste et son habileté a manipuler les fibres, mariés ensem- ble, l’ont conduit a explo- rer un nouveau moyen d’expression. Les motifs exprimés par une nouvelle conception de piéces murales sont trés impressionnants. Une de ces piéces a été choisie cette année pour le Festival des Arts de Colombie Bri- tannique, qui a eu lieu a Kamloops. ° Actuellement, a la Gale- rie des Arts de Prince George (2820 - 15iéme Ave) se tient une exposi- tion d’oeuvres artistiques, de deux artistes locales. . . Vous y verrez des piéces murales et des tapis de Monique, ainsi qu’une col- lection variée de sculptures (poteries et porcelaines) Le salon d’exposition est ouvert depuis le 12 octobre et le sera jusqu’ au 7 no- vembre. Mounr a 15 ans au Québec... Le suicide des jeunes Se ee ee Par rapport a la situation de 1950, il s’agit la d’ augmentation de 1000%... D'un phénoméne _purement marginal qu'il était, le suicide des adolescents[jeunes de 10 & 19 ans] est devenu la deuxiéme cause de décés[13%] de cette Gs olson Ex vane, tout de suite aprés les accidents de . Et c’est chez les garcons que le suicide srevee, 25 0 Sovrereget: oes ae ieee d’adolescents survenus en 1979. - Le Québec a non seulement connu une augmentation gé- nérale, continue et plus rapi- de que dans le reste du Canda, du taux de sucide (4,2 par 100,000 habitants en. 1950-1954 contre 15 en 1979) mais il a vu en outre l’age moyen de la mortalité par suicide décroitre reguliére- ment: ce ne sont plus les personnes de 60 ans qui se suicident le plus, mais les jeunes entre 10 et 24 ans. Si l'inflation et les habitudes d’emprunt des gouvernements nous ont accoutumés aux hausses de toutes sortes, le probléme du suicide des jeu- nes conserve son aspect in- quiétant en raison a la fois de son ampleur - hausse, répé- tons-le, de 1000% en 30 ans - et des drames humains qu'il laisse soupconner. Et c'est pourquoi, dans son Avts sur la prévention du suicide rendu Suite page 5 1 |