Sa TP Rag co non ean enema ——o — oesto — —_ ne ee ee t _ Alan Stivell.4 MIs Lee LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE VOL. 14 No. 33 VENDREDI 5 FEVRIER 1982 COURRIER DE 2éme CLASSE No 0046 — _ SECOND CLASS MAIL 25 CENTS Centre culturel colombien Festival francophone Deboise Laurent : Le quatriéme festival fran- cophone, organisé par le Centre Culturel Colombien du 16 au 19 mars au “Robson Square Media Centre”, sera placé sous le signe des arts visuels. “Pour la premiére fois dans les annales de la francophonie, insiste Jean- nette Baillaut, directrice du Centre, les meilleurs artistes francophones résidant a Van- couver seront réunis par une méme exposition, et leurs - oeuvres seront rassemblées dans un méme catalogue”. Les habitués du Centre _ Culturel Colombien connais- sent déja la plupart des dix exposants. Mais l'idée d'invi- ter un peintre venu de France, Michel Diot, indique _ le caractére trés ouvert de -” eette exposition. “I est bon __ explique Jeannette Baillaut, de rechercher une année sur ~~ deux ta participation d’ar- tistes étrangers, quitte a suivante, . l'année fouiller, snpitimalge canadien. seule exposition. Divers spectacles seront proposés, a midi et en soirée, .au visi- teur francophone ou franco-. phile: spectacles d’artistes locaux (Prism dance theatre, Cecilian ensemble, Cathy ‘Kidd ensemble, Jean-Pierre Leblanc); piéce de théftre pour enfants ( “Et si je te montais un bateau”), avec Sylvain Fréchette; café-théa- tre avec Jean-Raymond Ché- les et Joanne Garneau. Le temps fort de la féte sera, au théatre Playhouse le 17 mars, le récital de Sylvie Tremblay, jeune cpemnuce québécoise révélée par concours “propulstende de Re dio-Canada. Jeannette Baillaut attend $10,000 dollars de recettes— des activités payantes de ce .quatriéme festival franco- phone: spectacles du soir, et piéce de théftre du matin pour les enfants. L’exposi- tion et animation du midi, elles, seront: gratuites. Mais il Sy les Soe Vancouver : L'ambassadeur celte Annie Granger : “Trugarez”, c'est par un merci en breton qu’Alan Stivell, prince de la musique _ celtique, a salué, dimanche dernier, la salle pleine de ses 660 spectateurs de -Vancou- ver. Et chaque fibre breton- ne, en nous, a vibré et --ressenti un sentiment de fierté, i -étre, par la pre- _ miére fois Alan Stivell, a = harpe ancienne, abcompagrié de son guitariste, a enthousiasmé. charmé et fait renaitre les sources celtiques avec des airs de bretons, illustrés par des. paroles de pottes bre- tons, Yann Ber Kalloc’h et Paul Keineg, des reels et jigues irlandaises, écossaises et corniques. Né en 1944, Alain Cocheve- ._ lou (en breton: Kozhstivell: traduction: vieille source), a fait de son nom bretonnisé le porte-drapeau de cette par- tie de la France qu'il appelle un pays. “Des trois de la tournée, le seul Francais est. mon guitariste, de Paris, je suis Breton et mon régisseur de tournée est Occitan” souli- gne ironiquement Alan Stivell. Cet ambassadeur de la. Bretagne s'est intéressé au breton a l’€ge de neuf ans, © lorsqu’il a appris a jouer de la suite page 16 dans le méme panier. Autre- ment dit, il a diversifié ses demandes de subventions. Le Secrétariat d’Etat fournit 4,525 dollars pour la location de |I’Squipement, des salles de thé&tre, pour la publicité. Le Ministére des Affaires Intergouvernementales du. Québec subventionne, par Vintermédiaire de la FFHQ et donc de la FFC, -le déplacement de Sylvie Tremblay a concurrence de $9075. Enfin le gouverne- ment provincial préte la salle d’exposition du eee ae tre” ce qui équivaut 4 un don de 6,000 dollars.- Parvenir a rassembler des aides financiéres du gouver- nement fédéral, du gotiver- nement du Québec,. et du gouvernement de Colombie Britannique dans 1 organisa- : tion d’un méme festival, c’est déja un succés. On attend plus que le public. Le “Soleil de Colombie” livrera ultérieurement a ses Bh paay ‘le programme dé- . Tuniverselle — question: quelle température, quel temps nous annonce-t-on? de la pluie? du soleil?. Dans les temps pas__ si éloignés, la boule de cris- tal était le barométre ou enc alba ee Geass des animaux, il va euvoir, les poules se —— les métiers des francophones ‘Météorologue Annie Granger Tous les jours, c'est: grattent et se roulent dans la poussiére. De nos jours, avec nos sciences plus exactes, la météo a pris le relais. Et c'est ainsi que tous les matins, sur les ondes de Radio vous pouvez | voix nouvelles fag eo elles seront 7), féminines ’ to les seuls endroits a et masculines. Ce sont celles des m prévisionnistes d’Envi- ronnement. Canada. Et — originaire de depuis mois, @ as tt. manor meétéo a l'université du Québec a Montréal. La du Québec est avec Toron- donner ces cours. “Mais pour accéder a ces cours, on doit avoir un bac Droits ee la personne Vie privée sur ordinateur Annie Granger Nous avons tous un numéro d’assurance sociale, ce numé- roa neuf chiffres qui nous est souvent demandé. Nous som- mes donc tous sur ordinateur du gouvernement, banques de données que consultent tous les services fédéraux: comme la Gendarmerie roya- le, la douane, les impéts, etc. Et si l'un d’entre nous a participé 4 toute manifesta- tion, ou commis tout délit, le plus petit soit-il, ga. y est, vlan! c’est inscrit. Mais voila, il est maintenant possible de vérifier les informations qui sont enregistrées sur ces banques de données fédéra- les et les contester au besoin. Ainsi, pour la premiere fois, les 8 et 9 février prochains, (voir I’annonce parue dans le Soleil de Colombie du 29 janvier), un enquéteur, rele- vant du bureau du Commis- saire de la protection de la vie privée sera 4 Vancouver, - dans les bureaux de la Commission Canadienne des droits de la personne et répondra aux questions du public sur la Partie IV de la Loi Canadienne des droits de la personne. “Cette partie limite T'utilisation que le gouvernement peut faire des renseignements personnels. Chacun ale droit de savoir, si un ministére ou un organis- me du gouvernement fédéral posséde des renseignements le concernant et de deman- der que l'on corrige les erreurs qui s'y trouvent.” explique Gerry Newkirk, directeur du bureau de Van- couver de la Commission Canadienne des droits de la personne. “La loi canadienne sur les droits de la personne accorde des droits particu- liers touchant les renseigne- ments personnels. Les voici: a) le droit pour quiconque de | savoir si un-ministére ou un organisme gouvernemental posséde des renseignements personnels & son sujet; b) le droit d’accéder a ces renseignements; c) le droit de vérifier si ces renseignements sont justes, complets, appropriés et a jour; 4) le droit de savoir quel usage on a fait de ces. renseignements depuis |’en- trée en vigueur de la loi, soit le ler mars 1978. Pour donner un exemple de la faillibilité des informations ; un des critiques du quoti- dien "the Province” avait Yhabitude d’aller prendre, presque tous les jours, un © café a V’hétel Alcazar. Il vient d’ap rendre par un de ses amis de la Gendarmerie Royale, que sa photo, prise & Vhétel, était classée sous la ae “trafiquant de dro- ’. Un autre exemple: je eerie souvent aux Etats- Unis, mettons plus d'une dizaine de fois tous les deux mois, je traverse donc la frontiére, je déclare .™mes achats. Automatique- ment, je suis inscrite sur les données fédérales. Un autre exemple, vous fréquentez un physicien nucléaire de la Commission Atomique de Energie, et plus tard, vous posez votre candidature pour un poste al'intérieur de cette Commission, vous y recevez, un refus. Vous vérifiez les suite page 16 prochaine. En raison d’une déficience de la machine a photocomposer, la publication du “temps”, le supplément de la Fédération Jeunesse — Colombienne, est reportée a la semaine Soyez patients, les jeunes: votre “Temps” viendra... Le Canada-en Afrique (suite) L'aide technique André Piolat En plus du projet d'aide agricole, un autre projet a double volets, vise & 1) la commercialisation de la pé-. che artisanale. 2) la protec- tion et la surveillance des péches. a premiére partie de ce rojet financé par un don de PAC DI de $12 millions qui a débuté en 1978 pour se terminer en 1983, vise a des eons de la ie artisanale par l’entremise de trois centres de mareyage, avec équipement frigorifi- que. ~ Nous devons visiter de- main, un de ces centres de mareyage, dans le village de pécheur de Cayar, a une cinquantaine de kilométres de Dakar. . Plusieurs coopérants cana- diens oeuvrent dans ce pro- jet. Les Pécheurs Unis du Québec et le Centre d'Etudes Coopératives de l’Universi- té de Sherbrooke coopérent a lentrainement d'un person- nel sénégalais en gestion, formation et technique de la péche. Les résultats sont déja significatifs: la produc- tion des artisans eurs ayant passé de 65,000 tonnes & 160,000 tonnes. La deuxiéme partie de ce projet, commencée en 1981 et qui doit durer 4 ans, lui aussi financé par un don de $10,764,000 de l’ACDI, vise a assurer la protection, la surveillance et la réglemen- tation de la — dans la zone cétiére de 200 milles marins. sisiatslgenantisidigélecee: : jue est poisson- neuse et est fréquentée par de nombreuses flottes de eae