Le Commissaire aux langues officielles souhaite connaitre votre opinion an omme vous le savez, ma tache en tant ‘erg que Commissaire aux langues officielles «sy consiste notamment a aider les Canadiens 4 ~# exercer leurs droits linguistiques et a se faire ” servir en francais ou en anglais par les minis- téres et agences fédéraux et les sociétés de la Couronne. Pour bien m’en acquitter, cependant, j'ai besoin de votre collaboration. Ce message s’adresse non seulement aux per- sonnes qui sont entrées en rapport avec nous récemment, mais 4 tous ceux et celles qui ont pris la peine de nous écrire ou de nous télé- phoner au cours des derniéres années. C’est qu’il m’est apparu important de vous faire savoir les changements que nous avons récemment apportés 4 nos méthodes de traitement des plaintes. Je tiens toutefois 4 préciser que rien n’est changé en matiére de confidentialité; votre identité ne sera jamais révélée sans votre autorisation. | Dés sa réception, une plainte est confiée 4 un agent de notre administration centrale, 4 Ottawa, ou d’un de nos bureaux régionaux. Nous communiquons promptement avec vous pour vous dire si votre plainte peut faire l’objet d’une enquéte en vertu de la Loi sur les langues officielles et pour obtenir de vous, le cas échéant, un complément d’information. La nature de la plainte détermine les démarches que nous entreprendrons. Trois possibilités s’offrent 4 nous : soit que nous avisions immédiatement la direction du ministére ou de l’organisme intéressé de |’existence d’une plainte; soit que nous la groupions avec d’autres plaintes de méme nature pour tenter d’attaquer le mal a la racine; soit que nous la traitions dans le cadre d’une étude ou d’une vérification qui nous permet de juger le rendement linguis- tique des organismes fédéraux. Quoi qu’il en soit, nous demandons 4 l’orga- nisme en cause de s’expliquer et, le cas échéant, de corriger la situation. Généralement, lorsqu’il s’agit de plaintes bien fondées, les organismes se montrent coopératifs. Il arrive cependant que je doive intervenir personnellement, a l’échelon approprié, pour indiquer les correctifs qui s’imposent et recommander des échéances. Je ne vous apprendrai rien en vous disant qu’aucune réforme ne peut se réaliser en un tournemain. Ce dont je peux vous assurer, toutefois, c’est que vous serez toujours informés des résultats de tous progrés tangibles. Déposer une plainte auprés du Commissariat aux langues officielles c’est vous aider vous- mémes, ainsi que tous vos concitoyens, 4 obtenir plus aisément des services fédéraux dans la langue officielle appropriée. C’est méme aider les organismes fédéraux 4 mieux s’acquitter des obligations que leur imposent la Loi et la Constitution. Bref, pour améliorer les choses, votre collabora- tion nous est nécessaire. En ce qui nous con- cerne, l’expérience nous a appris qu’une intervention rapide incite le plus souvent les ministéres et les organismes fédéraux 4 offrir activement leurs services en frangais et en anglais, et 4 s’armer contre la répétition des mémes erreurs. Le Commissaire aux langues officielles, QQ + fur. D'lberville Fortier Il est & noter que le numéro de téléphone du Commissariat aux lanques officlelles est chang&, le nouveau numéro est le (403) 495-3111. A aN