aA INFO-P ARENTS CoLomei€-sRitANMiouEe >’ MARS 2000 oc + &# @¢ & ee Se OC eee eT eT TCC HT eS Ce ei eosze ee eee e eer r eee +e TC eee ere se +e MOT DU PRESIDENT STEPHANE DROLET Bonjour a toutes = et a tous, Derniérement, , avecla venue du mBnouveau millénaire, est venu un nouveau jugement de la Cour supréme du Canada sur une question reliée a l'Article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés. En effet, le 13 janvier dernier, la Cour supréme a une fois de plus reconnu les droits des minorités linguistiques a une éducation de qualité égale a celle de la majorité. La décision rendue dans laffaire des parents francophones de Summerside vs le gouvernement de rile du Prince-Edouard, ou la Cour apporte des précisions supplémentaires sur la nature des droits conférés par l’Article 23, servirala cause des Francophones a travers le pays. En voici quelques passages significatifs: «L’égalité réelle exige que les minorités de langues officielles soient traitées différemment, si nécessaire, suivant leur situation et leurs besoins particuliers, afin de leur assurer un niveau d’éducation équivalent a celui de la majorité de langue officielle»...assez clair merci...! «bien que le ministre (de l'éducation) soit responsable de |’élaboration de la politique applicable en matiére d’enseignement son _ pouvoir discrétionnaire est assujetti a la Charte, notamment en ce quia trait au caractére réparateur de l’art. 23, aux besoins particuliers de la communauté linguistique minoritaire et au droit exclusif des représentants de la minorité de gérer I’enseignement et les établissements d’enseignements de la minorité». Je vous invite d’ailleurs a consulter ce jugement de la Cour &@¢ supreme au_ site hypertoile www.droit.umontreal.ca/doc/csc- scc/rec/html/cameron2.fr.html. Toujours au mois de janvier, et juste apres la parution du jugement de la Cour Supréme du Canada, un autre document a été déposé soit le rapport du «Efficiency Review Team». Cette équipe avait été mise sur pied par le ministére de |’Education, suite au dépét par le Conseil scolaire francophone (CSF), d’un rapport financier déficitaire de 1,3$ millions pour l'année 98-99. L’équipe du ministére a analysé la situ- ation financiére du CSF et a rédigé un rapport contenant 33 recommandations touchant plusieurs facettes. Ces recommandations font l'objet d’un arti- cle un peu plus loin dans ce bulletin. Suite a examen du rapport et de la réponse du CSF, le _ conseil d’administration de la Fédération des parents a rencontré le conseil d’administration du Conseil scolaire francophone pour faire la mise a jour dans ce dossier. La F.P.F.C.B. a émis ses préoccupations par rapport aux réductions budgétaires du CSF et celles-ci ont été bien regues par les membres du CA. Au cours de cette méme rencontre, le CA de la Fédération des parents a demandé la mise sur pied d’un comité de liaison afin d’assurer une meilleure circulation de l'information entre les pa- rents et le Conseil scolaire. Le CSF a accepté cette suggestion et un nouveau comité a été mis sur pied : le «Comité de liaison CSF-F.P.F.C.B.», qui sera composé de la présidence, d’un membre du conseil d’administration ainsi que de la direction générale de chaque organisme, pour un total de six personnes. Le mandat du comité sera défini plus en détails lors de sa premiére rencontre. C’est donc avec une note positive qu’a commencé la nouvelle année avec le jugement de la Cour supréme; mais un bémol a été inséré avec le déficit du CSF...déficit causé en grande partie par le refus du ministére de l'Education de reconnaitre les besoins particuliers du systeme d’éducation francophone en C.-B. Les récentes difficultés financiéres du Conseil scolaire francophone de C.-B., ainsi que les difficultés | rencontrées pour l'établissement d’écoles homogeénes, particuli¢rement dans la région de Van- couver, démontrent qu'il reste beaucoup a faire pour que le systeme d’éducation francophone soit établi solidement en Colombie-Britannique. Les événements du dernier mois sont trés regrettables et nous aménent a nous questionner sur la pertinence d’entreprendre une démarche de re- vendication juridique si la voie politique ne donne pas de résultats. Les parents francophones de la Colombie- Britannique ont des droits en ce qui tou- che |’éducation de leurs enfants et il faudra bien que la province les reconnaisse un jour. Il faut que le gouvernement provincial comprenne que ces droits sont issus de la Charte canadienne des droits et libertés qui est la loi supréme du pays, et qu’il s’engage a les respecter. En terminant, j'aimerais vous inviter a faire la promotion de l’école ou du Pro- gramme francophone de votre région. C’est grace aux efforts de tous et chacun que nous serons en mesure de recruter le plein potentiel d’éléves francophones dans nos écoles. L’augmentation du nombre d’éléves est un facteur qui influence grandement la qualité d’éducation offerte, puisqu’il détermine le financement du CSF. Continuez votre beau travail et au plaisir de vous rencontrer. Stéphane Drolet