12 Le Soleil de Colombie, Vendredi 13 octobre 1978 Chronique francophone par Jean-Claude ARLUISON Originaire de Saudrupt, village lorrain, Patrice petit Schmidt est entré en fonc- tions fin septembre en tant ‘qu’attaché culturel, scientifi- que et de coopération tech- nique auprés du Consulat Général de France 4 Vancou- ver. M. Schmidt restera a Vancouver jusqu’au début de novembre 1979. Tl est prét a donner son aide aussi bien aux franco- phones qu’aux francophiles, ainsi qu’aux professeurs et étudiants. (Préts de livres, films, diapositives, tous ren- seignements sur la France, les études en France). Tél. 681-2301. La premiére réunion du comité exécutif de la Société Historique Franco-Colom- bienne a eu lieu le jeudi 5 ectobre. Il y fut question de la. Francoféte-ot la Société Historique avait aménagé un kiosque d'information. Cela devait s’avérer une excellen- te publicité. La date de l’assemblée générale annuelle a été fixée au 16 novembre prochain. Trés prochainement, Le Soleil de Colombie et la Société Historique collabore- ront ala publication, chaque semaine, d’une page portant sur l'histoire. Si vous possédez des aos cuments, livres, photo phies se rapportant a | i toire franco - colombienne, nous vous invitons a nous les faire parvenir au bureau du journal. _ Devenez membre de la Société Historique Franco- Colombienne: la cotisation annuelle ne cofite que $4.00. L’Alliance Frangaise de Vancouver offre un pro- gramme de cours du 16 octobre au 9 novembre. Les inscriptions sont recues au 6161 Cambie. Cofit d’inscrip- tion $3. Vous pouvez vous inscrire de 9h30 4 12h30 et de 17h30 a 21h00. Le prix’du cours est de $46 par mois et Le dernier Congrés Parti Démocratique] os la province. Pour préparer cette “mmission constituée LA PROCHAINE VANCOUVER. TOUT RENSEIGN 525-8136. AVIS Yordre du jour de son prochain Congrés la question des droits linguistiques en _matie- re d’éducation de la minorité francophone N.P.D. a été constituée. LIEU LE 20 OCTOBRE 1978, A 19H00 A LA FEDERATION COLOMBIENS, 3170 PERSONNE A CONTACTER POUR MENTAIRE: JEANNE DANCETTE, 1526 - 7e avenue, NEW WESTMINSTER, du N.P.D. [Nouveau a décidé de mettre a discussion, une com- de francophones du REUNION AURA DES FRANCO- WILLOW, EMENT SUPPLE- Sincérité 2 compétence av VILLE H deg cS § | C'est simple, sans douleur et vous J q : Sa ADRESSE}. +:.-..56 <= as es oa 4 § TELEPHONE... ' C'est ce que vous trouverez 4 Panorama —et qui fait que vos cheveux seront si différents. Nous sommes fiers de notre personnel d’experts et Panorama posséde l'une des meilleures techniques au monde de remplacement des cheveux. Ce n'est pas une coupe mal agencée, ni une transplantation, encore moins une | postiche attachée a votre téte. C'est une science des plus récentes dans le : domaine de I'implantation des cheveux. donne une apparence naturelle avec des | cheveux restant bien sur votre téte. 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L'Institut des Langues de l'Université de la C.B. offre des ‘capsules culturelles” (du 31 octobre au 7 décem- bre: “L’idée d’indépendance, de 1760 4 nos jours” et “Le roman québécois”) et un cours sur le francais des affaires (du 31 octobre au 7 décembre, également). Pour de plus amples renseigne- ments, prenez une brochure dans une bibliothéque publi- que de Vancouver ou télé- phonez au 228-2181, bureau 285. Le groupe de musique -expérimentale de Bourges, placé sous la direction de Christian Clozier, donnera un concert le dimanche 15 octobre 4 20h00, au Centre Culturel de Vancouver Est: Pour de plus amples ren- seignements et pour réser- ver vos places, téléphonez au 254-9578. Le Groupe de Musique Expérimentale de Bourges est né en 1970, a l’initia- tive de Francoise Barriére et de Christian Clozier. A QUOI BON ETUDIER D’AUTRES CULTURES? Mme Madeline Bronsdon Rowan, conservatrice du Musée d’Anthropologie de l'Université de la Colombie- Britannique, répondra a cet- te question le mercredi 18 octobre 4 midi, au Théatre du Robson Square. 30 BELGIQUE — L’hebdoma- daire belge «Notre Temps» eréé en 1973 par le C.E.R.I. (Centre d’Etude et de Re- cherche de I’Information) a été mis en faillite au mois de février 1978. La formule tentée par les promoteurs du journal était originale dans le monde de la presse. Il s’agissait, en effet, d’édi- ter un journal dont tous les lecteurs étant coopérateurs, se trouvaient étre en fait les propriétaires. Ses dirigeants nourris- saient également l’espoir d’en faire un quotidien avant que les difficultés financié- res ne deviennent inextri- cables. Une description dantesque Une expression employée au cours du bulletin d’infor- mations de Radio-Canada m’a fait sursauter l’autre matin. L’annonceur rendait compte d’un incendie. Sa voix, bien timbrée, a ]’ac- cent juste et agréable, sortit cette phrase: “L’incendie se déclara dans la chambre des fournaises”’. Dommage. Car la chambre des fournaises est peut-étre une descrip- tion dantesque et moyené- geuse de |’Enfer, mais cer- jtainement pas le lieu ot se ‘trouvent les appareils de jchauffage d'un immeuble ou id’une cuisine. C'est tout simplement la chaufferie. On trouve aussi expression: salle des chau- diéres. Le mot chaudiére désignait l'appareil ou le récipient servant a trans- former de ]’eau en vapeur. Au Québec, nous nous servons a tort du mot four- naise au lieu de chaudieére, partie d'un chauffage cen- tral. C’est un calque de Yanglais furnace qui, 4 son tour, vient de fournaise, mais avec un sens plus large. L’appareil de chauffage qui distribue la chaleur est le calorifére. {Le Mot du Jour par Louis- Paul Béguin] Un rendez-vous hebdomadaire au canal 10 LA FRANCOPHONIE | AND YOU Lundi a Mardi a Mardi a 18430 Courtenay 18h00 Prince George 20n00 Maillardville, Haney Mission, Maple Ridge, Pitt Meadows : Mercredi a 22h00 Vancouver reprise le samedi a 17h00 Jeudi A 20h00 Powell River. Lisez les écrivains francophones Francois Mauriac Ce grand écrivain frangais est né a Bordeaux en 1885, dans une riche famille bour- geoise catholique. Il fit des études de lettres, entra a l’Ecole des Chartes mais, dés 1906, se consacra entiére- ment a la poésie puis au roman. Carriére brillante couronnée par l’élection a l’Académie frangaise et le Prix Nobel de Littérature. Mort a Paris en 1970. Frappé par “l’immense - triomphe du mal sur la terre”, il s'iintéresse moins au prétre qu’au pécheur pour qui il laisse toujours briller un espoir de salut. Dans le cadre de son pays natal: le Bordelais, la forét landaise, il trace un tableau sans complaisance de la ri- che bourgeoisie de province, stigmatisant son “esprit de famille”. Il réussit 4 compo- ser des oeuvres frémissan- tes de passion tout en em- ployant un style d’une rare sobriété. Passionnément et coura- geusement engagé dans I’ac- tion politique, Mauriac exer | ca une profonde influence sur la jeunesse catholique. Il lutta contre le fascisme, le colonialisme et soutint la politique du général de Gaul- le. d’ici que les poings liés. .. une masse noire de chénes cachait les pins; mais leur odeur résineuse emplissait la nuit; pareils a l'armée ennemis, invisible mais toute proche, Thérése — savait qu’ils cernaient la maison. Ces gardiens, dont elle écoute la plainte sourde, la verraient languir au long des hivers, haleter durant les jours torrides; ils seraient les témoins de cet étouffement lent. Elle referme la fenétre et s’approche de Bernard: Croyez-vous donc que vous me retiendrez de force? - A votre aise... mais sachez-le bien: vous ne sortirez PARMI SES MEILLEU- RES OEUVRES: Le Fleuve de Feu: le drame d’une ame éprise de Dieu mais qui n’arrive pas a détester ses erreurs. Génitrix: l’action déplorable d'une mére abusive. Le Désert de Amour: la difficulté de communiquer avec ceux que |’on aime. Le Mystére Frontenac: a l'inverse des autres romans, on trouve ici un hymne a la famille, “rayon de |’éternel amour”. Un jeune homme se voit soutenu par l'amour de sa mére et, plus tard, par celui de son frére ainé qui le sauve du désespoir et du sui¢ide.. Une part d’autobio- graphie au début de ce ‘roman. EDITEURS: Flammarion, Livre de Poche. LISEZ POUR COMMEN- ' CER: Thérése Desquey- roux: drame de la solitude- morale. Thérése, que, par intérét, l’on a poussée a épouser un homme médiocre et fruste, tente de l’empoi- | sonner. La “famille” la sauve de la Cour d’Assises mais la punit de réclusion dans une maison isolée. Libérée, elle ne trouvera qu'une autre sorte de solitude. Récit bref, poétique et poignant. (Thérése Desqueyroux.) Exposition Un exposition des ceuvres ‘de l’un des artistes de la nature les plus célébres d’Amérique du Nord, Martin Glen Loates, est présentée par l’Aquarium de Vancou- ver, jusqu’au 31 octobre, “La Presse” Aimeriez-vous obtenir, chaque jour, le journal “La Presse” de Montréal. C’est possible. Il suffit que cent personnes s'inscrivent et le service pourra étre :créé. Le journal arrivera 4 Yaéroport, chaque jour, en fin de matinée. Si vous étes intéressés, téléphonez ou écrivez au plus vite au “Soleil de Colombie”. dans la galerie d’observation de B.C. Tel. C’est la premieé- re fois que cet artiste fait une exposition sur la céte ouest, De 10h00 a 17h00, chaque jour al’ Aquarium. sates tte teatemtaemnsneanaee ae ee ey ae