le gouvernement provincial: Fédération, Marc Roy. Monsieur Piolat, Dans l’édition du Soleil de Colombie du 20 mai dernier vous avez publié en premiére page et en gros titre LA F.F.C. EST EN LIQUIDA- TION. : Le bureau de direction, asa derniére réunion, croit qu’il serait juste que votre journal rectifie cette information et accorde la méme place et la méme publicité qui a été faite a cet article, Nous croyons que cet article a causé un tort immense 4a la Fédération et que vous clari- fierez cette situation. Vous trouverez ci-joint copie du télégramme envoyée par le bureau du régistraire qui rectifie l'information que vous é avez publiée. Nous croyons be également qu’a I’avenir toute information concernant la \.=8 . Fédération devrait étre véri- fiée avant d’étre publiée dans La FFC nous répond A la suite de notre article paru le 20 mai sous le titre “Pour La FFC est en a, 5 nous avons regu cette rectification du président de la votre journal. Espérant que vous donnerez suite a notre requéte,. nous vous prions d’accepter, Mon- sieur Piolat, nos salutations les meilleures. Marc Roy, président Le texte du télégramme “Further to our telephone conversations I wish to con- firm that ann ual reports on form 11 and corresponding financial statements are re- quired for 1981, 1982 and 1983. Filing fees of 30 dollars by certified cheque or money order are to accompany your documents. I also wish to confirm that the computer printout showing that this soctety ts tn voluntary liquida- tion appears to be in error. This information has been Suite page 2. LE MINI- QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE VOL.16 No.11 VENDREDI 8 JUILLET 1983 ene ee See Sous les flonflons, ae les piastres pacitete8S Par Marc Girot Tous les comptables le savent: il y a toujours une facture - -qu’on n’attendait pas évidemment - qui arrive 4 la seconde ou lon bouclait les comptes et qui oblige 4 tout recommencer. 0 est donc évidemment trop tét‘pour tirer un bilan financier définitif de Paciféte. L’essentiel cependant est connu: Paciféte aura cofité $37000 a la Fédération des Franco-Co- bombiens et $45100 au Secrétariat d’Etat. Reste a ajouter la. contribution de Radio-Canada, qui reste plus dans le vague mais qui sera certainement supérieure au total combiné FFC Secrétariat d’Etat. Apparemment, Paciféte n’a pas rendu fou les responsables de son budget. Les sommes précitées étaient grosso modo ce qui avait été prévu en septembre 82 par la FFC. Nous n’avons pas assisté a un grossissement imprévu et irré- sistible des dépenses, si ce n'est que la Fédération contribuera pour $37000 au lieu des $33240 annoncés (le chiffre de $37000 était néanmoins prévu depuis le début de l'année. Par Les faux monnayeurs Alors qu'il existe des mil- liers d'études sur pratique- ment toutes les sortes de cri- minels, pour expliquer leurs actions et leurs comporte- ‘ments, on n’a pas beaucoup écrit sur les faux-monnayeurs. Pour des raisons inexpliquées, ils n’intéressent ni les psycho- logues, ni les psychiatres, ni les criminologues. En fait, les faux-monna- yeurs sembilent en étre venus a la conclusion que la meilleure facon de faire de l'argent est de faire de l’argent. L’absence d’études sur ces criminels ne veut surtout pas dire qu’ils ne feraient pas de bons sujets de théses. Les «cas» Suite page 14 est illégal au Canada. II - Des criminels artistes et ingénieux Ce genre de porte-clé, symbolisant des billets de banque , exemple $3000 avaient été ‘affectés pour- la location du Théatre Reine Elizabeth. Le cout réel est en fait plus de deux fois supérieur: $5000 pour le spectacle du 24 juin et les quatre heurs de répétitions précédentes et $2000 pour le jour d’avant. Rectificatif t Dans notre compte-rendu du gala provincial, nous avons malencontreusement tnterver- ti les noms des deux candt- dates de Grand Forks. Il fallait lire Suzanne Kennelly a la place de Ginette Renald. - Suzanne a temporté le pre- mier prix de la catégorie arts populaires. Encore toutes nos félicttations et nos excuses! Mais ces comptes relative- ment bien contenus dans les projections ne reflétent pas tout. Ils devaient en effet assurer l'organisation et la réalisation de 6 Pacifétes régi- onales, en plus du gala pro- vincial. Trois seulement ont eu lieu. En ce qui concerne FFC et Secrétariat d’Etat, les postes de dépenses s’établissent ainsi, selon les chiffres communi- Suite page 6 ey par un francophone Par Annie Granger province. Le C.C.C. (mémes Gnitiales que notre Centre culturel colombien ainsi que le Centre ee culture] chinois) a ouvert ses /___ portes le 4 juillet dernier dans : Gastown au 33 rue Cordova (devant le magasin Army & Navy). Ce centre acceptera les 2 700 familles chiliennes actuellement a Vancouver, mais accueillera aussi tous les natifs d’Amériques du Sud et . centrale ainsi que le public en : général. ‘gues Délia et Raul Flores ont pris % la responsabilité de centre Un centre culturel chilien Avec ses “ensaladas” et son “pollo”, accompagnés de “pisco”, alcool chilien, et son restaurant Chilenita, le Centre culturel chilien a fait son apparition parmi les nombreux centres ethniques qui parsément la métropole de notre aidé financiérement par un francophone (qui veut garder l’anonymat.) Délia et Radl, nés au Chili, ont quitté ce pays en 1975. Aprés des arréts en Argentine et en Saskatchewan, ils a- vaient essayé d’établir un centre de ce type a Calgary. Mais c’est 2 Vancouver ov ils résident depuis quatre ans, quils ont vu leur réve devenir réalité. Avec ce francophone, ils ont trouvé Vendroit idéal. Suite page 2 . Chilien La famille Flores, a a nouveau Centre Culturel COURRIER DE 2éme CLASSE No 0046 SECOND CLASS MAIL _Le portrait d’une francophone Yolande, Par Annie Granger avec Albert Corneiller. De soprano a la présiden- ce nationale canadienne de _ TUnicef, il y a comme qui dirait un grand pas. Que Québec, Ste-Justine, vice-présidente de l’Association des Libé- raux de Westmount a Montréal. Et en 1977, Yolande devient membre du Comité provincial du 30 cents présidente de l’ Unicef “Quand j’étais petite fille, au chevet de mon lit, mon pére ne me lisait pas de contes, mais me chantait plutét le premier acte de Carmen.” Yolande Masella, née Moretti, a toujours été proche de la musique. Son pére et son époux font partie, depuis des dizaines d’années, de l’orchestre Sympho- nique de Montréal. Elle-méme est diplomée de I’Ecole Normale de Musique de Montréal, dans la catégorie vocale. Elle ira méme pendant un an étudier a Paris l'entrainera a la présidence de ce comité provincial, et enfin en 1982, elle assume- franchira aisément Mme _ ra la présidence nationale. Masella aprés de nombreu- : ses années de travail de L'Unicef, initiales pour bénévolat : présidentedes “United Nations Interna- scouts, bénévole a l’hépital _ tional Children Emergency Fund”, est fondée aprés la guerre devant le nombre énorme d’orphelins de la seconde guerre mondiale. En 1950, cette ramifica- ‘qui, plus tard, Suite page 16 Comme dhabitude, les journalistes se sont bien débrouillés pour assister gratuitement au spectacle de Paciféte le 24 juin dernier. Enfin la plupart. Les journaux, les radios anglophones ont recu des paquets d’invitations, par- fois par blocs de 25. Au Soleil de Colombe, le seul journal francophone de la province, qui parle de Paciféte depuis le début et lui consacre une partie de sa une depuis des semai- nes, on n’a rien recu.Les employés, les journalistes, Les nouveaux mécénes le directeur, moi-méme, tout le monde a payé sa place. C’est normal, nous sommes-nous dit, de cette maniére nous contribuons au Fonds de ment culturel paige franco-colombiens. ~ Et puis nous ne sommes pas les seuls. Je suis certain que les juges de Paciféte vont généreusement verser a ce Fonds les $800 qu’ils ont touchés pour arbitrer la compétition. Leur con- tribution doublera les res- sources de ce Fonds. Oncle Archibald