4 - Le Soleil de Colombie, vendredi 6 mai 1988 Société canadienne d’hypothéques et de logement and Housing Corporation CALGARY Avis aux investisseurs OCCASION D'INVESTISSEMENT OCCASION D’INVESTISSEMENT e Pas de régie de loyers e Les acheteurs admissibles sont couverts par l’'assurance-prét hypothécaire LNH. 3 THEATRE Canada Mortgage FOOTHILLS ® 12 immeubles d’appartements VILLAGE de trois A quatre étages, : sans ascenseur 1540 - 29 rue n.o. © 94 logements d'un seul étage: CALGARY 72 deux chambres _ 22 trois chambres (ALBERTA) @La SCHL détient les titres de Reference No.: propriété de 94 des 132 6440/C 16-43 logements de l'ensemble ® Cuisiniére, réfrigérateur et possibilité de branchement pour laveuse et secheuse dans chaque logement eLélectricité est securée individuallement au compteur de chaque logement @ Chaque logement est doté d'un générateur-pulseur d’air chaud et d'un chauffe-eau. ® Excellent emplacement dans le nord-ouest de Calgary: a proximité d'un hdpital, de l'Université de Calgary et de toutes les commodités du quartier © Taux d’occupation élevé e Total du revenu locatif mensuel possible: 46 455 $ Expériences, expériences... Public poli ou artistes timides ? Par Marie-Louise Bussiére A Vancouver il existe de petites salles ot |l’on se permet de tenter certaines expériences, trop timides. Il existe des écoles ou les jeunes apprennent a reproduire les erreurs des ainés. A occasion, une surprise heureuse. Mais en général on ne voit pas-plus loin que chez les compagnies établies: manque chronique de vitalité, d’idées, du théatre ot I’on ose peu, dela danse incohérente ou figée et des comédies musicales sans surprise. Que dire du théatre en frangais ou l’on n’arrive pas a créer un dynamisme, quitte a ébranler les conceptions et les conven- tions, pour un public qui a soif de qualité et certainement d’originalité. Cette semaine au théatre, mis a part «Being at Home With Claude», au Arts Club, qui malgré quelques faiblesses mérite d’étre souligné, il n’y a pas beaucoup de surprises. Dans la plus grande salle dela ville, le Vancouver Playhouse, on présente «The Dining Room» de Gurney, pour remplacer a la derniére minute une adaptation du Tartuffe de Moliére. The Dinning room Prix de vente minimum acceptable: 2 800 000 $ Pour plus d'information, tel que les conditions générales d’'admissiblité ainsi que notre prospectus, téléphonez ou écrivez sans tarder a ‘adresse suivante en précisant le numéro de référence: Société canadienne d’hypothéques et de logement Piece 300 410-est 22° Rue Saskatoon (Saskatchewan) S7K 5T6 Tél: Mile. S. Pilling, (306) 975-5133, ou Mile. L. Swistun, (306) 975-4008 Date limite: Les offres doivent nous parvenir au plus tard de 25 mai 1988 a 14 h, heure de Saskatoon Question habitation, SC comptez sur nous HL CARECANADACACOMPTE! ‘POUR UN_DON DEDUCTIBLE DE LIMPOT. ECRIVEZ A CARE CANADA, CP. 9000, OTTAWA K1G 4x6 Saviez-vous qu’il existe une sous-culture en voie de dispari- tion dans notre monde moder- ne? Certains diront oui avec soulagement. On la retrouve un peu partout en occident et particuliérement au nord-est des Etats-Unis. Les «WASP»: (White Anglo Saxon Protestant) Leurs valeurs sont intoucha- bles; importance de la continuité dans la famille, le role décoratif que tient lafemme et le code d’honneur respecté des hommes, et bien sdr, aucune mention des affaires sexuelles en dehors de la chambre a coucher. Que de manies compulsives chez ses biens pensants! A.R. Gurney, issus d’une de ses familles bourgeoises de Buffalo, souligne a sa fagon bien personnelle les moeurs et les travers d’une classe sociale, qu'il connait bien, dans «The Dining Room». Pour raconter la vie des «WASP» quel meilleur endroit qu’autour de la grande table de la salle a diner! Un régal! Les scénes, tres courtes, chevau- chent les unes sur les autres, ajoutant au comique de la situation. Six acteurs et actrices se partagent une cinquantaine de personnages. Laplus cocasse des scénes se joue sous la table, entre un ébéniste venu estimer les réparations a y faire (Tom McBeath) et une ménagére qui s’ennuit (Angela Wood). Pas une seule proposition. Cepen- dant, les gestes, les intonations de voix, les regards, les rires en disent plus long que les mots sur l’attraction qu’ils éprouvent l’un pour I’autre. Entre la petite fille dissipée, la bonne atout faire, labourgeoise frustrée et la vieille mére sénile, Nicola Cavendish posséde cette capacité de se transformer a volonté et de fasciner. «The Dining Room» est une bonne performance d’acteurs ou les uns aprés les autres, ils interprétent des enfants, des adultes ou des personnes agées. Pourquoi, avec un texte si amusant, des artistes de talent et un metteur en scéne, Susan Ferley, qui a déja fait ses: preuves, le spectacle reste si ordinaire? Nicola Cavendish se surpas- se, Tom McBeath garde la faveur du public ainsi que Angela Wood, Sherry Bie, Walter Marsh et John Moffat. Le public s’amuse car le texte est bien structuré. La _ société «WASP» apparait tres ennuyeu- se. Cen’était cependant pas une raison pour produire un spectacle qui manque ace point de piquant. Au Vancouver Playhouse jusqu’au 29 mai. Tangled Trinities Dans la petite salle du «Kits House», on présentait en fin de semaine une expérience nouvel- le: uneperformance de théatre - danse menée par Michael Graham, Monique Léger et Robert Meister. Aucun décor, un éclairage défectueux, beaucoup de mala- dresses de mise en scéne. Cela semble courant dans un groupe non structuré ayant peu de moyens financiers. On s’atten- drait 4 ce qu’ils compensent par leur imagination et une énergie débordante. Beaucoup d’idées mal exploitées. Dommage! L’humour de certaines scéne disparait dans |’incohérence de l’ensemble. On pouvait remar- quer Monique Léger, plus professionnelle et précise que les autres. Si les artistes refont ce genre de performance, il serait a leur avantage d’aller chercher |’aide d’une personne compétente, capable de ramasser le tout et de rafiner les présentations. Dans les années 70, al’est du pays, le style multidisciplinaire faisait. fureur. Sur le nombre d’expériences présentées au public, un ou quelques artistes démontraient de réelles capaci- tés et devenaient des chefs de file. Ce fut le début d’une époque exaltante donnant nais- sance a un théatre actualisé, exprimant une réalité culturelle vivace. Assisterons-nous un jour a cette naissance dans notre belle ville de |’ouest? le Soleil a20ans_ e 5 te Travaux publics Public Works Canada Canada Autoroute Alaska, C.B. Dépét: 500,00$ Edmonton; et Travaux Publics Canada 201 rue Range Whitehorse, Y.T. Y1A 3A4 des soumissions. soumissions. APPEL D’OFFRES LES SOUMISSIONS CACHETEES, visant les entreprises ou services énumérés ci-aprés, adressées le Gestionnaire régional, Politique et administration des marchés de la Région du pacifique, Travaux publics Canada, 601, 1166 rue Alberni, Vancouver, (Colombie-Britannique) V6E 3W5 seront recues jusqu a |‘heure et la . date limite déterminée. On peut se procurer les documents de soumission par |’entreprise du bureau de distribution des plans, a l’adresse ci-dessus sur versement du dépdt exigible. PROJET PR 858029 - Recouvrement d’asphalte, 402.3 km au 438.4 km, Date limite: le 25 mai 1988 a 11h00 (11 a.m. PDST) Les documents de soumission peuvent étre obtenus a travers les bureaux T.P.C. a Whitehorse; 200-2e étage, 9925-109e rue, peuvent étre consultés a Construction Association, Vancouver; The Other Plan Room, Burnaby; Bureau des Ass. de la Construction a Dawson Creek, Fort Nelson, Fort St-John, Prince George; |’Association des Entrepreneurs du Yukon, Whitehorse; Ass. des Constructeurs de la Route de C.B., Richmond; Ass. des Constructeurs de la Route d‘Alberta, Edmonton St le bureau T.P.C. a Fort Nelson. J.B. Coxford, Directeur des Projets Téléphone: (403) 668-2181 local 267 INSTRUCTIONS Le dépét afférent aux plans et devis doit étre établi a l’ordre du Receveur général du Canada. Il sera remboursé sur retour des documents en bon état dans le mois qui suivra le jour de | ’ouverture Le Ministére ne s’engage a accepter ni la plus basse ni aucune des Amalgamated Canada