} } ae, 7 S00 0 MQ Te ee ea! ce a ta tt _ r El EE ES —— #3 & Radio-Canada Radio-Canad e Vancouver - CBUF-fin CBUF-~FM 97.7 © RADIOINSTRUCTIVE Henri BERGERON et Raymond LAPLANTE Exposition cde dessins d‘Esquimaux au Cenire culturel canadien de Paris _ PARIS (PC) — Le Centre culturel canadien de Paris présente jusqu’au 15 janvier Vigneault devant la presse torontoise par Pierrette Robitaille {°° “La poésie, lorsqu’elle ne vient pas du plus profond de létre humain, devient une tituée, une poule de luxe. a seule raison de ma pré sence, c'est qu’il y ait .com- munion, non pas seulement entre l’auditeur et moi, mais entre l’auditeur et son voi- sin.” Telle est 1lexplication de lui-méme et de sa poésie qu’a donnée Gilles Vigneault, lors d’une conférence de presse accordée & des jour- nalistes de Toronto. La barde québécois était de passage dans cette ville a Toccasion du lancement de son dernier recueil de poésie, intitulé “‘Ce que je dis, c'est en passant’’. 1 donnera_un_reécital au _Massey Hall le 12 décembre 1971 une exposition de dessins d’Esquimaux vus par Henri Matisse. Matisse n’est pourtant ja- mais venu dans les régions nordiques canadiennes. Il a fait ses dessins 4 partir de Masques esquimaux qu'il a vus aux murs de latelier de Georges Duthuit. “Ces dessins suraigus ne sont plus nés d’une sorte de li- bération aprés l’observation d’un modéle, écrit Duthuit, comme l’ont été d’autres oeu- vres de Matisse, mais plutét de l’identification de l’artiste a la vie de ces personnages et aux traits caractéristiques qui la révélent. La aussi, Matisse nest pas devant son modéle, Mais avec lui, dans l’am- biance de ce dernier. “Cet ensemble résulte du choc éprouvé par Matisse au premier contact avec des Masques esquimaux qui gar- nissaient les murs de mon stu- ; dio.” Quant a Jean-Paul Riopelle et Pierre Schneider, ils écri- vent: “Ce qui l’avait attiré tout particuliérement chez les Esquimaux; c’est sans doute que leur faculté unitive n’est pas, comme chezd’autres peuples, détruite par la civili- . sation moderne; qu’au sortir de 1’usine ou du supermarché, ils retrouvent sans peine le chemin des dieux. Duthuit. lui, écrit ainsi l’Es- quimau: “L’inconnu avance a fermes et fluides enjambées. La. longueur du visage s’ac- centue encore du rostre de la LANGAGE DE MON PAYS CHAQUE JOUR COURS UNIVERSITAIRES LE VENDREDI barbiche. Un nez redoutable, acéré, en brise-glace: la herse d’une moustache défend les lévres qu’on devine pincées. Hauts, trés hauts, les yeux tout proches de la ligne en surplomb des roides méches, des yeux fendus au rasoir, aux aguets”’... _Un coup de crayon et sur- gissent des visages rieurs de femmes ou des visages d’hom- ~ mes’ empreints de silence et de gravité. Un trait de plume, et c’est l’humour. Quant a son gott pour les motifs décoratifs flamboyants, c’est sur les énormes bonnets de fourrure et les barbes qui ornent le menton de ces fiers chasseurs que le peintre ]’exerce. Ce sont 1a les Esquimaux vus par Matisse. **Les Moines de St-Benoit’? et “*T] @tait une chaise’? ont marqué la fin des représentations ciné- matographiques de l’office Na- tional du Film pour l’année 1970. Voici ce que DETENTE nous re— t serve pour le mois de décem-— bre: ‘ le 9 déc.: LE CORBUSIER (premiére partie) le 16 déc; LE CORBUSIER : (deuxiéme partie) le .23,dée: TOULQUSE-LAUTREC ea) (premiére partie) le 30 déc; TOULOUSE-LAUTREC r (deuxiéme partie) Le programme DETENTE passe’ tous les mercredis 4 19 heures - a la chafne 10. ° | prochain. A deux ou trois re- » prises déja, Vigneault était Venu chanter a Toronto, mais ce sera.la premiére fois qu’il. y donnera un réci- tal organisé de facon officiel- le pour le grand public. Ce récital sera composé d’un éventail de ses chansons les plus connues depuis 10 ans. A quelqu’un qui lui deman- dait s'il se trouvait géné de chanter devant un auditoire composé en grande partie de qui ne comprennent pas laa de ses chansons, le chansonnier a répondu par une boutade: ‘Oh’ vous savez, quelques fois on chan- te devant des auditoires en- tiérement francais qui ne comprennent pas beaucoup plus, et c’est aussi frustrant’’. Gilles Vigneault a résumé de la facon suivante T’éclo- sion extraordinaire de 1a chanson au Québec, depuis une dizaine d’années. ‘‘Nous avons fait cela tous ensem- ble, a-t-il dit. La chanson a explosé tout d’un coup, & peu prés & I’époque des ‘‘In- solences du Frére Untel’’. cé & bouger vraiment vers 1960” : Selon ~ Gilles Vigneault, la. poésie — et en méme temps la chanson — n'a de sens ni de valeur que si elle est l’ex- ression de la pensée d’un jomme ‘“actué”’. La poésie n'est pas un monstre sacré, et il n’est pas question pour le poéte ou le chansonnier de er dans sa tour d'ivoire. “A ce moment-la,. mieux vaut faire autre chose, pelleter de la neige par exemple”. Gilles Vigneault se considé- re-t-il comme un ‘poete enga- gé? “Oui, affirme-til, forcé ment aussi, on ne peut choi- sir entre étre pour soi-mé- me ou contre soi-méme.” Répondant 4 une question sur les mouvements féminis- tres,. Vigneault a répondu: “Je he suis ni féministe ni anti- féministe. Je crois que les femmes réclament tout sim- plement des droits correspon- dant 4 des devoirs qu’on leur aimposés depuis longtemps.”’ Le lancement et la confé rence de presse avaient été organisés par la Ghasse-ga- lerie, un groupe d’ tion qui veut temoigner de la ture canadienne-francaise a Toronto. PETITION POUR LA TELEVISION FRANCAISE EN C.B. tA Rete eens wees enews n sane serena seer eeee eeu aweeaansnn sane ee enn ee enet seen eeesnsweeuneeutantaeaue: + FEES e eee e cesar eeeens rams reieseerseeeeteres wares es emes sence neeeseenesessasecocensecccacecceere Adressez le tout TELEVISION FRANCAISE, ' ESOT 7 On ee Pl be Ok wey oR i - 1013—B Brunette, Maillardville, C.B. 1S ae SS Se ee