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16— Le Soleil de Colombie, vendredi 18 octobre 1985:

«FREINE, IMBECILE, Y’A UN OBSTACLE»
(SHS) L’administration américaine vient de don-
ner le feu vert au premier radar pour automobile.
Fabriqué par la firme Vehicle Radar Safety Sys-
tems, le dispositif sera en vente cet automne aux
Etats-Unis. Son fonctionnement ? Un radar posé
a Pavant du véhicule émet un faisceau de micro-
ondes. Lorsque celles-ci frappent un objet sta-
tionnaire ou qui avance lentement, elles rebondis-
sent pour étre recues et analysées par un petit or-
dinateur. Si celui-ci conclut qu’il y a danger de
collision, il avertit le conducteur par des signaux
sonores et lumineux. Le radar a recu aussi |’ap-
probation des groupes de protection des automo-
bilistes, quoique ceux-ci demeurent sceptiques :
«Les gens ne bouclent méme pas leur ceinture,
alors vont-ils dépenser 650$ US pour cet appa-
reil ?»

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La vie d’un diplomate

Suite de la page 1

apprennent leur métier au quartier
des Ecoles, dans des édifices véné-
rables, aux toitures d’ardoise, ornés
de cours ot sautillent les pigeons,
symboles de vie sédentaire ou aven-
tureuse.

Le métier de consul n’est pas une
sinécure. Vocation honorable et
difficile que celle de représenter la
France a l’étranger et d’en protéger
les ressortissants! On voit du pays. On
noue des amitiés. On doit s’accoutu-
mer tour a tour aux durs soleils et aux
pluies fines, aux moustiques et aux
scorpions, aux dangers des révolu-
tions de palais, au tohu-bohu insensé
des métropoles. Et toujours, aprés

« quelques années, on se voit trans-

planté ailleurs.

Sur la foi du bulletin de |’Alliance
Francaise, et considérant sa pro-
fession, nous savions devoir rencon-
trer un grand voyageur. Des noms de
villes et pays, tantét lointains, tantét
proches, allaient tinter, avec leur
cortége d'images, a nos oreilles.
Londres, Paris, Bruxelles, Panama,
le Paraguay, le Pérou, Madrid,
Alger, la Sierra Leone qui, bien
qu’en Afrique, me rappelle un

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roman de mon enfance: Don|
Quebranta, le vautour dela Sierra: a
l’Australie, Vancouver. Légion
d’honneur, médaille militaire, ordre
du mérite, titres sonores comme des
médailles, dont le conférencier se
garde de parler, mais qui font
deviner une vie tout au service de la
France.

Naifs que nous sommes! Qu’atten-
dions-nous? Les réveurs des évoca-
tions de paysages ensoleillés, de
bayadéres et de femme voilées. Les
patriotes, des mémoires de guerre.
Les curieux, des secrets d’Alcove ou
d’Etat, la clé du quai d’Orsay, le
“chiffre”’.

Nous n’allions entendre ni un
peintre impressionniste, ni le com-
battant sous la croix de Lorraine, ni
le diplomate nous ouvrant les méan-
dres de la carriére. Non! Nous nous
trouvions devant un diplomate en-
filant les anecdotes. Une vérité allait
en ressortir: que les grands hommes
commettent des bévues, ont leur
travers. C’est de Gaulle qui, débar-
quant én pays lointain, donne
l’accolade a un attaché d’ambassade
et l’appelle “Monsieur le Maire”.
C’est tel ambassadeur qui, a ses

heures de loisirs, aime voir nager de

jolies ondines aux yeux bridés, toutes
nues s'il vous plait!

“Quand on a quelque chose a dire,
il faut savoir se taire.” Aphorisme
diplomatique cit€ par monsieur
Ollivier. Voila pouquoi les ambassa-
deurs qui s'expliquent sur les ondes
parlent si bien pour ne rien dire.

Il n’en est pas ainsi des propos de
monsieur Marcel Ollivier. Sans s’en-
gager le moins du monde, ni son
pays, il garde son franc-parler. Hors
de ses attributions, il recourt sans
hésiter au mot propre et au mot dru.
C’est qu'il a été marin et soldat.
Quelques jours aprés l’appel du 18
juin, il a rejoint les Forces Fran-
caises Libres. Diplomate, il sait
s’orienter dans les détours; soldat, il
retrouve toujours la ligne droite.

Vers la fin de cette agréable soirée, ,
je m’entretenais (bons vins et amuse-
gueules!) avec monsieur André
Piolat. Monsieur Marcel Ollivier,
Consul Général de France a Vancou-
ver, est venu nous serrer la main
avant de prendre congé. Cette
poignée de main était chaleureuse.
Jen ai oublié de le remercier et de
trinquer a sa santé. C’est dit!

Canadian Transport

bi ee Commission canadienne
des transports

Dossier no 2-B382-11(OPLD)
Réle no. 8168

Commission

BURRARD AIR LTD.
REQUETE EN VUE D'EXPLOITER
UN SERVICE AERIEN COMMERCIAL

Burrard Air Ltd. a demandé l’autorisation d’exploiter un service
aérien commercial entre points déterminés afin de desservir les
points Vancouver (Aéroport International - Terminal sud), Comox
et Qualicum (Colombie-Britannique), au moyen d’aéronefs des
groupes A, B et C.

Tout intéressé peut intervenir pour appuyer ladite requéte, s’y
opposer ou en réclamer la modification conformément aux régles
générales de la Commission canadienne des transports. Les
interventions doivent &tre déposées au plus tard le 15 novembre
1985, avec une preuve de leur signification a la partie requérante.
Le Comité fera parvenir, sur demande, plus de détails sur la
requéte et les modalités de dépét des interventions conformément
aux régles susmentionnées.

Toute demande doit &tre postée ou remise au Secrétaire du Comité
des transports aériens 4 Ottawa, K1A ON9.

R.A. Smith

Division des permis intérieurs
pour le directeur suppléant
Direction des Permis

Comité des transports aériens

(eran

506 - 841 McBride bid.
New Westminster
V3L2C3

Canadian Transport

ig iy Commission canadienne
Commission

des transports

Dossier no 2-B982-7A (273-85)(OPLD)
Réle no 8170 :
BURRARD AIRLTD.
REQUETE EN VUE DE MODIFIER LE
PERMIS NO. A.T.C. 3653-84[NS]

Sous le permis no A.T.C. 3653-84(NS), Burrard Air Ltd. est autorisé
a exploiter un service aérien commercial entre points déterminés
(classe 3) afin de desservir les points Vancouver et Victoria
(Colombie-Britannique). La titulaire a rencontré les exigences
apeveat les du Comité pour des aéronefs a voilure fixe des groupes
Bet C.

3653-84(NS) en ajoutant l’autorisation de desservir les points
supplémentaires Salmon Arm (Colombie-Britannique); et
Edmonton et Calgary (Alberta).

Tout intéressé peut intervenir pour appuyer ladite requéte, s’y
opposer ou en réclamer la modification conformément aux régles
générales de la Commission canadienne des transports. Les
‘interventions doivent &tre déposées au plus tard le 18 novembre
1985, avec une preuve de leur signification a la partie requérante.
Le Comité fera parvenir, sur demande, plus de détails sur la
requéte et les modalités de dépét des interventions conformément
aux régles susmentionnées.

Toute demande doit étre postée ou remise au Secrétaire du Comité
des transports aériens 4 Ottawa, K1A ON9.

R.A. Smith

Division des permis intérieurs

pour le directeur suppléant

Direction des Permis

Comité des transports aériens

Canada =

La titulaire demande maintenant de modifier le permis no A.T.C. -