Nouvelles des prématernelles Revenus en pleine forme de nos vacances d’hiver, nous sommes fin prét pour de nouvelles aventures. Nous avons commencé avec la galette des rois ! Cette année, Olivia a eu la féve et a choisi Tristan comme roi. Nous avons chaudement applaudi le couple royal ! Nous apprenons a mieux connaitre la Chine a l’occasion de la célébration du Nouvel An chinois. A la fin du mois de janvier, nous avons eu notre sortie récréative a Seymour; nous avons dévalé les pentes avec nos luges ! En février, nous transformons notre classe en bureau de poste et nous féterons la Saint-Valentin. Nous marquerons l’événement par une journée rouge/rose le vendredi 13! En mars, nous plongerons dans Trottin-Trottinette, Nord Vancouver e——_————- Vinciane Pepin, éducatrice —-—-—e Vocéan pour mieux connaitre les créatures marines. Nous visiterons Vaquarium avec les petits quatre ans. C’est toujours une grande joie pour moi de planifier les activités et de voir les enfants répondre avec enthousiasme et aussi avec leurs idées. Un grand merci aux parents qui se sont impliqués pour la décoration de la classe, les trajets a la bibliothéque, les jeux confectionnés pour enrichir la classe et bien d’autre chose ! C’est tres motivant de se sentir soutenue ! Dossier : Les familles exogames Elever son enfant en frangais Par : IsaBeav IQBAL, maman d’un garcon de 2 % ans, et traduit de l’anglais par sa mére Francoise Maccabée Le francais est ma langue maternelle. II s’agit la d’une revendication que je fais avec des sentiments partagés. D’une part, je suis fiere, a titre d’enfant née a Vancouver et élevée en fran¢ais, d’étre toujours capable de m’exprimer avec suffisamment d’aisance dans cette langue ; d’autre part, je suis désolée de mon manque de vocabulaire et de mon habileté restreinte a communiquer en toute confiance sur une variété étendue de sujets. Ce sort, le mien, est probablement celui réservé aux enfants de parents francophones élevés en frangais en Colombie-Britannique. J’ai grandi dans un foyer ot |’on parlait frangais. Ma mere est québécoise et mon pére a appris a parler francais 4 ma naissance. J’ai fait mon cours élémentaire dans une école qui avait un programme d’immersion en francais (les écoles frangaises n’existaient pas a l’époque). Au niveau secondaire, 10 Grimace et Galipette j’ai fréquenté une école anglaise parce que je n’étais pas intéressée a devoir traverser toute la ville pour pouvoir poursuivre mes études en francais. Par conséquent, j’ai peu a peu perdu contact avec la langue francaise durant mon adolescence ; surtout que je me suis mise a parler anglais avec mon pére apres le départ de ma mére pour le Québec. Pour ce qui est de l’université et par aprés, la plupart de mes amis ne me considéraient pas de langue francaise, ce qui était normal puisque, moi-méme, je m/identifiais rarement comme francophone. Si ce n’avait été mon désir d’élever mon fils en francais, mon assimilation a la culture anglophone dominante se serait poursuivie. C’est la maternité, jointe a un attachement a mon identité frangaise, qui a joué le role de catalyseur et m’a conduite a recréer les liens avec ma langue maternelle. Du coup, je me suis intéressée aux activités frangaises locales, j’ai