VOL. 10 NO. 3 7

: par Mare BELIVEAU

Le Mercredi 4 Mai dernier,
a Vancouver Nord plus de 75
personnes ont assisté a une
‘ réunion qui avait pour but de
signifier 4 la Commission scolai-
re du district N°44 que les
parents vevlent plus de frangais
dans leur école. Bien que la
Re publicité annoneant. la tenue de
cette réunion ait été trés rédui-
te, les personnes présentes a
lassemblée se sont. dites déter-
minées 4 procurer plus d’oppor-
tunité a leur enfant. d’apprendre

le francais.
Le coordonnatenr de francais
_ du district scolaire N°44, M.
Fraser, a expliqué aux parents
y réunis que dés septembre 1977,
: ee ily yaura des cours de francais au
niveau de la fime et de la

cependant n’a pas satisfait I’as-
ae semblée comme !’a fait remar-
»., quer l'une des participantes qui
z a répondu;: “Quand on veut

commence pas par le toit mais
par les fondations” Cette inter-
: venante, Mme Rollande Lane,
e est l'une des quatre méres de
é famille gui ont décidé d’intensi-
fier leur action afin d’obtenir que
re soient dispensés des cours de
francais, de Ja maternelle a la
7éme année, le plus tt possible,
dans le district scolaire N°44.

En majorité anglophones, les
parents qui ont assistéa cette
réunion feront des démarches

cours en francais 4 tous les

E niveaux de!l’élément.ire. Seul le
; coordonnateur de frangais du
3 i district N°44, M. Fraser, repré-

» Gette-réponse

Pe , construire une maison «OR Ne. ...

pour obtenir plus d’heures de -

A Vancouver Nord:

“Qn veut une école d’immersion ...”

sentait en quelque sorte la

Commission scolaire. bien que -

chaque commissaire ait recu une
lettre d’invitation 4 cette réu-
nion:

Le 25 Avril dernier lors d’une_

réunion de la Commission scolai-
re, un groupe de parents s’était
présenté et une proposition
avait été acceptée. a savoir
qu’un comité regroupant des
membres de la commission sco-
laire et des parents soit mis sur
pied pour étudier la possibilité
de la création d’une école d’im-
mersion a Vancouver Nord.

“Fn quatre ans. si l’on regarde
les réalisations faites dans le
domaine de l’enseignement du
francais, de dire !’'ne des méres
de famille, les résultats. sont

 plutét maigres ef surtout insatis-.

faisants”. J] v a trois ans, un
jardin d’ enfant en frangais/a
ouvert ses portes A’ Vancouver
Nord, mais son existence-n’a été
que d'une année. faute de parti-
“cipants. Ne ]’avis de plusieurs
parents, avel est l’intérét d’avoir
une maternelle en _ frangais
quand on sait qu'il n’v a pas de
continuité, soit une premiére
année en francais? La fermeture
de cette. maternelle est imputa-
ble également 4 Ja commission
scolaire qui n’a pas fait, beaucoup
de publicité pour cette classe en
frangais.

En octobre 1975 devant les
pressions de certains parents de
Vancouver Nord. la commission

_ scolaire avait consenti — si les
demandes justifiaient la tenta-

tive —- d’ouvrir des écoles pilotes.

pour l’enseignement. du francais.

_ Passons a

Une importante réunion d’
information aura lien le mardi 17
Mai 1977, aux locanx du Seeréta-
riat d’F tat, situés au 1525 Ouest
8éme avenue (24me étage), a
20h00, pour les personnes inté-
3 '_ ressées a |’établissement d’une
. . Caisse Populaire dans le West
Pty End de Vancouver.

a Suite aux dizaines de deman-

- des adressées an Soleil. venant
de personnes intéressées a I’éta-
blissement d'une Caisse Populai-
4 re dans‘le West End. nous vous
avisons gu’une importante réu-

2 nion d'information sur le sujet
* aura lieu le mardi 17 Mai, a
x _ 20h00, dans les locanx du Secré-

- -. tariat d’Ftat, situés au 1525
: Ouest 8éme avenne (2éme étage)
i a Vancouver. Afin que cette

“). 9"rencontre: soit Pisani bral” « péunion: * <>

Paction eee

table, nous avons invité des
représentants des deux Caisses
Populaires déja existantes de la’
région de’ Vancouver. De plus,
un représentant de la Fédéra-
tion des Franco-Colombiens agi-
ra comme animateur de la réu-
nion.

L’objectif de cette réunion est
double: premi@rement. les gens
présents pourront recevoir l’in-
formation adéquate sur ce que
sont-les Caisses Populaires et
deuxiémement, ces ‘personnes
pourront discuter et poser des
questions sur les possibilités et
les formes d’établissement d’une

- Caisse Populaire dans le West;
End de Vancouver Toutes per-
sonnes d’expression francaises
résidant dans le West End

seront les hienvenues a cette

Ae

ce LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE

Ainsi, sur les 2.260 formulaires:

expédiés dans le district scolaire
N°44, 42% ont été remplis et de
ce nombre, 90.2% des répon-
dants s’étaient prononcés en
faveur d’un enseignement accru,
et plus généralisé du francais.
Actuellement, quatre méres
de famille: Mme Rollande Lane,
Mme Lorraine Werring. Mme J.
Harvey et Mme Sandy
Anderson, sont résolues a. faire
les démarches nécessaires pour
obtenir une école d’immersion
dans les plus hrefs délais, a
Vancouver Nord.- Dans ce sens,
elles ont comme ohiectif de faire
signer une demande par plus de
2,000 personnes de Vancouver
Nord. Ces revendieations se

lisent comme suit> 1) Qu’il y ait.

des cours de francais d’une
durée minimale de 20 minutes, 4
fois par semaine. de la maternel-
le Ala -7éme année 2) Que le
district scolaire. N°44 établisse
une école ot) 75% de I’éducation
soit en francais.

Selon Mme Werring, si une
école d'immersion ne peut étre
ouverte en septembre 1977, rien
n’empécherait l’ouverture en
janvier 1978; c’est ce qui s’est
produit a Toronto, ily a quel- —
ques années.

_ De son cété, Ja Commission
scolaire s'est engagée a former
un comité d’études nour l’ouver-
ture d’une école d’immersion.

Bien que la premiére année, 50% .

des cofits de cette éenle d’immer-
sion seront défravés par le
Secrétariat d’Etat. la commis-
sion scolaire regarde ce qui
surviendrait ]’année suivante ot

" elle devrait assumer 100% des

cofits de fonctionnement de cette
école. Une autre réalité vient
alourdir pevt-étre Vattitude des
commissaires scolaires: le taux
décroissant des inscriptions
d’éléves. Que Je francais soit
enseigné 4 tous les niveaux de
l'élémentaire impliquerait l’em-
bauche de professeurs sachant la
francais au détriment de cer-

. tains professeurs «anglophones
. qui risqueraient éventuellement

de perdre leur travail Toutefois,
a cet argument. le groupe de
parents a indiané qu'il existe des
programmes de formation pour
les professeurs qui sont, désireux
d’apprendre et de nerfectionner
leur francais, et ces programmes
sont défrayés par. le gouverne-

ment fédéral. Or. i] semblerait -

maintenant aue Ia partie se

jouera avec J’appui que les .

parents résidents 4 Vancouver
Nord témoigneront nour que soit
dispensé plus de francais 4 tous
les ‘niveavx de }’Alémentaire. . -

Vendredi 13 Mai 1977

DANS L'ORDRE HABITUEL: Mme J. Harvey, Mme Rollande ike
et Mme Lorraine Werring, trois résidentes de Vancouver Nord qui
lutteront pour avoir une école d'immersion dans le district N°44 pour

septembre 1977.

Le Soleil accordera un ae
de francais de $500.00

Suite aux démarches entre-
prises par M. André Piolat,
directeur du Soleil de Colombie,
il nous fait plaisir d’annoncer
officiellement que le Ministére

de |'Fducation de 1a Colombie-

Britannique a accepté qu’un prix
de $500.00 soit remis par Le

Soleil dés cette-année a I’éléve.

de 12éme année qui aura obtenu

_ les notes les plus élevées en

francais lors des examens pro-

-vineiaux. Ia sewe qualification

requise pour @étre é4ligible a ce
prix de francais est. que I’étu-
diant doit étre résident de la
Colombie-Rritannique

Avec cette initiative. on espé-

_re stimuler les étudiants dans

l'étude du franeais Actuelle-
ment, une centaine d’écoles-sont
abonnées au Soleil et certaines
d’entre elles utilisent le journal
en-tant qu’outil pédagogique.
Pour souligner ces efforts, Le
Soleil a tenu a faire un geste
concret qui permettra aux étu-
diants de ne pas considérer
‘l'étude du francais comme une
matiére sans grande importance.

Cette initiative semble. appré-
ciée comme T'indique cette lettre
de I’Fcole Secondaire Eric Ham-
ber de Vancouver:

“Cher Monsieur.
Les chefs des départements

écoles secondaires de Vancou-
ver, lors de Jeur derniére réu-
nion, ont hien voulu remercier
“Le Soleil de Colombie” de son
offre généreuse.

Le prix de mérite qui sera
accordé 4 un éléve qui obtiendra
la meilleure note en francais
dans cette province encouragera
sans doute nos eandidats de «
bourse a poursuivre leurs études
au plus haut niveau Nous pre-
nons donc un vif plaisir a ce
projet, comme a tont. progrés de
votre excellent journal.

Veuillez recevoir. Cher
Monsieur, !’assurance de nos
sentiments les plus distingués.”

M. Walter A. Herring
Chef du département de Lan-
gues Modernes.

Ainsi, dés cette année, aprés
la compilation des résultats des
examens du ministére de l'Edu-
cation, le prix du Soleil de

- $500.00 sera remis 4 l’éléve le

plus méritoire. A ce prix, le-
conseiller culture] de la France
au Canada, M. Mareel Jaurant-
Singer, gui est attaché a J’Am-
bassade de France an Canada, a
ajouté la remise de quelques
livres dont vn dictionnaire “Petit
Larousse” illustré en couleur,

- ainsi que trois éditions de luxe

. de. Langues. Modernes. dans les . .de Bees francaise.

NT REN MIR Neng gp Meta ani ce 9g