Arts et Spectacles ee P Aimée — (Maria de Medeiros), 28 ans, lassée de ne pas trouver de travail, décide de Festival J.C. Tacchella chercher un mari qui la mette 4 Vabri des besoins matériels. Méthodiquement, elle passe ses journées 4 enquéter pour trouver V’homme idéal. En téte de sa liste, un séduisant bouquiniste, Maurice (Thierry Fortineau), misanthrope brillant et souriant. Entre eux deux une formidable complicité Canada a Saeieal Centre d’emploi du Canada pour étudiants De février 4 aoait 1993 (approximativement) 29 562 $ par année Commission de l’emploi et de immigration du Canada Diverses localités en Colombie-Britannique Si votre intérét est stimulé par la perspective d’occuper un poste dynamique et plein de défis vous permettant d’acquérir de l’expérience en supervision, en relations communautaires, en services d'emploi et en direction de bureau, alors les fonctions de superviseur(e) de Centre d'emploi du Canada pour étudiants vous conviendront a merveille. A ce titre, il s'agira d’établir et d’administrer les activités et procédures d'un Centre d'emploi du Canada pour étudiants. Les candidat(e)s doivent réussir |Examen de sélection d’agent(e) au niveau d’entrée (SANE) de la fonction publique. Les personnes satisfaisant aux exigences de base du poste recevront une lettre les invitant-a se présenter a cet examen écrit. Pour postuler, il faut étre titulaire d'un dipléme décerné par une université reconnue ou avoir terminé avec succés un autre programme de niveau postsecondaire d'une durée de 2400 heures. La préférence sera accordée aux dipl6mé(e)s des quatre derniéres années (1989, 1990, 1991, 1992). Le dipléme obtenu ainsi que l'année d’obtention DOIVENT étre clairement mentionnés dans |’offre de service ou le curriculum vitae. Vous devez étre en mesure de prouver par votre cheminement professionnel ou vos études pratiques que vous possédez une expérience dans laconception et l’exécution d'un plan de marketing ou promotionnel, ainsi que dans le travail administratif faisant intervenir des contacts avec le public. Ces renseignements DOIVENT figurer clairement dans votre offre de service ou curriculum vitae. ll se peut que la préfétence soit accordée aux candidat(e)s possédant une expérience ensupervision. La maitrise de la langue anglaise est essentielle. Une vérification approfondie de fiabilité sera exigée avant la nomination. On s‘attend a ce que des postes soient a combler dans les: localités mentionnées ci-dessous. Veuillez mentionner le numéro de référence. approprié dans le coin supérieur droit de chaque offre de service que vous présentez. Vernon $-92-71-0244-0115(D99) ks Kamloops $-92-71-0242-0115(D99) "cE pit Kelowna $-92-71-0243-0115(D99) ssi Prince George * *$-92-71-0245-0115(D99) : Cranbrook $-92-71-0246-0115(D99) Il se peut que la préférence solt accordée aux résidentes et résidents locaux. : Nota : Le statut de « résident(e) local(e) » sera déterminé par l'adresse du domicile permanent figurant dans |'offre de service (CFP 3181) ou le entrevues et au relogement. Les demandes DOIVENT parvenir a la Commission de la fonction publique au plus tard le 30 octobre 1992. Vous ne recevrez aucun accusé de réception, mais Serez informé(e) des résultats du processus de sélection une fois celuici terminé. On peut se procurer une formule de demande dans un Centre d’emploi du Canada ou a la Commission de la fonction publique. Veuillez faire parvenir une offre de service (CFP 3181) ou un curriculum vitae pour CHAQUE localité relativementa laquelle vous désirezque votre candidature Soit considérée, en |’adressant & M. Clifford Scott, Commission de la fonction publique du Canada, 757, rue Hastings ouest, bureau 210, Vancouver (Colombie-Britannique) V6C 3M2. Nous souscrivons au principe de |’équité en matiére d'emploi. This information is available in English. Public Service Commission of Canada Commission de la fonction publique du Canada ivi Vendredi 23 octobre 1992 curriculum vitae. Les candidat(e)s- asSumeront tous les colts relatifs aux 4° ih I ace mt eS ee international “La vie doit eclater a l'ecran" s’instaure trés rapidement. Seul probléme, Maurice n’a pas d’argent. Expulsé par son propriétaire, il est en passe de grossir les rangs des demandeurs d’emploi. Aimée épousera doncun chroniqueur gastronomique réputé, Malcolm (Jean-Pierre Bacri) et s’installe dans l’ennui et le luxe d'une vie bourgeoise. L7Homme de ma vie est une comédie pétillante. Les dialogues de Jean- Charles Tacchella sont enlevés, et le duo Maria de Medeiros/Thierry Fortineau fonctionne 4 merveille. De rebondissements en surprises, le film évolue tout en finesse a la frontiére du loufoque et du cliché cinématographique habilement travesti. Incontestablement, le film est une réussite. La semaine derniére, le réalisateur de Cousin, cousine, présentait son film a Vancouver en avant-premiére . nord-américaine. - Le Soleil de Colombie : Ce qui frappe d’emblée dans votre film, c’est la maniére dont les " personnages crévent I’écran et dont les acteurs collent 4 leur réle. Comment avez-vous choisi les interprétes pour ce film ? - Jean-Charles Tachella: J’ai d’abord écrit le scénario sans penser 4 la distribution. Lorsque ma femme a lu le scénario, elle a cru que je 1’ avais écrit pour Maria de Medeiros. Le choix de Maria s’est donc imposé de lui méme ! - Comment avez-vous travaillé avec les acteurs ? - Ma méthode consiste 4 les voir beaucoup, dans des circonstances variées, avant méme de commencer atravailler, pourobservercomment ils se comportent dans |’ existence et repérercettains de leurs traits de caractére que je pourrai utiliser dans le film. PourL’homme de ma vie, Ga s’est trés bien passé. Maria . de Medeiros et’ Thierry Fortineau sont des acteurs qui apprennent leur texte longtemps 4 |’avance! Au moment du tournage, cela leur permet de seconcentrersurle réle-: Je fais peu de prises pourconserver la fraicheur de jeu des ‘acteurs. Lorsque jereprends unescéne, ¢’est presque toujours pour des raisons techniques, trés rarement pour les acteurs. Le grand acteur frangais Michel Simon‘ disait: “La deuxiéme prise est toujours un mensonge”, -Ily adans votre film un ton trés original, presque jubilatoire. Vous. utilisez des clichés cin€matographiques en les travestissant, comme celui du flagrant délit d’adultére ot les amants attendent tranquillement la police... - Des scénes de ce type, on en trouve des centaines au cinéma ou au théatre. Mais jamais détournées Le Soleil de Colombie de cette fagon. Moi, je frole toujours Ja banalité, pour mieux en jouer. Ce qui m’amuse, c’est d’étre sur cette corde raide. Je crée un déséquilibre permanent et me rattrape avec l’humour et la tendresse. J’ essaye de faire ensorte que la vie éclate a1’ écran. Je crois quec “est cette surprise duspectacle de la vie qui fait l’intérét de mes L'Homme de ma vie. films. Pas la vie quotidienne, qui ne m’intéresse pas, mais une transposition de la vie. Aucinéma, jaime voir des personnages faire ce qu’on ne fait pas dans la vie, aller plus loin, tout en restant vraisemblables. Avec des personnages outrés et loufoques comme les miens, la mise en scéne doit étre trés sobre. Sinon, le © spectateur ne suit pas. - Maria de Medeiros interpréte une jeune femme moderne et ambitieuse qui récupére le schéma classique de la femme au foyer. Est-ce qu’ elle incarne la femme d’aujourd’ hui, celle. qui aurait réussi la synthése du féminisme et de la tradition ? - A vrai dire, j’ai voulu-peindre un- personnage précis. Mais il est vrai que beaucoup de aes vont se° reconiraitre:- “Jé ©» crois qu -aujourd tint un grand nombre d’entre elles remettent en question _Je thouvement’ des’ 20 derniéres années datis’ce qu’il a d’excessif. -L’Homme de ma vie est une co- production franco-canadienne. Pourquoi avoir retenu ce montage financier ?. - C’est un peu un hasard, méme si entre le Canada et-moi, c’est une vieille histoire. Je suis né a Cherbourg ot mon pére était représentant de Canadien Pacifique. C’était l’€poque ot on voyageait encore sur ces beaux paquebots. Au dessus de monlit, il y avait un tableau du Chateau Frontenac. Dans monpremier film, la vedette, Michéle Lanctét, était québécoise. J’ai également tourné avec Carole Laure. Jusqu’a Jean-Charles Tacchella et Maria de Medeiros sur le tournage de présent, tous mes films sont sortis au Canada, ce qui est loin d’étre le » cas de tous les films frangais. Pour L’homme de ma vie, j’ai travaillé avec trois actrices canadiennes, Anne Letourneau, Carmela Valente et Brigitte Boucher. Six ou sept techniciens canadiens ont travaillé sur le tournage. Les co- ‘productions franco-canadiennes sont trés simples. Nous parlons la méme langue. Ce n’est pas comme ces grandes co-productions internationales ou chacuntravaille dans sa langue. Le résultat est parfois dramatique. - Quelregard portez-vous surle cinéma québécois ? - Comme partout, il y a des bons et des mauvais films ! Je crois que c’est plus difficile qu’en France car le marché est moins important, mais ils se défendent bien. Un des problémes,me semble-t-il, c’est que les films québécois sont moins souvent distribués en France qu’il ya quelques.années,:, - Vous connaissiez .Vancouver avant de venir au festival ? -- Non, c’est mon premier séjour ici. Je trouve la ville superbe, avec ‘ce cadre exceptionnel qui réunit la. mer et la montagne. Je: regrette vivement de ne pas avoir le temps d’aller visiter l’ile de Vancouver. Je voyage beaucoup pourprésenter mes films,mais.c’est 4 chaque fois pareil, je n’ai jamais le temps de découvrir les pays ou je passe. - Quel sera le sujet de votre prochain film ? -Lescénario est déja écrit. Ce sera un film surla paresse et la difficulté de vivre pour quelqu’un qui veut profiter de la vie sans rien faire. Le film s’appellera Seven Sundays. Nous letournerons en Floride avec Thierry Lhermitte (acteur francais. NDLR) etunacteuraméricain que je n’ai pas encore trouvé. Une fois de plus, ce sera une co-production franco-canadienne. - Propos recueillis par Frédéric Lenoir