LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE VOL.15 No.7 VENDREDI 11 JUIN 1982- Rock-Heure Annie Granger Emission unique au monde “Rock Heure” c’est du théa- tre avec du rock ou comme la qualifie son animateur, une | bande dessinée radiophoni- : que ow le rock est la vedette. | Une émission unique au /monde, Rock Heure prend naissance aprés que Michel Thivierge, directeur de ‘cbuf-fmsoit approché en F 1980 par Jean Desmarais, patron de la programmation | AM de Radio-Canada. Van- couver diffusera une émis- ‘sion de musique que l'on “n'a jamais entendue jusqu’a présent sur le réseau fran- _cgais de la société d'état. * Denis Bouvier en sera la “Rock-heure”: de geuche a droite: Jim Gault, Denis Bouvier, Michael Nuss et plus haut Denis “Si cette émission avait été faite par Montréal, Radio- Canada aurait été chercher des psychologues, se serait. deman dé ce qu’est vraiment le rock & roll. Radio-Canada c'est des gens a voix et se prend pour d'autres!” telles sont les paroles de Denis Simard, animateur de-“‘Rock : = Heure”, émission de Cbuf-fm de Vancouver, diffusée dans Le pissenlit... ne l'abandonnons pas! Par Jean-Claude Arluison J’ai eu une grosse décep- tion au cours du 37iéme Congrés de la Fédération des Franco-Colombiens qui s’est tenu les 21,22 et 28 mai a l'Université de ja Colombie britannique. Oui, j'ai été profondément décu par “la défaite du pissenlit”. Pour les personnes, rares sans doute, qui ignoreraient de quoi il s'agit, rappelons ‘que M. André Piolat, direc- teur du Soleil de Colombie a proposé que le pissenlit soit adopté comme la fleur offi- cielle des Franco-colombiens. Le pissenlit, a-t-il précisé, est tenace et pousse partout, comme les Canadiens-fran- gais. Un délégué exprima I’opi- nion qu’un projet d’une telle importance demandait de la réflexion et une étude ap- profondie, et un vote devait finalement remettre le sujet au Congrés 1983. Généralement, lorsqu’une recommandation est remise al'année suivante, elle tombe dans l’oubli__entre-temps. Mais celle-ci doit faire excep- tion a la régle. Certaines personnes ont déja exprimé au Soleil de Colombie leur conviction que la lutte pour le pissenlit ne devait pas étre abandonnée. Nous lancons donc un appel a tous les. délégués du Congrés qui, le 23 mai, auraient voté en faveur de la recommandation de M. Piolat sielle avait été mise au vote. Faites la promotion de cette plante qui est digne de devenir notre embléme. La lutte sera peut-étre chaude, mais les défenseurs du pis- senlit ont les racines pro- fondes et ils tiendront bon. Certains délégués ont jugé — que choisir comme embléme une plante qui fait le mal- heur des jardiniers, aurait pour conséquence de nous faire identifier par les anglo- phones comme de mauvaises herbes. Ce serait oublier, comme. l’'a souligné avec éloquence M. Piolat les nombreux bien- faits du pissenlit: on le mange en salade, on en fait du vin et il a des vertus diurétiques. Et M. Piolat d’ajouter que si certains pouvaient penser que le pissenlit est une plante | trop commune pour mériter le statut de symbole, il fallait considérer le fait que le Pays de Galles a adopté le poireau, lEcosse, le chardon, et l'Irlande, le tréfle. Partisans du pissenlit, fai- tes campagne dans vos foyers, dans vos clubs, dans vos campagnes!- Quant aux adversaires du pissenlit, ils devraient éta- blir leur quartier général a Pueblo, au Colorado, car un réglement municipal y inter- dit de cultiver ou de laisser pousser des pissenlits dans les limites de la ville. la 16éme. tout le Canada, “tous les samedis soirs a 23h08 et pendant quatorze semaines. - réalisateur, un réalisateur qui a déja a son actif des années d'émission; Denis Simard en sera l’animateur, : mais aussi l’auteur des tex- tes, le recherchiste; et les deux techniciens Jim Gault et Michael Nuss —tous deux anglophones mais parfaite- ment bilingues — boucleront le quatuor. suite page 7 Musées A.G Le 12 juin, Vancouver féte le retour d’Arnold. Aprés 190 _ ans, Arnold est de retour. Mais ce ne fut pas facile du tout. Il a fallu livrer une dure bataille contre les Austra- liens qui le convoitaient aussi (Arnold avait aidé a la découverte de !’Australie), contre les Allemands qui en voulaient des morceaux, con- tre les Britanniques qui le désiraient pour !’étudier! Oufl aprés avoir dépensé $90,000 pour son achat, les droits de douane et son transport, Arnold est revenu chez nous. Mais nous vous devons quelques explica- tions: Arnold est la lorsque le Capitaine Vancouver débar- que dans le “Burard Inlet”: Arnold, c’est la montre mari- ne du Capitaine Vancouver. C'est grace a lui que George Vancouver n’a pas confondt les cétes de la Colombie Britanniques avec d’autres rivages. Arnold et momie Le 12 juin, vous étes tous invités, gratuitement, a ve- nir féter au Musée Maritime, cette arrivée. Dans le méme site, a quelques metres de la, une momie, achetée en Egypte en 1921 par un médecin de la Colombie Britannique, attire des milliers de spectateurs. Aprés avoir cru qu'il s’agis- sait d’une momie de sexe: féminin, les rayons X ont prouvé que non seulement c’était la momie d’un jeune garcon mais que celui-ci avait été assassiné, Cette momie, une téte réduite par les Indiens coupeurs de té- tes, la premiére bicyclette fabriquée en C.B., un vrai costume de samourai, un oeuf d’autruche, une collec- tion d’un million de coquilla- ges sont quelques-uns des objets disparates qui. font partie de l’exposition “Curio- tés du Musée de Vancouver. suite page 7 -$t-Jean-Baptiste, Vancouver Sport, Maire... Le Soleil de Colombie a épuisé la liste des candidatu- res pour le poste de maire de Si vous hésitez toujours, sachez que vous avez jusqu’au 15 juin pour vous inscrire, aprés ce sera tant pis! Donc le 20 juin, jour de féte dans le quartier St-Sacrement, 4 Vancouver, on aura un ou une maire francophone. Et vous pour- rez voter pour votre candidat ou candidate préféré)e) ou pour celui a qui vous voulez du mail Pour voter, vous devez parler frangais et vous devez voter sur place — on n’acceptera pas le vote par procuration ou par corres- pondance. Rappelons briévement le déroulement de cette jour- née. Le café-croissant avec une animation préparée et offer- te par la F.J.C. Celle-ci fait appel a tous ceux ou celles qui voudraient jouer, mimer, parler, danser etc.... A midi: moment solennel: suite page 19 COURRIER DE 2éme CLASSE No 0046 SECOND CLASS MAIL 30 CENTS _- Inventaire économique par André Piolat Connaissez-vous des com- mercants ou professionnels, docteurs, avocats, compta- bles, bouchers, épiciers, ga- ragistes, etc., etc., de langue francaise en Colombie bri- tannique? 14des 15 personnes qui ont représenté la C.B. au Collo- que national sur l’économie a Ottawa les 7, 8 et 9 mai derniers, se sont rencontrées dimanche 6 juin, dans les ‘bureaux dela Fédération des Franco-Colombiens, a Van- couver, pour donner suite au projet de former un Conseil Soncmaee francophone en Aprés maintes discus- sions, il fut décidé de faire un inventaire de la situation économique du groupe fran- cophone. Combien avons- nous de commergants, pro- fessionnels, entrepreneurs? 2 Quels sont leurs noms, per- sonnel et de leurs entre- prises? Leurs adresses et autres détails pertinents. Ces renseignements sont nécessaires pour pouvoir éta- blir un bottin profession- nel francophone comme I’ont fait nos provinces-soeurs, Alberta, Saskatchewan et Manitoba et pour savoir quel genre d’organisme créer afin d’aider les entreprises exis- tantes et promouvoir I’esprit entrepreneur chez nos conci- toyens francophones. Si vous connaissez des francophones qui oeuvrent dans le domaine des affaires: commercants, rofession- nels ou autres, fai par- venir leurs noms et adresses a: Claude Roberge, A-S la F.F.C., 104-853 rue Richards Vancouver, C.B. V6B 3B4, Tél. (604) 669-5264. ‘Le métier d'un francophone _Courtier en valeurs A.G. “En période d’incertitu- de, comme celle que nous * vivons actuellement, il est préférable de garder son cer en banque ou bien acheter des actions privi- légiées, comme les ban- ques ou utilités publiques. On recommande aussi d’acheter du dollar améri- eain. Car le dollar cana- dien peut redescendre en- ter.” Voici quelques re- commandations données par Monsieur Renaud. Fro Renaud —de son vrai prénom Ferdinand — est courtier en valeurs mobi- ligres & Kelowna, enfin ,tout ce qui se céte en ‘bourse des valeurs. Si vous vous demandez pourquoi Fro — ce n’est pas du tout “grenouille en anglais mutilé de son “g”, mais tout simplement Fro est dérivé de ce terme “Flot” dont on qualifie les jeunes au Québec. Et lorsque M. Renaud fré- quente le collége militai- re, il essaie de laisser tomber ce surnom, mal- heureusement, un dessin animé “Ferdi- nand le petit taureau” le décide 4 garder “Fro”. Né 4 Ste-Claire de Beau- ce, au Québec et aprés avoir fait ses études au Québec, Fro Renaud s’en- réle au Collége Militaire de Victoria, :il’ ressort diplémé en sciences éco- nomiques du Collége Mili- taire de Kingston, fait sa maitrise en littérature francaise a l’université de Montréal. Il sert trois ans dans les forces armées canadiennes dans le corps blindé. Il passe une année argent comptant, le pla- - core, je ne vois rien qui . pourrait le faire remon- | & la frontiére égypto-is- raélienne. [1 revient au Canada et entre dans une compagnie d ‘investisse- ment a Montréal. Nous sommes alors en 1974 lorsqu’il monte sa propre ; compagnie de traduction et entre dans la politique fédérale. Il est représen- tant de St-Clair Stevens, candidat a la chéferie du Parti Conservateur en 1976. Fro Renaud joint la compagnie Ostigui- Greenshields 4 Montréal et est transféré, par cette compagnie, & Kelowna pour ouvrir dans cette ville de l'intérieur de la Colombie-Britannique, une succursale de cette compagnie qui, récem- ment, a fusionné et est devenue Richardson- Greenshields. Que fait un courtier? En plus de travailler avec toutes les bourses de valeurs du monde entier, un courtier conseille le public qui a des fonds disponibles “qui peut étre tout le monde, car, qu'on le veuille ou non, on est investisseur §_ lorsqu’on gagne $1.00” souligne M. Renaud — a placer son suite page 2 . ; Aa eS ea Si ap a Ps A a PE a a ch i ll a pa NN ea de a —«Cs«éB