a nt tt A ce LN ete ete a a a a a ee nn A2-LeSoleil, septembre 1995 LES VIEILLES MAISONS D'AWTREFOIS Les maisons de nos ancétres canadiens qui vivaient au XVIlle siécle étaient telle- ment différentes de celles que nous Cconnaissons aujourd’hui que s'il nous fallait y vivre actuellement nous serions sfirement un peu embarrassés. - Dans les anciens logis, pas d’eau courante, pas de toilet- tes a l’intérieur, pas de gaz ni d’électricité, enfin pas de commodité. Pourtant elles étaient bien aa les ancien: : une habitation rurale. En général, elle était située sur maison familiale il y avait d’autres batiments aménagés pour le bétail ou le remisage des outils agricoles. LA MAISON FAMILIALE. Mais revenons a la maison familiale. C’était en général une construction solide érigée sur la terre batiue et rehaussée d’un erenchaussage», aujourd’hui appellé isolant, fait de paille ou parfois de terre, qui avait pour but de protéger contre les grands froids et les gros- ses chaleurs. La piéce la plus importante était la vaste cuisine of la famille entiére passait le plus clair de son temps libre. Il y avait aussi dans chaque demeure une piéce que l’on aprés cérémonie a l’église; présenta- MAIS QUI ETAIENT LES PHENICIENS? Les Phéniciens, les Hébreux, les Celtes, les Macédoniens! Peut-étre que parfols tu rencontres, au hasard de tes lectures, les noms de ces clvilisations anclennes. Sans doute sals-tu Vaguement qu’lls apparte- nalent & certains peuples de Pantiquité. Mals serals tu ’ capable de dire d’oli ces peuples venalent, comment Ils vivalent et od se trouvent les lieux od Ils s’étalent établis? Eh bien, parml les civilisations qui ont marqué la période avant notre ére, Il en est une ie HO ee ee leur repas. A la veillée, toute —_ solives recouvertes de plan- avait appris 4 mettre en conser- voisins aprés le la maisonnée se réunissait ches un peu frustes, on pouvait ve, de la biére et particuliére- exposition du défunt eienk le autour de la cheminée ot le voir de jolis tapis ou des ment du Whisky de fabrication départ pour la cérémonie grand feu qui avait servi a pieces de «catalogne» que les maison. Dans ce sous-sol funéraire et l’enterrement au préparer le repas éclairait femmes avaient tissées, devenu un véritable garde- petit cimetiére du village. maintenant une partie de la crochetées ou nattées durant manger, on allait chercher des Cette grande chambre était maison. Dans un coin de la les longues soirées d’hiverala marinades, des confitures, des aussi aménagée pour y ac- cuisine, on pouvaittrouverun faible lueur des chandelles. blocs de sucre du pays et des cueillir des visiteurs de mar- évier destiné a recevoir l’eau feuilles de tabac, puisque a que comme le curé du village, qu’on était allé puiser au DES DECORATIONS BIEN cette Epoque on fumait déja. exemple, ou encore un dehors. Il était muni d’un MODESTES. candidatde renom aumoment trou permettant aux eaux Sur les murs de la DES CHAMBRES POUR LES des élections. usées de s’écouler. Le plus cuisine étaient accrochés un NOMBREUX ENEANTS. souvent cet évier était grand calendrier, des pots a Dans la cuisine enfin, se LE COEUR DE LA MAISON, fabriqué de planchesassem- _fleurs (le plus souvent artifi- trouvaient les portes menant LA CUISINE. blées ou encore creusé dans cielles), une vieille horloge, aux chambres du rez-de-chaus- C’était dans la grande un morceau de tronc d’arbre. ainsi qu’une grande croix nue sée mais surtout a celles d’en cuisine que se déroulaitla vie § Dans un autre coin de la en bois ornée des morceauxde haut of logeaient la plupart des quotidienne de la famille piéce se trouvait l’immense rameaux bénis de la Pique jeunes. En ce tempe-la, il quand chacun rentrait au foyer boite a bois ot 1’on rangeait précédente, puis quelques n’était pas rare de voir des aprés avoir accompli ses les provisions de combusti- outils comme la varlope a familles avec plus de huit ou tfiches journaligres. Ainsitous bles nécessaires pour la rabote, les ciseaux de menui- dix enfants. les membres de la cuisson des aliments, ou pour serie, la corne & poudre et le famille se le chauffage dela cuisine _fusil 4 bourre. Enfin, toujours UNE FACON DE VIVRE. retrou- et des piéces avoisinantes accroché au mur, on pouvait La vie n’était pas facile vaient, é durant l’hiver. Sur le voir dans presque c. au temps de nos ancétres. Le agenouillés eum vaste plancher de cette cuisine un vieux tableau matin, au saut du lit, il ne pour réciter ae) représentant un navire voguant faisait pas trés chaud, et pour en commun, au loin vers des paysinconnus. _ se laver il fallait souvent & haute dégeler l’eau. Il y avait aussi voix, devant ALA LUEUR DES CHAN- d’innombrables corvées a faire: quelque DELLES. fabriquer son pain, son savon, statue ou Sur la grande table ses vetements et emmagasiner image ——. étaient posées les lampes a 1a nourriture pour l’hiver. Mais pieuse, les SSS = pétrole que l’on appelait le soir, auprés du feu dans la prieres du encore «carassine» sans pénombre de la piéce, comme il matin, du doute un mot derivé de était doux de se retrouver tous midi et du Kéroséne. Mais avantde ensemble. Nos ancétres sa- soir. connaitre l’éclairage a vaient raconter des histoires a C’était huile, nos ancétres n’en plus finir et chanter tous encore la, avaient dfi se en choeur tout en faisant qu’assis sur contenter de la quelques travaux manuels. Et des bancs Maes faible lueur des puis, il y avait les belles de bois 3 chandelles que l’on _veillées d’hiver oa ils dansaient autour de la we fabriquait dans le quadrille, le rigaudon et grande mn Ghich chaque famille. faisaient «swinger leur parte- table, toute naire & lui en dévisser les la famille LA CAVE, UN VERITA- chevilles. Nos ancétres ne et les BLE GARDE MANGER. connaissaient ni la radio, nila . Dans cette cave fraiche télévision ou le cinéma, mais on quand il y fxm tofit au long de l’année, peut gager qu’ils savaient en avait, ily avait des provisions s’amuser tout aussi bien que prenaient de légumes que 1’on nous. dont nous te Phéniciens Installés sur fa Les Phéniciens se s’unir en face du danger, elles parlerons rive orientale de la servent des connalssances sont soumlses par les Perses au aujourd’hul: celledes Méditerranée, c’est-a-dire qu’ils possédent en astronomle Vie slécle avant J.-C. PHENICIENS. sur les cites de la Syrie et du _—pour sillonner la Méditerranée. Liban actuels. Déja a cette Pendant trols slécles, Ils LA RELIGION PHENICIENNE Epoque, ce sont detrésbons établissent des comptoirs On salt que fa rellgion cultivateurs qui produlsent du commerclaux, partout od cela _—sphéniclenne a Influencé le culte blé et de hulle. lls fondent leur paraft utile, sur le pour- des Grecs et méme celul des aussi des villes (Tyr, Sidon, tour de la Méditerranée. C’est Romains. C’est en pleine Byblos, Ougarit) qui devien- d’abord, a Chypre, en Créte, nature, dans des lleux sauvages nent de trés grands ports. Un od Ils trouvent du culvre, puls _ ou dans des sanctualres a clel peu a l’étrolt sur la bande de a Malte, en Sicile et en ouvert que les Phéniclens UN PEUPLE VRAIMENT MEDI- TERRANEEN Dés le Ile millé- nalre avant J.-C, on trouve les littoral qu’ils hablitent, Ils se tournent naturellement vers la mer, construlsent des bateaux, et partent a [’aven- ture. MARINS, MAIS SURTOUT COMMERCANTS Editeur : Jacques Baillaut du gouvernement du Québec 730-9575 Fax: 730-9576 TPS No R 103242624 et la collaboration du Service Culturel du Consulat Général de France de Vancouver et de I'Alliance Frangaise de Vancouver. 1645, Séme avenue Ouest, Vancouver, C.B., V6J 1N5 Coordination-recherche-rédaction: Jeanne Baillaut Conception graphique et artistique: Infographisme : Sandrine Lejeune, Joseph Gaétan Laquerre Administration et gestion: Sandrine Lejeune Chronique du livre: Monique Truchon-Cashman Collaborateurs: Huguette Gagnon, Madeleine Helm, Jean Claude Arluison. Sandrine Lejeune, Gaétan Laquerre Publié par le Soleil de Colombie Ltée avec le soutien du Ministére de I'Education de Colombie-Britannique, Laldisullecopyrightinteidit lareproductiondecejoumnal,y compisparia photocopie, souspeinede poursutesjudicialies, Sardalgne. Enfin, [ls attelgnent Espagne, franchissent le détrolt de Gibraltar et vont au Maroc et méme Jusqu’au Cameroun. Au [Xe slécle avant J.-C. ils fondent la trés belle ville de Carthage qui deviendra la rivale de Rome. Partout od Ils passent, les Phéniclens lalssent des bron- zes Clselés, des sculptures en Ivolre, de fa poterle, et de magnifiques étoffes pourpres. Grace 4 ce commerce Intense, leur cltés connalssent rapide- ment une grande prospérité, mals comme elles sont dirigées par des rols qui ne savent pas célébrent le culte des forces de la nature. Leurs dieux et dées- sont nombreux. Parml ceux- cl on distingue Ashtart, déesse de la fertilité, Hadad, dieu des sommets et Baal, le terrible dieu de l’atmosphére auquel quelquefols, hélas, Ils sacri- flent des enfants afin d’obtenir sa protection en mer. Grands batisseurs de temples, sculp- teurs et orfévres raffinés, les Phéniclens ont beaucoup appris aux Occidentaux. On leur dolt en particuller ’invention de Palphabet. Nousremercions le gouvernementdu Québec pourl aide précieuse apportée ala publication du présent numéro de Rayon-Jeunesse ainsi que Horizon Publications, Patrick Partin de SunLife et CAQTI Salon Products qui parrainent la distribution du journal dans des écoles d'‘immersion. Un généreux exempleasuivre!