_ - a tt 16 — Le Soleil de Colombie, vendredi 22 octobre 1982 Lettres, arts et spectacles Un auteur par semaine Clémence DESROCHERS, Clémence [1933- ]. Comédienne et poéte, née a Sherbrooke. Aprés ses études a l’Ecole normale (1956), elle enseigne au niveau primaire, mais aprés un an et demi, elle retourne aux études, cette fois, au Conservatoire d'art dramatique. Durant les étés, elle fait partie de la Roulotte dirigée par Paul Buissonneau. A Radio-Canada En quittant le Conservatoire, elle joue un réle secondaire dans un spectacle consacré aux enfants; elle est ensuite invitée a participer aux spec- tacles de Jacques Normand (Chouinard) a Saint-Ger- main-des-Prés. En 1959, elle inaugure sa carriére a la télévision de Radio-Canada avec le monologue: “Ce que toute jeune fille devrait savoir, ou mon entrée a Radio-Cana- da”. Elle joue dans La Famille Plouffe de Roger Lemelin, dans La Céte de Sable, Le Pain du jour et Quelle Famille. Elle écrit en collaboration avec Jean Besré, une série de contes pour enfants, Grujot et Délicat. En 1964, elle écrit le livret de la comédie musicale.. Vol rose du flamant, mise en musique par Pierre-F. Brault. Elle fonde de nombreuses boites a chanson dont La Barre 500, La Boite a Clémence. A la Desrochers manieére de Gélinas, elle orga- nise des revues qui plaisent beaucoup au public: La Gros- se Téte(1968), Les Gurls (1969), La Belle Amanchure (1970), Cvest pas une revue, ct’un show(1971). En 1978, aprés s’étre retirée sur sa propriété de Sutton, elle se fait apprécier par ses textes “A Propos” et “Les Montréalais” et publie chez Leméac La Grosse Téte. Martine Léonard trace fort bien les caractéristiques de l’oeuvre de Clémence Desrochers lorsqu’ elle écrit: “La satire de Clémence Desrochers se place sous le signe de la tendresse: sa vision est faite d’indulgen- ce, méme si elle traque sans pitié chaque travers(...); la lucidité chez elle ne conduit pas a la révolte mais a la fraternité.” OEUVRES Le Monde sont dréles suivi de La Ville deputs[nouvelles et lettres d'amour) 1966, Sur un radeau d’enfant[poésie 1969) Le Réve passe (théatre 1972), La_ Grosse Téte[spectacle 1973), J'at des p'tites nouvel- les pour vous autres[récits poétiques 1974(* Clémence Desrochers (disque), Clémen- ce Desrochers, le vol du flamant (disque), Clémence Desrochers, la belle amanchu- re(disque), Clémence Desro- chers, Il faut longtemps (dis- que). Bibliographie revaile Gut que ee écr it la piéce “L’Etoile du sar ‘is Hays cherche | a ran droi <3 ais = rire” présentée en tournée rer les forces en jeu a la DPS Meare its aille = ee ae) RES “Une de mes ~ sie a Somer tere a € so » : se plus belles expériences” on u film sur la mort - faire si votre propriétai- ’ doth epehiacenn dit-elle. Elle a joué dans ee ae SLs ky-setwcelle roy eso chauffage? 3 DEFENDEZ VOS DROITS treize piéces dont sept avec d’une époque.”. En frangais réfrigérateur a été mal répa- Derriére le rideau de «Histoire de Julie» [Suite de la page 15] L’expérience thé4trale ..de Fabienne que j'ai faits, ca m’a donné un autre réveil”. De fil en aiguille, elle rencontre des gens du Théatre de l’Arlequin (ce- lui od travaille Maurice) . Pour gagner un peu de sous, elle travaille pour les camps de jour pour la F.J.C.. Elle donne des ateliers dans le cadre d'I- magerie” pour le Centre Culturel Colombien, ate- liers d’art plastique, ate- liers de théatre. Fabienne m’a souligné un fait trés intéressant: elle connaissait le conte de “Histoire de Julie”. Elle le lisait a sa petite niéce lorsqu’elle travaillait dans la Vallée de la Matapédia. Ca l’'avait beaucoup im- pressionnée. . .‘‘A Vancou- ver, j'ai acheté le livre de la piéce et cet été au Centre, quand je travaillais avec les enfants, j'apportais le livre et je leur en parlais, parce que j‘essayais de faire en- trer cette dimension-la dans le jeu, d’écarter un peu les stéréotypes: jeu de fille, jeu de garcon”. Ca l’a un peu bouleversée lorsqu’elle a vu l’annonce pour les auditions de “His- toire de Julie” en septem- de Julie. Heureux présage! Son expérience théatrale Théatre de 1’Arlequin. Par la suite, elle fait partie de l’orchestre pour la piéce “Be grosse but be nice”. Maurice m’a chuchoté qu’ il chantait”. Thérése joue du piano électrique. “Ca combinait tous mes inté- réts, dans une atmosphére jeune. Tu sais, c’était pas traditionnel, pas serré, pas constipé, c’était trés éclaté, jaimais ca.” Des piéces pour enfants suivent des tournées dans les écoles. De Ottawa, tout en pas- sant par Hull, elle a bifur- qué vers Haiti ot elle faisait du théatre, “rien d'officiel, avec une amie, a lintérieur de soirées, on avait beaucoup de plai- sir...Tu sais, me dit-elle en riant de bon coeur, “je ne mets jamais cela dans mon curriculum”. Arrivée 4 Vancouver en 1975. Elle avait en téte de se rendre a San Fransisco, mais elle voulait travailler un peu ici, ramasser de l'argent et repartir. Elle est restée... Gilles Richard a été son premier contact avec la Troupe de la Seiziéme. Thérése est comédienne mais aussi auteur. Elle a la Troupe de la Seiziéme. A l’Alliance Francaise «Le Concierge» A la fin d'études pourtant brillantes, Christophe Méri- gnac n’arrive pas a trouver d’emploi. Le hasard l’améne & occuper un poste de con- cierge dans un immeuble bourgeois. Débrouillard et intelligent, il ne tarde pas a. se rendre indispensables a la plupart des locataires. I profite de sa situation pour divers commerces, lucratifs et, grfice a des tuyaux puisés au meilleures sources, il se lance méme dans la spécula tion immobiliére, manoeu- vrant en sous-main un affai- riste et un politicien qui habitent l'immeuble. Aprés avoir profité de diverses bonnes fortunes sur le plan sentimental, il finit par épou- ser la fille de l’affairiste et s‘installe dans un apparte- ment cossu. Film en francais avec Ber- nard LeCog, Maureen Ker- win, Jean Carmet. Réalisateur: Jean Girault, le 27 octobre & 19h30 au 6161 rue Cambie a Vancouver. Au Vancouver East Cinema «Hiroshima, mon amour» Une actrice frangaise(Riva) travaillant 4 Hiroshima dans un film antimilitariste ren- contre et tombe amoureuse d'un architecte japonais(O- kada). Leur amour “impos- sible” lui évoque des souve- nirs de guerre, son amour avec un soldat allemand qui fut tiré a la Libération. Liintégration du passé du présent, les images en con- trepoint des dialogues poéti- ques de Marguerite Duras et sa bande-son originale font de ce film une _ création parfaitement original. En francais avec sous-titres. Réalisateur: Alain Resnais Lundi 25 et mardi 27 a 20h35. «Stavisky» Avec Jean-Paul Belmondo et Charles Boyer. L’histoire d’un escroc célébre des an- Gi “Une période remarquable recréée qui , en mettant en paralléle les activités de Stabisky avec celles de Trot- avec sous-titres. Bia ee : Mais un beau jour, elle aid a = oe Faced aitipes 5 vous sit tone Fea OF ae veut se retirer dutheatre. | nées 30, des affaires politico- Ce jeudi 21 au V.E.C. - 7eme_ aites un chéque sans provi- Foun ten deri poi is Elle a besoin de se trouver financiéres dans lesquelles il et Commercial. sion? Qu’est-ce qu'un billet a ff devront porter. au dos le nom, J/adresse, Je numéro de A Voccasion du Festival francophone qui aura lieu au Robson — téléphone de l’exposant, ainsi que le titre et le prix de ¢ loeuvre). aoe Les photos devront étre soigneusement présen- tées, de préférence encadrées et toutes devront étre munies d'une systéme d’accrochage, faute de quoi elles | seront refusées, em 2 L’exposition aura lieu du 18 janvier au 17 février 1983 au Centre Culturel Colombien, 795, 16éme ¥ Avenue Ouest, a Vancouver. Info: 874-9105, Elizabeth : aaron Se SD () 0 <> 0 - 0) ~ 0)