Une quarantaine de personnes s’étaient réunies le 21 juin pour rencontrer M. Charles Le May, responsable du programme d’animation auseindu Secrétariat d’Etat, de passage 4 Vancouver.Cette rencontre avait pour but de réunir un échantillon représentatif de la population Franco-colombienne qui aurait l’occasion de discuter avec M. LeMay du programme d’animation, de lui faire part de nos besoins et de nos préoccupations, et par la suite de voir comment son département pouvait nous aider. M. LeMay a défini les structures de son département et a expliqué la philosophie et la force motrice de son existence, c’est-a-dire, d’aider les groupes minoritaires A se servir de la maniére la plus efficace des structures et possibilités déjA existantes dans les communautés respectives pour s’assurer les droits de citoyens canadiens 4 part entiére. Cependant, il est difficile de puiser dans des structures non-existantes, et plus on s’éloigne d’une concentration ;quelconque, dans ce cas précis d’une concentration de vie francophone, moins on trouve ces structures. En Colombie-britannique, elles n’existent en grande partie qu’en puissance, et ce qui était évident mercredi soir, c’était la difficulté que 1’on éprouve 4 s’entendre non pas sur les grands buts mais sur les moyens et les priorités nécessaires pour en faire des réalités. On asoulevé de toutes parts la question d’un centre...physique aussi bien que psychologique. J’emploie le mot ‘centre’ au sens trés large du mot, car méme parmi le groupe restreint de 39 personnes, ou 39 opinions, on n’a pas défini la nature du ‘centre’. Serait-ce un centre d’accueil pour les jeunes, un centre de placement de travail, un centre de loisirs, un centre regroupant les organismes de base, un centre de gestion, un centre commercial, un centre non-structuré, un centre d’information, un local de réunions, un complexe de centres, une combinaison de plusieurs de ces critéres ? Chacun présent était pleinement conscient du besoin d’un *centre’, besoin qui se fait ressentir de plus en plus vivement Atravers toutes les couches et groupements d’intéréts qui forment la francophonie dans la province. Chez certains, le besoin est aigu et pour- rait bientOt devenir critique; chez d’autres, il n’est pas en soi primordial, mais il faciliterait de beaucoup la réalisation d’autres priorités. La gamme d’opinions est assez étendue, et nous pouvons manier cet éventail en notre faveur ou en notre défaveur. D’un cote, cette diversite m@me est preuve incontestable du fait que le besoin se manifeste au niveau de la communauté entiére, un point important lorsqu’il s’agira de recueillir des fonds pour ce ‘centre’. Par contre un éparpillement d’opinions sans un consensus représentatif en ce qui concerne les ‘détails’, quifinalement sont les parties composantes du centre, risque de nuire 4 la réalisation du projet d’un centre dans un avenir proche “Si chacun de son cdté°s’exprime émotivement. Une. action isolée est tout simplement inefficace, méme avec 1a meilleure volonté au monde. Une action ratignnelle et collective, tout en étant large d’optique fait preuve d’une direction voulue et consciente, ét cela inspire presque toujours a la réussite. ; Cette réunion est une de plusieurs quise sont tenues récemment et loin de voir diminuer le nombre de personnes qui y participent, on voit s’ajouter aux figures bien connues de nouvelles. Cet apport de points de vues envers des buts ultimes en commun laisse A espérer que maintenant que la crystallisation des priorités se fait, on mettra en application les outils fournis par les programmes d’animation pour résoudre au plus vite et de facon efficace les questions prioritaires. eee i ‘ See LE SOLEIL ide Vancouver Le Soleil de Vancouver, fondé en 1968, est un journal indépendant publié chaque semaine a Vancouver par Le Soleil de Colombie Ltée. Enregistrement | de 2€me classe 0046 Directeur-Rédacteur Myriam Bennett Directeur administratif Robert Bennett Avec la collaboration de Gilles Aerts Peter Allard Jean-Claude Arluison Jacques Baillaut Vera Bullock Alain Clerc Brigitte Clerc Gerry Decario Roger Dufrane Ruth Griffiths A.A. Hards Ladislas Kardos Jennifer Lulham ® Jeno Orban — Lennart Osterlind Carmen Primeau Jean Riou Emma Thibodeau 4 HEBDOS DU CANADA / SS A ae a i i wis eit \ H f ao aus eeepc ct cS 8 me par Lennart Osterlind - Vous cherchez de l’or noir? - Non, je creuse une piscine. PE Eee 8 S | fe eee ee ee) a xo) a re) ae = Q. i) oO fe) =) =) 7) = @ =) = C= @. = % 4H