Enregistrement de 2@me classe 0046 Vol. 6 No 31 a tS rn ee yt LE SOL IL de vancouver LE SEUL JOURNAL DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE—BRITANNIQUE Vendredi 30 novembre 1973 202 M. iiepenice SAVOIE, a Vissue d’un excellent repas, s’adresse aux convives pour leur Seeuauer les buts du Richelieu International dont il est le président. ' ET VIVE LE RICHELIEU Pn ee wit eemeinc derniére, le ai; s’est réuni sous la prési- dence d’honneur de M. Ale- xandre Savoie au cours d’un repas 4 propos du Richelieu International. Le but de la réunion était de nous inciter A former un club 4 Vancouver et il semble qu’il y a de fortes chances que cet espoir se réalise. M. Paul Paradis a été assez enthousiaste pour se charger du travail d’or- ganisation préliminaire. MM. Savoie et Piaget, cé dernier directeur général du club, se sont tous deux appli- qués 4 nous expliquer le role primordial que de tels clubs de services peuvent jouer em milieu minoritaire, ain- un groupe fort sympathique. ergman, vice-président de la F. Fe Ce si que l’agrement que les membres ont A se retrouver pour se détendre. Ils ont ensuite été assez ai- mables pour répondre aux questions multiples qui se posent, notamment en Cee qui concerne les services que de tels clubs offrent a la jeunesse, quant aux modes de financement des activités, montant des coti- sations, etc... A l’issue du repas, divers orateurs dont MM. Roméo Paquette, Landry, nouveau directeur de CBUF-FM, Spagnolo, Paul Paradis et autres, ont souligné le plai- sir qu’ils auraient A par- ticiper aux activités de ce Club. Quant A M. Gélinas, & qui l’on devait un char- “ x mant accueil tout simple au Swedana Smorgasboard, qu’il dirige, il fit une in- tervention trés remarquée en insistant sur le besoin de fraternité et d’entre-ai- de que beaucoup de Franco- phones de la place ressen- tent et ne peuvent pas tou- jours satisfaire. Il ne me reste qu’A remer- cier Radio Canada pour l’ex- cellente publicité qui a été faite au Richelieu et 4 es- qu’il y aura encore plus de monde au souper de fonda- tion dont M. Paradis pren- dra l’initiative d’ici peu. - Toute de mande de rensei- gnements complémentaires peut étre obtenue en télé- phonant au 873-3581 - COURS DE POLITIQUE EN FRANCAIS Le Vancouver City College donnera un cours de politi- “que canadienne en frangais 4 partir du ler semestre 1974. Jean-Marie Bergman, le professeur de sciences poli- tiques, a dit que Canada poli- tics 119, ou la politique cana- dienne, touchera aux institu- tions canadiennes, partis, problémes politiques, struc- tures gouvernementales, fe- dérales et provinciales, en s’étendant sur le cOté fran- cais du Canada. ‘*Ce qui m’a incité a or- ganiser ce cours au plus tot, c’est que je n’ai trou- vé au Québec pratiquement aucun livre sur la politique canadienne’’, a déclaré Bergman. ‘‘J’ai pensé que ce serait une experience arn BERGMAN avoir un cours ici et ras- sembler le matériel’’. Les cours auront lieu lun- di et mercredi, A 20h30 au Campus Langara. Bergman, 30 ans, arrivé de France il y a 7 ans, a regu son dipléme de — pro- fesseur 4 Simon Fraser U- niversity. Il est aussi maf- tre de conférencesen scien- ces politiques 4 SFU et pré- sident de muni Associa- MERCI ! 3 mai 74 - 26 juin 74 Si une telle date n’ap- parait pas endessous de votre adresse,c’est | que votre abonnement est dQ CONGRES CREDITISTE TOUJOURS MIEUX POUR CONTINUER D’ETRE LA MEME CHOSE par Pierre Corday ' LA LIGUE DU CREDIT SO- CIAL de Colombie vient de choisir son nouveau chef, W.R. Bennett, qui marque ainsi un record, puisque c’est la premiére fois dans les annales politiques de la Colombie Britannique que le fils d’un politicien réus- sit A succéder 4-son pére 4 ce. poste. Le dauphin est maintenant en place et l’avenir dira s’ il est fait du méme bois que son pére et s’il saura dé- . ployer les qualités et le talent nécessaires pour ra- mener les créditistes au pouvoir lorsque les prochai- nes élections auront lieu. Plutdt désappointante cette compétition entre les candi- dats pour briguer le poste tant convoité. J’en ai nette- ment retiré l’impression que tout s’était déroulé suivant un scénario arrangé plus ou moins consciemment. Vrai- ment, les rivaux de M. Ben- nett semblaient précaution- neusement s’abstenir de ruer dans les brancards. S’il y avait des doutes dans quelques esprits quant 41’is- sue de cette joute, accompa- gnée de toute la fanfare et fanfaronnades propres 4 nos amis américains, ces es- prits devaient étretrés, trés peu nombreux. Au premier tour, l’affaire était enlevée et baclée, con- sacrant ainsi un état de cho- ses dont le caractére_ la- tent ne pouvait que préfigu- rer Vultime résultat, dont tout un chacun était en droit de proclamer 1’inévi- tabilité étant donné les structures du parti crédi- tiste de Colombie et l’em- prise paternelle qui a sub- jugué bien des esprits au cours des deux derniéres décennies. On pouvait se demander en l’occurrence si les délégués qui se sont prononcé en fa- veur de Bennett fils, l’ont fait par conviction person- nelle ou si leur choix était. dicté par des considérations prenant assise sur les dé- sirs des membres et des sympathisants du parti dans les différentes régions de la province. Ce point a sonim- portance et l’on saura, 4 plus ou moins bréve échéan- ce, s’il y a eu un faux pas de commis. Naturellement, dans son discours d’intronisation, le nouveau chef y est allé de sa petite demagogie, comme n’importe quel autre politi- cien qui se -respecte. Ren- chérissements sur telle ou telle promesse ou réalisa- tions des autres partis. Il . ne faut pas oublier non plus les pointes acerbes de ri- gueur 4 l’égard du socialiste car, pour rallier les masses, il n’y a rien de mieux que d’agiter un épou- camp Le nouveau ‘‘ Chef’’ vantail de circonstance,qu’il soit de nature politique, reli- gieuse, sociale ou une com- binaison de ces trois fac- teurs. L’histoire, hélas, en a donné de trop nombreux exemples. -Le parti créditiste est-il sur le point de s’engager sur la voie qui méne 4 la résurrection, et ce avec le fils d’un ancien chef de gou- vernement qui n’a com- pris que trés difficilement les raisons de son cuisant - échec aux derniéres élec- tions provinciales Il est certain que sur le plan provincial, c’est le seul parti qui puisse faire figure valable de parti d’opposition. Sur le plan fédéral, les cré- ditistes se font éliminer pro- gressivement et il semble- rait, irrémédiablement, dans toutes les autres pro- vinces du Canada. Aussi, 1’on peut dire que la survivance du parti créditis- te de Colombie, dépendra de l’orientation qu’il saura donner 4sa politique généra- le et des voies dans lesquel- les il s’engagera pour se ga- gner les faveurs de 1’électo- rat et des critéres dont il s’inspirera dans le domaine politico - socio - économi- que pour arriver 4 améliorer le sort de la société en général et celui de l’homme du commun en particulier. Depuis leur défaite humi- liante, les créditistes pro- vinciaux n’ont pas cesse de sonner le tocsin pour ameu- ter leurs concitoyens et les rendre conscients du fléau socialiste. Réussiront-ils 4 faire par- tager leurs alarmes par le public qui aura 4 juger et a se prononcer définitivement cours du prochain scru- tin? La prochaine consulta- tion populaire pourrait donc bien signifier ou sarésur- rection triomphante ou sa disparition définitive de l’aréne politique. Le tocsin sonne, disions- nous plus haut, oui, c’est certain! Mais on peut A bon droit poser 1’importante question qui est de sa- voir: 9 ‘Pour qui sonne le glas’’. 7 5 ~~ ii ia il, pili oan