par Jean RIOU Et bien voila! Nous y sommes! Les divers gouvernements, 4 la demande du gouvernement fédéral vont imposer une limite sur les augmentations des salaires. La limite demandée est de 6 pec. allant en diminuant dans les deux prochaines années a 5pece et 4p.c. Ces deux der— niers taux seront mis en vigueur a la condition que le taux de l*inflation baisse. Si nous vivions dans une société parfaite une telle limite n’aurait pasa @tre impos éeet c*%est en pen— sant A cette verité que l’on peut dire que cette limite des aug— mentations des salaires ne ré— soudra rien du toutau, probleme de 1’inflation. Cette proposition de limite des salaires fut présentée par le ministre des finances aux repré— sentants des gouvernements pro— vinciaux et est le produit de la commission des prix et des re— venus. Ce taux de 6p.c. fut trouve apres avoir calculéle taux d’aug— mentation de la productivité qui est A 2'p.c. environ plus le taux d'inflation de3l2p.c. Jene sais pas ot. la commission a trou— verces taux mais il semble que si le taux de productivité parait ‘assez juste, le taux de 3'4p.c dinflation par an paraft bien en dessous du taux réel. La réaction des divers gouver— -nements fut assez variée et par— fois contraire, ments du Québec, Saskatchewan et de l’Ontario paraissent ap— prouver sans réserve cette li— mitation des augmentations des Les gouverne— @ le monde du travail De Tuan cele Meat = NE eAt ree 0 ON salaires,. La réaction du gouvernement de la C.B, par son premier mi— nistre, fut certainement la meil— leure réaction a tous les points de vues et particuliérement pour les syndicats. Monsieur Bennett condamne la limitation des augmentations des salaires, déclarant que c’était insuffisant et d’une projection trop petite pour lutter contre inflation. Par contre, si le gouvernement fédéral veut imposer des limites, déclare Monsieur Bennett, ilde— vrait inclure non seulement les Salaires mais aussi les profits dividendes, loyers etcee. et forcer les banques & réduire leurs taux d’intéréts sur les préts, Cette contre proposition par M, Bennet serait certainement meilleure que celle présentée par M.E.Benson, Ministre fédéral des finances. En appliquant une li— mitation & presque tous les fac— teurs contribuant 4 ]*inflation, les chances de succés seraient beau— coup plus grandes. Quand M, Benson annonga sa proposition de limite, la réaction des syndicats arriva tras rapide— ment et se résuma en un seul mot; non! Depuis le début de la**bataille” contre l*inflation, le gouverne— ment, par sa commission des prix et des. salaires, essaya d*imposer, aux patronats et syn— dicats, une limite aux augmen— tations des profits et salaires prise par ces derniers volon— tairement, Apres cet appel. a la bonne volonté des parties interessées, le ministre des finances se dé— clara satisfait des résultats ob— tenusdu patronat déclarant que les profits avaient baissé ainsi que le taux d’augmentation des prix. Malheureusement aucune sta— tistique. ne vint appuyer les di— res de M. Benson bien au coh— traire puisque la montée du cout de la vie continua de grimper allégrement, Cet apparent in— succes du cdté des prix amena les syndicats 4 rejeter tout ef— fortafin d’essayer de contréler Ieurs demandes de salaires et, par leurs chefs, les centrales syndicales refusérent toute coo— peration avec le gouvernement fédéral. Avec un tel refus, des finances secrutobliger d*im— poser aux salariés un plafond le ministre a leurs demandes qu’ils le veu—— lent ou non, d’ou cette proposi— tion, Quand on pense que le minis— tre des finances entend faire un genre de chantage pour for— cer les patrons 4 respecter la limite de 6p.c. on se demande exactement si les intentions du ministre sont objectives. Si la logique habitait M.Benson il saurait que si vous imposez une restriction 4 un secteur de l’économie la méme restriction se doit d’tre appliquée aux au— tres secteurs,. Si M. Benson, ne suit pas cette simple logique, sa proposition de limiter & un plafond les salaires ne peut s*ap— peler que discriminatoire, Les deéficients pulmonaires 11, Le Soleil de Vancouver, 19 juin 1970 PETITES ANNONCES | | | { ] | ] | ! | | Site ie es a hs TARIFS: 25¢ la ligne MINIMUM: $1.00 . CARTE D'AFFAIRE ENCADREE $5.00 ENSEIGNEMENT Dz QUALIT# TRADUCTIONS SOIGNEES CONVERSA ECOLE de LANGUES 1603, 4eme Ave, Ouest - 736-5401 Prix raisonnable - CHARGEX accepte Propriété A Vendre Ou Pour Achat Voyez Madame Andréa THORNE chez Ker & Ker Ltée & a ae 2 she HORIZONTAL 1—Comm. de 1*%Oise. = 2—Substance extraite de l*huile de houille. 38—Fait usage.—Six ,en chiffres romains,—Terme au tennis, 4—Pronom neutre anglais, — Se soutient en avancant sur 1’eau, —Refuser d’avouer. 5—Restriction. 6—Lac, lettres mélangées.—Me— tal preécieux, — Premitre partie du sommeil. 7—Symb,. du titane.— Petit pieu fiché en terre,— Equerre, 8—Lettre’ grecque, — Etat phy— siologique de certains ani— maux. —Prénom masculin. 9—Changée de place.— Quote— part de chaque convive dans un repas commun, pl, 10—Le premier de son genre.— termeau tennis.—Pron, pers. 11—Nouveau.u— Homme d/*Etat anglais, né & Chamber Hall, 1788—1850) ubstitution de débiteurs. les MOTS CROISES 1 2 3 4 86 7 89 10 1112 tebe ee a JPR 3|_ | | i | ee oe | 4 | tt et JERE 6| | | i | He | | Oe 7| | Be} te 8] | | et | oe 1 itt tT] me ty ae © Eee ee VERTICAL 1—Dont tous les cotés sont égaux. 2—Qualité d*une plante rustique, pl. 3—Partie du pain.— 1,050, en chiffres romains, — Avant— midi.— Deux consonnes, 4—Dans.— Nég.— Faire usage de quelque chose, 5—Qui est de la nature de la novation.—Voyelles jumelles, 6—Partisans de l’oligarchie. 7—Nég.— Conj.— Ancienne note de musique.— Téte d’une ti— ge de blé. 8—De la naissance & la mort. — Allez, en latin.— Du verbe etre. 9—Préf, privatif.,— Algue micro— scopique des sols humides,— En les, 10—Epargne excessive: dans les plus petites choses. — Deve— nu mou. 11—Voyelles jumelies, — Trés attaché & ses idées. 12—Qualité d’un caractére tour— né vers le monde extérieur. doivent demeurer TORONTO; — Les malades souf— frant d’emphyséme,bronchite ou autres déficiences pulmonaires chroniques, doivent le plus pos— sible rester en mouvement, me— me si l*’exercise leur demande beaucoup d’efforts et de coura— ge. C’%est ce que déclarait ces jours—ci un spécialiste toron— tois en recherche des maladies des voies respiratoires,. Au congres du 50e anniversai— re de 1l’Association canadienne des physiothérapeutes, le Dr Co— lin R. Woolf, directeur du la— boratoire de recherche sur l’ap— pareil respiratoire 4 1’Hopital général de Toronto a souligné que méme les malades grave— ment;- atteints peuvent amélio— rer leur état en faisant progres— sivement des exercises physi— ques. La formule a été ‘employée depuis quatre ans & l’hépitar de Toronto, Au début, les malades sont incapables de marcher sur Ye parcours d’un coin de rue 4 actifs MEDICAMENTS: le Dr Woolf, S200; Bote Of ND Us 20 Je aN: 23 oh 5 678 Oo OA I2 Ars ER ea PA POSS a 2iefalclulals Mule tule dul Jam We 4to |i lc BR lu elo Mi Salt Mle tb felmlelvi ris 6falelrlijRléle Mz Mee 1M) RONGeA A 7lals|a. 817 ME dole) IDA & AN Ae RNANAs Nigfolchwlele ME abi feu} i2feLefofulvilalnitialslete | 10 Ri q , { one } 2021 ouest, 41eme Avenue ? 266-7151 ou Résidence 288-8537 { 1 Garde d’enfant Garderais 1 enfant de 2 4 5 ans | chez moi le jour ou 4 la semaine, pour plus d'informations: { TELEPHONEZ au No 733-2800. { ; Mon chien adore les Isetta (petites voitures ' blanches déja surnommeées « Pots de yaourt »). j ‘\ee> 1 0 ? ik a | a La Coe { { | Il leur court apres. eae ote ne serait pas grave s'il { en restait 1a, mais il les mord et, aprés, i } les enterre ! ‘ e { Les bonnes amies | l’autre, Le traitement dure en— Au cours d’un cocktail, une | viron un mois pour les patients femme s’avance vers une autre } qui n’ont pas besoin d’un supple— dun pas trés décidé et, brus- 4 ment d’oxygene, et deux mois quement, lui dit : pour ceux qui doivent commen— —On me rapporte que vous of { cer & faire de l’exercise tout répétez que mon mari n’a au- en respirant de l’oxygéne. cun savoir-vivre. Est-ce que | N vous pouvez donner publique- { Des médicaments pour dilater ment un exemple de cette pré- | les voies respiratoires sont ad— tendue muflerie ? { ministrés aux patients durant ce Alors, l’autre, avec un sourire { traitement au cours duquel les qui en dit long : { malades apprennent aussi la — Oui, il fume au lit! { technique de la respiration, Puis f I } ils commencent ensuite graduel— Au fou! } lement les \exercises. physiques. Deux fous sont dans la cour Selon le Dr Woolf, plusieurs de Vasile et jouent aux devi- ] patients qui étaient essoufflés en nettes : ee q montant seulement quelques — Qu’est-ce que jai dans la 1 marches sont devenus par la ‘main? demande l'un a son ca- j suite, capables de gravir deux marade aprés avoir mis un | étages sans difficulté. eaillou dans sa soe } } Les expériences en laboratoi— — Une bicyclette! répond I’au- ( re ont démontré que ce traite— tre, sans hésiter. : { ment a sensiblement amélioré Alors le premier, en jetant le fonctionnement pulmonaire, le caillou : ¢ cardiaque et musculaire, a dit — Ca ne compte pas. Tu m’as { vu la ramasser ! } a | ? APPELEZ- : q { | MOI | , q | wic j | HAA oo | - , ; 4 si vous désirez obtenir ; quelques idées sur 1 l’assurance-vie — argent | ’ remis. 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