s'asseoir; la 6 Le Soleil de Colombie, vendredi 30 juillet 1982 Roman policier par N. Barbour L‘assassin roulant Un cigare, deux coups de téléphone — et Bouchard, les yeux enflammés, se précipita chez son chef. “Monsieur !Inspecteur-Chef, je sais qui a tué Tremblay.” Et,-sans attendre d’y étre invité, il se mit a parler; son auditeur I'écoutait, bouche bée. Enfin — “Oui, vous avez raison, Bouchard, je vous recommanderai pour une promotion. Evidemment, ce n'est pas — ah, suffisant. Je crois — vous me direz que ce n'est pas réglementaire — mais je crois qu'il faudrait une confrontation.” Bouchard rit, détendu; “Vous allez faire bien du plaisir A Wong. Il est friand de romans policiers améri- cains, et il aime reconstituer- les crimes.” : “Nous aurons certainement besoin de lui; et moi, je pourrai figurer la victime. Pour représenter |’assassin, il faudrait manifestement quelqu'un de moins massif ue lui — tiens, tiens! Gen- e Pedersen!” ’ Tls se sourirent. “Correct. Je vais la mettre au courant.” “Moi, je me charge de les faire amener. Voici ce que vous allez faire...” eek Ils y étaient tous: Denis fatigué, Marthe un peu effra- yée, Véronique boudeuse, Luc intrigué. On les avait fait “grands gendar- mes. On avait ouvert la fenétre du salon, et remis le petit nt en ordre. “Bon. Nous ne vous avons pas amenés ici pour vous écouter davantage,” dit Bou- chard, regardant les cousins Tremblay d'un air mépri- sant, “mais pour vous annon- cer, 4 vous tous et en parti- culier a l'un de vous, que nous savons que l'un de vous quatre a lichement assassi- né votre grand-pére. De plus, savons qui c'est! L’un de vous est l’assassin le plus ignoble que j'aie jamais eu la mauvaise chance de rencon- trer. “Vous étes ici pour regar- wet c'est tout. Vous allez voir ce qui s’est passé ici méme. _L'Inspecteur-Chef Mariotti va figurer feu Paul Tremblay, et quant a l’assas- sin, ayant besoin d'une per- sonne plus petite, nous fai- sons appel au gendarme Alice Pedersen.” “Gendarme Pedersen.” “M’sieur.” “Tuez votre grand-pére, s'il vous plait.” “A vos ordres, m’sieur...” et, 4 Mariotti, “Grand-pére, me voici!” “C'est toi, mon enfant. Je vais te chercher le cendrier. Qu’est-ce qui t’'améne?” “Grand-pére, j'ai besoin d’ar- gent, tu sais pourquoi.” “Pas besoin de moi, mais de mon argent? Tu l’auras un jour.” “Qui, mais je ne l’aurai. que lorsque tu mourras. Et il me le faut!” “Patiente. Si c’est pour cela que tu es venue, tu peux repartir. Je te tourne le dos, va-t-en.” ~ La jeune gendarme se leva, prit le cendrier, et fit mine d’en assommer |'Ins- pecteur-Chef, qui s’affala par terre. Elle le regarda, horri- fiée; et puis, ses yeux firent le tour de la salle, semblant découvrir tout d’un coup la fenétre, elle le prit sous les aisselles et le traina sur le balcon. Alors, elle fit le geste de le pousser par-dessus bord, et se pencha. Bouchard se mit a parler a voix basse, ses yeux fixant une paire de mains gantées qui se crispaient: “Elle a vu “ogee oe mais ce témoin Ya-t-il vue? On fait signe, elle est paniquée, elle pense & s’enfuir — elle court, elle est partie.” Une paire d’yeux fit le tour de la salle, tournant » mais Inspecteur se tenait 1a. “Mais, trop tard, on l’avait | P effectivement vue, et le té- moin va venir d'un moment a l'autre pour...” “Assez! Assez!” Un des qua- tre cousins s’était levé, bon- dissant de son siége, les mains crispées sur les oreil- les — pour s’enfuir par la rte ouverte sur le couloir... ov Wong l’attendait. Les cousins étaient de- bout, atterrés. “Marthe!” s’exclama Véronique, “La sage petite Marthe? C'est elle qui l’a tué?” “Non,” dit Bouchard, se lais- sant em r par la colére, “c'est elle qui va payer mais vous avez tous tué votre grand-pére, tous, lui qui vous aimait et — Ba Se jours parmi vous! Vous étes ignobles! Dehors!!!” {& suiyre] MEMORIAL SOCIETY OF , B.C. - . « 410 -207 ouest, rue Hasting ... ~ VANCOUVER,CB. Pour recevoir notre dépliant téléphoner Centre Culture! Colombien «En fantaisie» “Je n’aurais jamais pensé que mon fils Joseph puisse faire de la linogravure!” Voila une réplique d’une maman qui, fiére, montre le dessin de son fils de sept ans. De parents anglophones, Jo- seph a suivi un atelier du Centre Culturel Colombien, “En fantaisie”. Plusieurs parents, attablés devant un café-croissants, écoutent, le regard. plein d’admiration leurs enfants jouer en frangais, une petite piéce, mise en scéne par Camille Bouchard. les seuls parents & répondre a ces ateliers sont des pa- rents anglophones.” remar- que la directrice du Centre culturel, Mme J. Baillaut. Danse, théatre, peinture, jeux intérieurs et extérieurs ont enchanté ces enfants de cing & douze ans pendant trois semaines. Animés par Héléne Audet (pour les acti- vités intérieures et extérieu- res), Camille Bouchard (pour le théatre), Catherine Lom- bard (peinture) et Wendy (danse), ces ateliers conti- “Ce sont les meilleurs, n’est-ce pas?” Debout[derriére]: Camille Bouchard — Le groupe d’enfant au complet. Scott, Danielle, Michelle, Paul, Mathieu, Jennifer, ~ Ashley, Joseph, Mare, Léa et Jeannette montrent avec joie et fierté leur talent a maman, papa et aux petits fréres et soeurs, qui bien souvent ne comprennent pas tous le francais. Car sur ces onze enfants, quatre sont de arents francophones. “Ces ateliers sont pour des enfants qui parlent bien ou trés bien le frangais, pour les enfants du programme- Cadre. Mais comme toujours, “Un indien, deux indiens, trois nuent pendant tout le mois d’aofit. Pour les enfants de six & huit ans, l’atelier est sur les animaux, avec visites au Parc Stanley, de la danse et du thé&tre. Par enfant: $45. pour les non-membres et $40.00 pour les non-membres du Centre Culturel. Pour les enfants de huit a douze ans: “en fantaisie” avec de la linogravure, de la danse et du théftre et avec une étude sur l'histoire, la vie et les aventures d’Emily Carr, peintre de Colombie indiens...” Debout: Marc Taschereau, assis: Joseph Stewart, Jennifer McLaine, Matthew Briard, Janet Ingeldew, Paul Mysack, Ashley Provencher, Scott 4 Leah Cripps. > a 688-6256 | IK KAKK Auto vs adolescents (SHS) Initier les ado- lescents 4 ia conduite ' automobile par des cours obligatoires a Pécole ne ferait qu’aug- _ ‘°menter le nombee dac-”* cidents, selon Mme Claire Laberge-Na- deau, du Centre de re- cherche sur les trans- ports de Il’Université de Montréal. Depuis que de tels cours sont obli- gatoires en Alberta, soit depuis 1976, le nombre de blessés et de morts a augmenté de facon significative chez les moins de vingt ans, de dire Mme Laberge- Nadeau, lors d’un col-. loque sur la sécurité routiére tenu ce prin. temps. “Nous, les petits garcons, on diane a notr 0b 1 nee Go notre facon...et vive la g.ad. Danielle Provencher, Janet Ingledew, Joseph Stewart, | Leah Cripps, Paul Mysack, Michelle Taschereau, Ashley Provencher. Britannique: $60.00 pour les membres et $75.00 pour les délni: Je 2 ecat. Pour plus de non-membres du Centre. Un minimum de participa- tion a été instauré: 5 enfants renseignements complémen- taires, téléphonez au Centre Culturel Colombien, 795 16eme avenue, ouest, Van- et l'inscription pour ces ate- couver, C.B.: 874-9105. liers du 3 au 20 aofit a un , DZOO-NOO-OUA la sorciére...c’est moi! Debout: Michelle Taschereau, assis: Marc Taschereau. Vim, AccipENT-MALADIE, ASSURANCE-COLLECTIVE, ~ RENTES VIAGERES, PLANS DE RETRAITE Michel Duguay _. REPRESENTANT COMPAGNIE D’'ASSURANCES , NEW YORK LIFE #2030- 1055 W. Grorara St., VANCOUVER, B.C, VG6E3P3 . Bur. 685-7364 CNRAIL APPEL D'OFFRES MISE EN PLACE D'UN ECLAIRAGE INTENSIF[PAR PROJEC— TEURS] AU TIRAGE DE TRANSCONA, MANITOBA Les soumissions sous pli scellé seront recues jusqu’a : midi(12h00) 4 aott 1982, CDT.. CR atic RO OS Les documents relatifs aux soumissions peuvent &tre obtenus des bureaux de I'ingénieur, construction, 460 Union Station, Winnipeg, Manitoba, ou de la salle des lans, ingénierie, 18éme étage, 935 ouest, rue P ccauchetucs, Montréal, H8C 3N4, moyennant un dépét de cinquante dollars ($50.) sous forme d'un chéque visé a l'ordre du Canadien National, qui sera remboursé contre la restitution desdits documents en bon état. Pour renseignements compiémentaires, appeler = La SRENPARTe se réserve le droit de rejeter toute soumission, si basse soit-elle. Bureaux du vice-président regional Canadien National Winnipeg, Manitoba